- Eau Du Robinet
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Eau du robinet
L'eau du robinet, ou eau de distribution, est une eau potable distribuée par un réseau de canalisation depuis le captage jusqu’aux utilisateurs finaux (ménages, entreprises, bâtiments publics, etc.) en passant notamment par un centre d'antimicrobe, un ou plusieurs réservoirs (dont, parfois, le château d'eau), etc.
La qualité de l’eau du robinet est très règlementée et soumise à de nombreux contrôles sanitaires. Elle provient le plus souvent d’une nappe phréatique ou d’une rivière et subit de nombreux traitements avant d’arriver au consommateur. Il s'agit du circuit de l'eau, qui suppose une véritable transformation de la ressource et tout un service de la distribution de l'eau.
Sommaire
Production d'eau du robinet
Les techniques de production d’eau varient énormément en fonction des particularités liées aux origines de la ressource : présence d’une nappe ou d’un cours d’eau, nature des sols, proximité de zones agricoles, présence de sites industriels très pollués[1]… Chaque situation demandera la mise en œuvre de techniques spécifiques, plus ou moins couteuses, qui expliquent notamment, l’impossibilité de définir un tarif unique sur l’ensemble du territoire mais également la difficulté d’établir un comparatif viable des tarifs pratiqué
Chlore
Lors du traitement de l’eau, une quantité variable d’hypochlorite de sodium (voir : eau de Javel) est ajoutée afin de limiter les risques de développement bactérien ou d’attaque bactériologique terroriste. La quantité d’hypochlorite ajoutée va croissant avec la distance entre le centre de traitement et l’utilisateur final[réf. nécessaire].
Astuce : Dans des zones où le goût chloré de l’eau est important, il est possible de le faire disparaitre en la laissant reposer pendant une heure dans une carafe ouverte.
Goûteur d’eau
Il n’existe pas de règlementation précise sur les paramètres de « confort » de l’eau : aspect, goût, odeur, … L’expertise se développe dans les laboratoires, principalement des sociétés de production et de distribution d’eau. Les méthodes relèvent de l’analyse des traces et l’utilisation de technologies de pointe, telles que le nez électronique capable de détecter des goûts et odeurs infimes ou volatiles. Une technologie également utilisée dans le secteur agro-alimentaire (café, champagnes, …)
Les goûteurs d’eau professionnels, « les palais les plus fins » sont capables de qualifier les goûts et odeurs de manière à les caractériser et pouvoir par la suite ajuster les réglages des usines.
Non buveurs, non fumeurs, les goûteurs d’eau sont à l’eau potable ce que sont les nez au parfum : de véritables agents de renseignement.
Les dix astuces et bons conseils du dégustateur d’eau du robinet :
- Laissez couler l’eau jusqu’à ce qu’elle soit fraîche avant de la boire.
- Laissez l’eau s’aérer quelques minutes dans votre verre ou votre carafe.
- Protégez l’eau dans une bouteille ou carafe fermée par un bouchon ou film plastique.
- Ne gardez pas votre eau plus d’une journée dans une bouteille ou carafe. Changez-la.
- Rincez votre bouteille ou carafe à chaque utilisation.
- Nettoyez régulièrement votre carafe avec de l’eau vinaigrée et du sel ; rincez bien.
- N’utilisez jamais le robinet d’eau chaude pour préparer vos boissons ou faire la cuisine. Faites chauffer l’eau froide.
- Changez régulièrement vos glaçons.
- Faites preuve d’imagination pour agrémenter le plaisir de boire l’eau.
Polémique
Le 23 juin 2009 dans Le Parisien, le docteur David Servan-Schreiber, associé au WWF, déclenche une polémique en déclarant que boire de l'eau du robinet est potentiellement dangereux, en particulier pour les malades du cancer[2]. L'UFC-Que choisir soupçonne cette campagne de chercher à relancer le marché de l'eau en bouteille dont les ventes chutent depuis quelques années, et relève qu'elle « passe curieusement de la qualité de la ressource en eau, fort dégradée [...] à celle de l'eau au robinet, comme s'il n'y avait ni stations de traitement pour la rendre potable ni contrôles »[3].
Le ministère de la Santé et des Sports a mis en ligne les analyses d'eau effectuées en 2009 dans toutes les communes françaises[4]. Ces relevés comportent de nombreux paramètres, comme le pH et la conductance mais ignorent curieusement le potentiel redox, pour lequel aucune norme européenne n'a encore été fixée. Le chlore oxyde l'eau (en retire des électrons), de sorte que les trois paramètres précédents -sur lesquels est fondée la thèse de la bioélectronique- permettent de considérer que la plupart des eaux distribuées ne sont pas conformes aux critères physico-chimiques de cette thèse, non réfutée à ce jour.
