- Expos de Montréal
-
Expos de Montréal Fondation 1969 Disparition 2004 Ligue Nationale Division Est Couleurs bleu, blanc, rouge Stade Stade olympique de Montréal (+ de 43 739) (1977-2004)
Stade Jarry de Montréal (28 456) (1969-1976)Les Expos de Montréal étaient une franchise de baseball de la Ligue majeure de baseball (LMB) ayant pour domicile la ville de Montréal, au Québec. Les Expos ont été la première franchise de baseball hors des États-Unis.
La franchise est déménagée à Washington DC en 2004 où elle est devenue les Nationals de Washington.
Palmarès
- Championnat de division : 1981, 1994 (non officiel dû à la grève des joueurs déclenchée en août).
- Titre de meilleur deuxième (0) : aucun
- Championnat de la Ligue nationale (0) : aucun.
- Série mondiale (0) : aucune.
Fondation de l'équipe
L'expansion de la Ligue nationale
La Ligue nationale de baseball fut une ligue à huit équipes pendant plus de six décennies. Après avoir été témoins au début des années 1960 de l'organisation (finalement avortée par manque de moyens financiers) d'une nouvelle ligue professionnelle de baseball, la Continental League, qui menaçait de lui faire compétition, la Ligue nationale décide de procéder à une expansion afin d'élargir ses rangs et installer des franchises dans des villes américaines qui auraient pu se joindre à un éventuel nouveau circuit. C'est ainsi qu'apparaissent en 1962 les Mets de New York et les Colts 45s de Houston (qui changèrent par la suite de nom pour Astros). De son côté, la Ligue américaine de baseball ajoute les Angels de Los Angeles et les Senators de Washington (en remplacement des Senators historiques qui venaient alors de déménager au Minnesota pour devenir les Twins), qui déménageront en 1972 à Dallas pour devenir les Rangers du Texas. En 1967, la Ligue américaine de baseball décide d'ajouter deux autres clubs : les Royals de Kansas City et les Pilots de Seattle, dont l'entrée sur les terrains est prévue pour 1969.
La Ligue nationale décide donc à son tour d'ajouter deux équipes, pour faire passer son nombre de franchises de dix à douze. Cinq villes sont sur les rangs pour les deux franchises disponibles : Buffalo, Dallas, San Diego, Montréal et Milwaukee (qui vit ses Braves quitter pour Atlanta après la saison 1965). Du lot, la candidature de la ville californienne de San Diego semble la plus solide, et la Ligue nationale annoncera effectivement l'avènement des Padres. La candidature de Montréal sort de l'ordinaire car jamais une ville située au Canada n'a fait partie de la MLB.
En 1967, le maire de Montréal, Jean Drapeau, mandate le vice-président du Conseil exécutif de sa ville, Gerry Snyder, pour faire les démarches afin d'obtenir pour Montréal une franchise de baseball majeur. Montréal est à cette époque une ville en pleine expansion. Sa population a franchi le cap des 2 millions d'habitants et la métropole vient d'enregistrer un important succès populaire avec la tenue de l'Exposition universelle de 1967. Cet événement a de plus amené l'ouverture du métro de Montréal et l'inauguration de l'Île Notre-Dame. La Place des Arts ouvrit ses portes à la même époque. De plus, Montréal est sur les rangs pour l'obtention des Jeux olympiques d'été de 1976, qu'elle obtiendra dans les années suivantes. Enfin, la ville de Montréal abrite une population supérieure à onze des vingt villes possédant déjà une franchise des majeures, et compte le plus grand nombre d'habitants parmi les cinq villes candidates[1].
Le lundi 27 mai 1968, le président de la Ligue nationale de baseball, Warren Giles, annonce aux médias rassemblés à l'Hôtel Excelsior de Chicago, Illinois, que deux franchises joindront les rangs de la Ligue nationale au printemps 1969, et que ces deux franchises seront localisées à San Diego et à Montréal.
La question du stade
Lorsque Montréal postule pour l'obtention d'une franchise des Ligues majeures en 1967, la ville ne possède alors aucun stade de baseball adéquat pour accueillir une équipe professionnelle de ce calibre. Le vieux Stade Delorimier, domicile des défunts Royaux de Montréal, un club de baseball mineur, est inutilisé et en décrépitude; il sera finalement démoli en 1969. L'Autostade, où évoluent les Alouettes de la Ligue canadienne de football, semble le lieu le plus approprié pour héberger un club de baseball majeur, bien que l'endroit ait été conçu pour le football et que le nombre d'estrades soit à ce moment insuffisant pour recevoir un nombre adéquat de spectateurs. Pour Drapeau, il est hors de question de construire un stade avant d'avoir l'assurance que Montréal ait une franchise, processus peu usité à l'époque et impensable de nos jours, où une ville n'ayant pas d'enceinte ne saurait postuler pour une équipe.
Le maire Drapeau propose de modifier la configuration de l'Autostade pour en faire un stade approprié pour des matchs de baseball, d'augmenter le nombre de places de 25 000 à 37 500. Surtout, il s'engage à faire construire un stade de baseball doté d'un toit amovible qui serait prêt à temps pour la saison 1972[2].
Première équipe de direction
Nom, logo et uniformes
Le 5 septembre 1968, le nom de la franchise montréalaise est annoncé au public[3].
Le 14 janvier 1969 sont officiellement dévoilés le logo, les couleurs et les casquettes de la future équipe[4].
Le logo de l'équipe consiste en un « m » stylisé composé d'un « e » rouge pour Expos et un « b » bleu pour baseball. Le logo est légèrement modifié en 1992, alors que le « m » original est intégré à un dessin de balle de baseball entourée d'un cercle rouge et bleu. Les uniformes ont été légèrement modernisés au fil des ans mais sont sensiblement demeurés les mêmes (blanc pour les matchs à domiciles et bleu pâle à l'étranger) jusqu'en 1992. À partir de cette saison, l'uniforme à domicile est blanc avec de minces lignes verticales bleues et le mot Expos apparaît sur la chemise, au lieu du logo original comme par le passé. Pour les matchs à l'extérieur, les joueurs endossent un uniforme de couleur grise où le mot « Montréal » remplace « Expos » sur la chemise, l'accent sur le « e » du nom de la ville étant représenté par une fleur de lys, emblème du Québec. C'est également en 1992 qu'est abandonnée la fameuse casquette tricolore, remplacée par une bleue. Dans les années 2000, on a également vu apparaître à l'occasion, comme casquette « alternative » pour certains matchs, une casquette rouge arborant l'insigne des Expos.
Les Expos de Montréal doivent leur nom à l'Exposition universelle de Montréal (Terre des Hommes), tenue en 1967. Leurs couleurs d'équipe furent le bleu, le blanc et le rouge, rappelant ainsi les origines françaises de la ville de Montréal.
Histoire
Les débuts au Parc Jarry
Ils ont joué leur premier match le 8 avril 1969, contre les Mets, au Shea Stadium à New York. Le 14 avril 1969, ils jouent à domicile pour la première fois, au Stade Jarry, et remportent le match contre les Cardinals de Saint-Louis. Toutefois, les débuts ont été difficiles et le club a connu une saison de 110 défaites en 1969.
L'ère Gene Mauch
En 1970, le gérant Gene Mauch a mené le club à une saison de 73 victoires, ce qui a permis d'attendre l'objectif prévu de 70 victoires en 70. En 1971, le deuxième but Ron Hunt a établi un record en étant atteint 51 fois par les lanceurs de la ligue Nationale. Avant le début de la saison 1972, les Expos ont échangé leur première grande vedette, Rusty Staub, aux Mets de New York en retour de Tim Foli, Ken Singleton et Mike Jorgensen. En 1973, les Expos ont participé contre toute attente à leur première course au championnat mais ils ont clôturé la saison à 3 parties et demies des champions de la section, les Mets de New York. Suite à la saison 1974, les Expos ont réalisé le pire échange de leur histoire en cédant Ken Singleton et Mike Torres aux Orioles de Baltimore contre le lanceur Dave McNally et le voltigeur Rich Coggins. À la suite de cette désastreuse transaction, le gérant Gene Mauch a été remercié de ses services à la fin de la saison 1975.
Le départ du Parc Jarry et l'arrivée au Stade Olympique
En 1976, les Expos ont amorcé un virage jeunesse avec un nouveau gérant, Karl Kuehl. Malheureusement, la transition a été difficile et l'équipe a connu une saison de plus de 100 défaites. En 1977, les Expos ont élu domicile au Stade Olympique avec un nouveau gérant, Dick Williams et l'arrivée de nouveaux joueurs d'expérience, Dave Cash et Tony Perez. Les Expos ont connu de meilleurs résultats en 1977 et 1978 sans pour autant participer à la course au championnat. En 1978, le lanceur Ross Grismley est devenu le seul lanceur de l'histoire de la concession à connaître une saison de 20 victoires.