Par ailleurs, la teneur de certaines eaux communales en aluminium montre que de nombreux réseaux sont encore floculés à l'aluminium, fortement soupçonné de favoriser la maladie d'Alzheimer[5]. La ville de Paris a déjà renoncé à ce procédé et flocule aux sels ferriques. Se pose enfin le problème de la minéralisation des eaux: faut-il boire une eau pure (résistive) ou une eau chargée en électrolytes? Les travaux du professeur Yann Olivaux et de son équipe de recherche tendent à montrer que ce choix est celui de l'hydratation ou de la minéralisation des cellules de l'organisme. Grosso modo, la minéralisation est normalement assurée par les aliments et l'hydratation par l'eau de boisson[6]. Cette eau passe par des canaux nanométriques (appelés aquaporines), ce qui implique logiquement le choix d'eaux très peu minéralisées (moins de 100 mg par litre d'après la bioélectronique). Une synthèse objective de ces divers problèmes est disponible en ligne[7].
Liste des interdictions relatives à la consommation de l’eau du robinet en France
Ces interdictions font suite à des pollutions diverses analysées dans l’eau (bactéries, microbes, engrais…).
2009- 6 juillet 2009 : Alsace, des analyses d'eau réalisées dans le cadre du contrôle sanitaire réglementaire ont mis en évidence, une dégradation de la qualité bactériologique de l'eau au niveau du réservoir de Chalmont et en distribution dans tout le village. La contamination, due à des germes d'origine fécale (entérocoques et E. coli), rend l'eau impropre à la consommation[8].
- 12 juin 2009 : Gironde, 2 jours sans eau potable. La Lyonnaise des Eaux a conseillé à 35.000 abonnés de l’agglomération bordelaise de ne pas boire l’eau du robinet, ni de l’utiliser pour la préparation des aliments. Cet avertissement concerne les communes d’Eysines, Bruges, Le Bouscat, Mérignac et Bordeaux-Caudéran. C'est un additif de produits pétroliers et de biocarburants, l'ETBE, qui est à l'origine de la pollution[9].
2008
- 3 décembre 2008 : Normandie[10] 7 jours sans eau potable : Depuis le mercredi 3 décembre, les communes de Cailleville, Néville et la zone du Plateau Ouest de Saint-Valery-en-Caux sont privées d'eau potable pour cause de turbidité constatée dans le réseau. Selon Jacky Héloury, maire de Néville, conseiller général du canton de Saint-Valery-en-Caux et ancien président du Syndicat d'assainissement et d'eau potable de Cailleville-Néville : « C'est une très longue histoire… »
- 3 décembre 2008 : Saint Cannat [11] Saint Cannat privé d'eau potable : Une pollution aux hydrocarbures de la source du Touron rend, depuis mercredi soir, impropre à la consommation l'eau du robinet pour près de 4000 habitants de Saint-Cannat. Vers 21h, plusieurs habitants ont signalé à la SPDE, filiale de la Société des eaux de Marseille, une odeur suspecte. Et pour certains, c'est la tisane qui avait un goût bizarre. Des agents dépêchés sur la place dans la soirée ont conclu "au nez" - les analyses confirmeront plus en détail- que la source était polluée.
- 22 novembre 2008 : Orne[12] L'eau impropre à la consommation aux Aspres : Les Aspres et huit autres communes alentour se seraient bien passées de cette pollution. Depuis samedi, l'eau du robinet est impropre à la consommation. La préfecture de l'Orne indiquait que la pollution provenait des solvants, de la peinture ou des insecticides. « Même s'il n'y a pas de toxicité aiguë pour la population, les concentrations relevées sont très supérieures à la normale. » L'eau du robinet reste donc interdite à la consommation aux Aspres, à Auguaise, La Chapelle-Viel, Bonsmoulin, Bonnefoi, La Ferrière-aux-Doyens, Saint-Aquilin-de-Corbion, Les Genettes et Brethel.
- 5 novembre 2008 : Ariège [13] La Dépêche : Foix. Pollution du réseau : Trois quartiers privés d'eau potable : Les habitants des quartiers du Cussol, de Cadirac et de Montgauzy ont trouvé un mot de la mairie dans leur boîte à lettres, leur déconseillant de boire l'eau du robinet. En fin de journée un autre courrier déclarait l'eau impropre à la consommation. Le réseau d'eau en provenance du Prat d'Albis était pollué par des éléments organiques. Selon Patrick Gauthié, directeur des services techniques, responsable de la régie des eaux, ce sont les pluies abondantes de ces derniers jours qui sont responsables de cette pollution temporaire. La pluie a lessivé des particules dans le captage et l'on a retrouvé des coliformes fécaux dans l'eau
- 11 octobre 2008 : Antibes [14] Ecole Sainte-Marie : la présence d'une bactérie dans l'eau confirmée : La présence de bactéries pathogènes dans les canalisations de l'école Sainte-Marie, pourrait être à l'origine de l'intoxication de 60 élèves. C'est ce qui ressort, en effet, des dernières analyses effectuées à la demande de la municipalité d'Antibes, par la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales. Il a été décelé, après deux analyses sur 100 ml d'eau du robinet de l'école, la présence de deux « pseudomonas æruginosa ». Il s'agit là d'un germe hospitalier responsable d'infections nosocomiales, qui se rencontre aussi chez les personnes atteintes de mucoviscidose.