Les courses au championnat et le premier titre
C'est alors que s'amorcent les plus belles années de la franchise. En effet, de 1979 à 1983, plus de 2 millions de spectateurs ont franchi les tourniquets du stade (sauf en 1981, en raison de la grève des joueurs). Chaque année, l'équipe a lutté pour le championnat, avec un noyau de joueurs étoiles comme Gary Carter, Andre Dawson, Steve Rogers, Tim Raines, Larry Parrish, Warren Cromartie, Ellis Valentine, Woodie Fryman, Bill Lee, Jeff Reardon, Chris Speier, Rodney Scott, Bill Gullickson, et plusieurs autres. En 1979, l'équipe atteignit un sommet, avec 95 victoires, mais manqua de souffle en terminant à deux parties des Pirates de Pittsburgh. Le fait d'avoir disputé 8 programmes doubles en septembre et d'avoir perdu 5 des 6 parties contre ces mêmes Pirates dans le dernier droit a coûté le championnat aux Expos. En 1980, un coup de circuit dramatique de Mike Schmidt, à la 12e manche de la 161e partie du calendrier régulier, permit aux Phillies de Philadelphie de devancer les Expos au premier rang.
En 1981, la saison a été divisée en deux, par suite de la grève des joueurs, qui dura du 12 juin au 31 juillet. Les Expos ont remporté le championnat de la 2e moitié de saison le 3 octobre 1981 grâce à un gain de 5-4 contre les Mets au Shea Stadium de New York. Cette conquête leur valut le droit d'affronter les champions de la première moitié de saison, les Phillies de Philadelphie, dans Série de divisions 3 de 5 qui devait déterminer les véritables champions de la division est de la Ligue Nationale de 1981. Les Expos ont remporté les deux premiers matches à Montréal par un score identique de 3 à 1. Toutefois, ils ont perdu les deux matches suivants, à Philadelphie. Au 5e et décisif match à Philadelphie, Steve Rogers a battu son rival Steve Carlton en lançant un match complet et les Expos ont triomphé par un pointage de 3 à 0, remportant ainsi le premier (et unique) championnat de division de leur histoire.
La Série de championnat 1981 mit aux prises les Expos et les Dodgers de Los Angeles. La série commença en Californie et les Dodgers remportèrent le premier match 5-1. Alors que tout le monde s'attendait à un autre autre triomphe des Dodgers au 2e match, grâce à la présence du superbe lanceur Fernando Valenzuela, l'on assista plutôt à une performance exceptionnelle du lanceur Ray Burris, qui vainquit les Dodgers 3-0. De retour à Montréal pour le 3e match, le pointage était de 1-1 en fin de 6e manche quand le voltigeur de droite Jerry White souleva toute la foule du Stade olympique par un retentissant circuit de 3 points contre le lanceur des Dodgers Jerry Reuss. Steve Rogers lança un match complet et les Expos n'étaient qu'à un seul gain de la Série mondiale de baseball grâce à une victoire de 4-1. Malheureusement, les Expos perdirent le 4e match par un pointage de 7 à 1, ce qui rendit nécessaire la tenue d'un 5e match, deux jours plus tard, le lundi 19 octobre 1981 (la partie devait être présentée le dimanche, mais fut reportée à cause de la pluie). Ce fut le théâtre d'un nouveau duel entre Ray Burris et Fernando Valenzuela. Les deux lanceurs jouèrent très bien et, au début de la 9e manche, le pointage était de 1 à 1. C'est alors que le gérant des Expos Jim Fanning prit une décision controversée en amenant en relève le lanceur Steve Rogers. Après deux retraits, il accorda un long circuit au frappeur des Dodgers Rick Monday avec un compte de 3 balles et une prise. Les Expos, n'ayant pu remonter la pente à la fin de la 9e manche, durent s'incliner par un pointage de 2 à 1 contre les Dodgers et virent s'évanouir leur rêve d'accéder à la Série Mondiale.
Les années 1980
En 1982 et 1983, les Expos ont déçu bien des partisans avec des 3e places malgré des assistances records au Stade Olympique. Au début de la saison 1984, les Expos ont cru réaliser un bon coup en embauchant le célèbre Pete Rose. Ce coup n'a pas eu les effets escomptés et le 10 décembre 1984, les Expos ont échangé leur receveur vedette Gary Carter aux Mets de New York, contre 4 joueurs soit Hubie Brooks, Mike Fitzgerald, Herm Winningham et Floyd Youmans. Plusieurs sont d'avis que cette transaction marqua le début de la fin pour les Expos. En effet, c'était la première transaction provoquée par des considérations économiques, le contrat de Gary Carter pesant trop lourd dans la balance.
De 1985 à 1990 sous la gouverne du gérant Buck Rodgers, les Expos ont été compétitifs à chaque année grâce à l'apport de joueurs comme Tim Raines, Tim Wallach, Hubie Brooks, Andrés Galarraga, Jeff Reardon, Bryn Smith, Dennis Martinez, Pascual Perez et Tim Burke. En 1987, l'équipe a même remporté 91 victoires tout en terminant à 4 parties des meneurs, les Cardinals de Saint-Louis. En 1989, les Expos ont tenté un grand coup avec l'acquisition du lanceur Mark Langston en retour de trois jeunes lanceurs prometteurs, dont Randy Johnson. Toutefois, l'équipe a piqué du nez lors des deux derniers mois de la saison pour finir en 4e position.
L'après-Bronfman
En 1991, le propriétaire Charles Bronfman vendit l'équipe à un consortium québécois, dont le président était Claude Brochu. Le 13 septembre 1991, une poutre s'est effondrée du Stade Olympique ce qui a forcé l'équipe à jouer ses 13 derniers locaux sur la route.
Le début de l'ère Felipe Alou
Le club aspira à nouveau aux grands honneurs grâce au recrutement efficace des années précédentes. En effet, des joueurs comme Larry Walker, Marquis Grissom, Moises Alou, John Wetteland, Mel Rojas, Ken Hill, Jeff Fassero, Darrin Fletcher, Wilfredo Cordero, Delino DeShields représentaient la force de l'équipe et le club termina au 2e rang de la division en 1992 et en 1993.
1994 : espoir et déception
Le 12 août 1994, les Expos occupaient le premier rang de la division est de la Ligue nationale et possédaient le meilleur dossier du baseball majeur (74-40). L'équipe dirigée à ce moment par Felipe Alou détenait une avance de six parties sur les Braves d'Atlanta. Une grève mit fin aux espoirs des Expos d'accéder aux séries pour une première fois depuis 1981. Le conflit annula la balance des activités du baseball majeur jusqu'au 26 avril 1995. Pour des raisons financières, l'équipe dut se débarrasser des vedettes Larry Walker, John Wetteland, Marquis Grissom et Ken Hill. Cette date est maintenant reconnue comme celle de la mort des Expos de Montréal, puisque les Expos ne se relèveront plus jamais de cette chute.
La dernière décennie
Malgré des effectifs réduits, les Expos passèrent près de créer une surprise en 1996, grâce à l'entraîneur Felipe Alou. Avec un club composé de laissés-pour-compte comme Henry Rodriguez, Mike Lansing, David Segui, F.P. Santangelo et de jeunes joueurs prometteurs comme Rondell White, Ugueth Urbina, Mike Grudzielanek et l'un des meilleurs lanceurs du baseball majeur, Pedro Martinez, le club passa près de se qualifier comme meilleur deuxième. Malheureusement, le club termina un match derrière les Dodgers de Los Angeles.
Les dernières saisons furent pénibles malgré la présence d'une vedette comme Vladimir Guerrero. Les assistances diminuaient considérablement au Stade (moins d'un million de spectateurs entre 1998 et 2004) et le club fut vendu à Jeffrey Loria en 1999. En 2001, la Ligue majeure de baseball tenta de dissoudre l'équipe, mais en prit plutôt le contrôle en 2002.
Le 29 septembre 2004 la Ligue majeure de baseball annonça officiellement le déménagement de la franchise des Expos à Washington DC pour 2005. Le même jour, les Expos jouèrent leur dernier match à domicile, perdant 9-1 contre les Marlins de la Floride, devant 31 395 spectateurs au Stade olympique. Le 3 octobre 2004, les Expos jouèrent le dernier match de leur histoire au Shea Stadium contre les Mets de New York et perdirent 8-1. Endy Chavez constituera le dernier retrait de l'histoire des Expos, un faible roulant au deuxième but. Tout avait commencé au stade Shea, en 1969. C'est dans ce même stade que tout se termina.
De 1969 à 2004, ils ont disputé 5 698 matchs et connu 2 755 victoires, mais n'ont jamais remporté le championnat mondial. Durant cette période, près de 49 millions de spectateurs ont assisté à leurs matchs à domicile.
Records de franchise
Records individuels
Au bâton
Circuits
- Vladimir Guerrero - 234
- Andre Dawson - 225
- Gary Carter - 220
- Tim Wallach - 204
- Bob Bailey - 118
- Andres Galarraga - 115
- Jose Vidro - 101
- Rondell White - 101
- Larry Parrish - 100
- Larry Walker - 99
Points produits
- Tim Wallach - 905
- Andre Dawson - 838
- Gary Carter - 823
- Vladimir Guerrero - 702
- Tim Raines - 556
- Andres Galarraga - 473
- Jose Vidro - 471
- Bob Bailey - 466
- Larry Parrish - 444
- Hubie Brooks - 390
Moyenne au bâton
- Vladimir Guerrero - .323
- Jose Vidro - .304
- Tim Raines - .301
- Rusty Staub - .295
- Rondell White - .293
- Moises Alou - .292
- Ellis Valentine - .288
- Ken Singleton - .285
- Larry Walker - .281
- Tony Perez - .281
Coups sûrs
- Tim Wallach - 1 694
- Tim Raines - 1 622
- Andre Dawson - 1 575
- Gary Carter - 1 427
- Vladimir Guerrero - 1 215
- Warren Cromartie - 1 063
- Jose Vidro - 1 061
- Andres Galarraga - 906
- Larry Parrish - 896
- Orlando Cabrera - 877
Buts volés
- Tim Raines - 635
- Marquis Grissom - 266
- Andre Dawson - 253
- Delino Deshields - 187
- Rodney Scott - 139
- Otis Nixon - 133
- Vladimir Guerrero - 123
- Larry Walker - 98
- Ron LeFlore - 97
- Mike Lansing - 96
- Mitch Webster - 96
Au monticule
Victoires- Steve Rogers - 158
- Dennis Martinez - 100
- Bryn Smith - 81
- Bill Gullickson - 72
- Steve Renko - 68
- Javier Vazquez - 64
- Jeff Fassero - 58
- Scott Sanderson - 56
- Charlie Lea - 55
- Pedro Martinez - 55
Parties sauvegardées
- Jeff Reardon - 152
- Ugueth Urbina - 125
- Mel Rojas - 109
- John Wetteland - 105
- Tim Burke - 101
- Mike Marshall - 75
- Woodie Fryman - 52
- Rocky Biddle - 45
- Dale Murray - 33
- Elias Sosa - 30
Moyenne de points mérités
- Tim Burke - 2.61
- Jeff Reardon - 2.84
- Ken Hill - 3.04
- Dennis Martinez - 3.06
- Pedro Martinez - 3.06
- Dan Schatzeder - 3.09
- Mel Rojas - 3.11
- Steve Rogers - 3.17
- Jeff Fassero - 3.20
- Woodie Fryman - 3.24
Retraits au bâton
- Steve Rogers - 1 621
- Javier Vazquez - 1 076
- Dennis Martinez - 973
- Pedro Martinez - 843
- Bryn Smith - 838
- Bill Stoneman - 831
- Steve Renko - 810
- Jeff Fassero - 750
- Bill Gullickson - 678
- Scott Sanderson - 603
Records collectifs
Trophées et honneurs individuels
Les Expos au Temple de la renommée
- Gary Carter : receveur, a joué pour les Expos de 1974 à 1984 ainsi qu'en 1992. Élu au Temple en 2003. Ayant aussi longtemps évolué pour les Mets de New York, il a choisi de porter la casquette des Expos sur les photos officielles du Temple de la renommée,Gary Carter et Andre Dawson sont les seuls anciens membres de l'équipe montréalaise à porter les couleurs du club au Panthéon du baseball.
- Andre Dawson, voltigeur de droite, a joué pour les Expos de 1976 à 1986. Élu au Temple en 2010.
- Tony Perez, premier-but, a joué pour les Expos de 1977 à 1979. Élu au Temple en 2000.
- Frank Robinson, gérant des Expos de 2002 à 2004. Avait été élu au Temple en 1982 à l'issue de sa carrière comme joueur dans les Ligues majeures.
- Dick Williams, gérant des Expos de 1977 à 1981. Élu au Temple à la fin de 2007 et intronisé officiellement en 2008.
Numéros retirés
- 8 : Gary Carter
- 10 : Andre Dawson et Rusty Staub
- 30 : Tim Raines
- 42 : Jackie Robinson (retiré par la ligue)
Autres trophées et honneurs
- Trophée Cy Young
- Pedro Martínez (1997)
- Recrue de l'année
- Carl Morton (1970)
- Andre Dawson (1977)
- Gérant de l'année
(remis depuis 1983)- Buck Rodgers (1987)
- Felipe Alou (1994)
- Gant doré
- Receveur : Gary Carter (1980, 1981, 1982)
- Premier but : Mike Jorgensen (1973), Andrés Galarraga (1989, 1990)
- Troisième but : Tim Wallach (1985, 1988, 1990)
- Arrêt-court : Orlando Cabrera (2001)
- Champ extérieur : Ellis Valentine (1978), Andre Dawson (1980 à 1985),
Larry Walker (1992, 1993), Marquis Grissom (1993, 1994)
- Bâton d'argent (décerné depuis 1980) :
- Lanceur : Liván Hernández (2004)
- Receveur : Gary Carter (1981, 1982, 1984)
- Premier but : Al Oliver (1982), Andrés Galarraga (1988)
- Deuxième but : José Vidro (2003)
- Troisième but : Tim Wallach (1985, 1987)
- Arrêt-court : Hubie Brooks (1985, 1986), Wil Cordero (1994)
- Champ extérieur : Andre Dawson (1980, 1981, 1983), Tim Raines (1986),
Larry Walker (1992), Moisés Alou (1994), Vladimir Guerrero (1999, 2000, 2002)
- Joueur par excellence du match des étoiles
- Gary Carter (1981 à Cleveland et 1984 à San Francisco)
- Tim Raines (1987 à Oakland)
- Joueur du mois
- Gary Carter, septembre 1980
- Tim Wallach, mai 1982
- Al Oliver, juin 1982
- Andre Dawson, juin 1983
- Hubie Brooks, mai 1986
- Vladimir Guerrero, juillet 1998, août 1999, avril 2000, avril 2002, août 2003
- Lanceur du mois
(honneur décerné depuis 1975)- Ross Grimsley, avril 1978
- Charlie Lea, mai 1981
- Steve Rogers, avril 1982
- Jeff Reardon, mai 1986
- Floyd Youmans, juillet 1987
- Pascual Pérez, septembre 1987
- Mark Langston, juillet 1989
- Dennis Martinez, juillet 1991, août 1992
- Chris Nabholz, septembre 1991
- Ken Hill, avril 1993
- John Wetteland, septembre 1993
- Jeff Fassero, juin 1996, juillet 1996
- Pedro Martínez, août 1997
- Javier Vázquez, août 2001
- Liván Hernández, juillet 2003
- Recrue du mois
(honneur décerné depuis 2001)- Endy Chávez, septembre 2002
- Terrmel Sledge, mai 2004
- Joueur de la semaine
- Liván Hernández, 7 au 13 juillet 2003
- Vladimir Guerrero, 25 au 30 août 2003
- Nick Johnson, 8 au 15 août 2004
- Tony Batista, 13 au 19 septembre 2004
Les joueurs
Article détaillé : Liste des joueurs des Expos de Montréal.Gérants
Liste complète et statistiques des gérants des Expos de Montréal :
Années Gérant Fiche en saison régulière Matchs Victoires Défaites % Vic. 1969-1975 Gene Mauch 1 127 499 627 ,443 [5] 1976 Karl Kuehl 128 43 85 ,336 [6] 1976 Charlie Fox 34 12 22 ,353 [7] 1977-1981 Dick Williams 727 380 347 ,523 [8] 1981-1982, 1984 Jim Fanning 219 116 103 ,530 [9] 1983-1984 Bill Virdon 294 146 147 ,498 [10] 1985-1991 Buck Rodgers 1 020 520 499 ,510 [11] 1991-1992 Tom Runnells 149 68 81 ,456 [12] 1992-2001 Felipe Alou 1 408 691 717 ,491 [13] 2001 Jeff Torborg 109 47 62 ,431 [14] 2002-2004 Frank Robinson 486 233 253 ,479 [15] Propriétaires
- Charles Bronfman (1969-1991)
- Claude Brochu (1991-1999)
- Jeffrey Loria (1999-2002)
- Baseball majeur (2002-2004)
Mascottes
Article détaillé : Youppi!.En 1978, peu après leur arrivée au Stade Olympique, les Expos suivent l'exemple déjà concluant des Padres de San Diego et des Phillies de Philadelphie, deux clubs ayant présenté à leur public, quelques années plus tôt, des mascottes devenues très populaires : le Chicken (en) et Phillie Phanatic (en), respectivement. Le public montréalais voit donc apparaître dans les estrades du Stade Olympique un personnage futuriste : Souki. La première mascotte des Expos aurait été inspirée par les jeunes enfants du propriétaires Charles Bronfman, fans de l'univers tout nouveau de Star Wars[16]. L'entrée en scène de Souki est loin d'être un succès : le longiline personnage, sorte d'astronaute en uniforme des Expos avec une tête démesurée en forme de balle de baseball, n'est pas du tout populaire et terrorise même les enfants[16]. Il est vite relégué aux oubliettes.
C'est ainsi qu'apparaît, pour la première fois en mai 1979, Youppi!. Le gros personnage orange est un coup de génie de la part de la division marketing des Expos de Montréal. Il leur est d'une utilité remarquable lors des diverses promotions à l'extérieur du Stade et lors d'activités charitables[17]. Durant les matchs, les pitreries de Youppi! et surtout son habitude de se moquer des arbitres lui causent certains problèmes. Il était notamment détesté par le président du club, John McHale, qui n'appréciait guère la présence de mascottes dans les stades de baseball[18]. Le 23 août 1989, Youppi! devient la première mascotte en Amérique du Nord à être expulsé d'un match de sport professionnel : le gérant des Dodgers de Los Angeles, Tommy Lasorda, se plaint que les cabrioles que la mascotte des Expos fait sur l'abri des joueurs de son équipe ennuient ses troupes, et l'arbitre ordonne à Youppi! de quitter les abords du terrain[19].
La création de Youppi! est attribuée à Roger D. Landry, à l'époque responsable du marketing de l'équipe, qui aurait trouvé le nom du personnage avec le concours de Rodger Brulotte[20].
Youppi! demeure la mascotte des Expos de Montréal jusqu'au tout dernier match local, le 29 septembre 2004. L'apparence de la mascotte est toujours demeurée la même durant les années d'existence des Expos, hormis la chemise et la casquette, qui ont été adaptées lorsque l'équipe a changé ses uniformes en 1992. Considérée comme partie de l'héritage sportif québécois[21], la mascotte ne suit pas la franchise à Washington en 2005. Elle devient finalement à partir de la saison 2005-2006 de la Ligue nationale de hockey la mascotte des Canadiens de Montréal. En plus d'être la première mascotte de cette franchise centenaire, Youppi! est la première mascotte du sport canadien et nord-américain à passer d'une ligue professionnelle à une autre[22].
Youppi! fait partie du musée du Temple de la renommée du baseball à Cooperstown, New York, où il rejoint le San Diego Chicken et Philly Phanatic[réf. nécessaire].
Radiodiffusion et télédiffusion
- Radio-Canada (1969 à 1999)
- CBC (1969 à 1988)
- TSN (1984 à 1999, 2001)
- CTV (1989 à 1993)
- RDS (1989 à 1999, 2001 à 2004)
- TQS (1995 à 1998)
- Score (2004)
- CKLM (1969 à 1971)
- CKAC (1972 à 2003)
- 98,5 (2004)
Exploits
- Le 14 avril 1969, Mack Jones frappe un circuit de trois points et un triple de deux points pour permettre aux Expos de gagner leur premier match au Parc Jarry contre les Cardinals de St-Louis. Jones a ainsi frappé le premier circuit hors des États-Unis.
- Dennis Martinez a lancé la seule partie parfaite dans l'histoire des Expos le 28 juillet 1991 contre les Dodgers de Los Angeles.
- Les lanceurs Bill Stoneman (17 avril 1969 et 2 octobre 1972) et Charlie Lea (10 mai 1981) ont lancé des matchs sans point ni coup sûr.
Résultats par saison, assistances et joueurs de l'année
Catégories :- Sport à Montréal
- Expos de Montréal
Wikimedia Foundation. 2010.