- 6 octobre 2008 : Champagne Ardennes [15] L'Union : Le 6 octobre dernier, la DDASS a effectué une analyse de l'eau à Rouvroy-sur-Audry, celle-ci s'est avérée non conforme. Depuis, les habitants sont donc privés d'eau potable : « On a, c'est vrai, un problème de qualité d'eau, commente le maire Claude Tanton. L'analyse a eu lieu le 6 octobre, on a été prévenus le 9 octobre par téléphone, aussitôt nous avons distribué des bulletins dans les maisons pour informer la population. A la réception de l'analyse du laboratoire, nous avons purgé le réseau, augmenté le taux de javel. »
- 4 octobre 2008 : Montreuil [16] Montreuil : Près de 2 000 habitants privés d'eau potable : Les habitants des communes d'Attin, Beutin, Bréxent-Énocq, Frencq, Longvilliers, Maresville et Tubersent sont invités à ne pas consommer l'eau du robinet. En cause, une pollution dite « fécale ». Un prélèvement réalisé mardi à Attin a révélé la présence de bactéries dans le réseau d'eau du syndicat intercommunal de Beutin. Dès jeudi soir, la DDASS (direction départementale des affaires sanitaires sociales) a lancé une alerte à la pollution microbiologique. Les sept communes rattachées au réseau d'eau du syndicat ont organisé une distribution d'eau.
- 22 août 2008 : Montreuil [17] Pollution de l'eau en pays Montreuillois : La DDASS a relevé des pollutions dans les canalisations de plusieurs villages du pays montreuillois. Le Syndicat des eaux de Widehem-Cormont invite ses usagers à ne pas boire l'eau du robinet. Les bouteilles d'eau ont été distribuées en priorité aux personnes âgées et aux familles avec enfants.
- 21 août 2008 : Lot[18] L'eau impropre à la consommation dans le Lot : dans la journée du 21 août les habitants de Cactus ont été priés de ne plus boire l'eau du robinet. Les dernières analyses de l'eau étaient mauvaises. "Nous l'avons su avec 24 heures de retard" déplore le premier magistrat. Les analyses ont montré, qu'il y avait trop de chlore et que des bactéries commençaient à se développer.
- 13 août 2008 : Corse[19] : Eau polluée sur l'île de Beauté : Selon la DDASS, la qualité bactériologique de l'eau est insuffisante, voire mauvaise ou très mauvaise pour 17 % de la population corse vivant dans l'intérieur de l'île, soit 46 000 personnes qui ne disposent pas régulièrement d'eau potable. D'après les dernières évaluations techniques, l'eau n'est pas conforme aux normes bactériologiques de manière permanente, dans plus de 200 communes insulaires. L'eau présente de nombreux micro-organismes, en l'occurrence des virus, bactéries et parasites dont certains peuvent être pathogènes pour l'homme.
- 29 juillet 2008 : La Réunion[20] : Suite aux résultats d’analyses effectués par la DRASS. Le préfet recommande aux abonnés des réseaux concernés de ne pas consommer l’eau du robinet pour les usages alimentaires (boisson, lavage des aliments, lavage des dents).
- 19 juillet 2008 : Sainte-Enimie : La résurgence de la Burle qui alimente tout le village en eau potable (soit entre 800 et 1000 personnes) est polluée par de mystérieux hydrocarbures. Un arrêté municipal a immédiatement été pris par le maire de la ville pour interdire la consommation d’eau du robinet. Une enquête est ouverte pour connaître l’origine de cette polution. CF PDF envoyé par la cliente.
- 12 juillet 2008 : Somme[21] : Les villages d’Ognolles et de Solente dans la Somme ont été privés d’eau potable après la découverte d’une bactérie du nom d'entérocoque. Cousin éloigné des streptocoques, cette bactérie retrouvée dans l'eau de consommation indique le plus souvent une pollution d'origine fécale.
- 8 juillet 2008 : Vaucluse et Drôme[22] : Dans la nuit du 8 juillet suite à un rejet d’uranium sur le site de la société SOCATRI à Bollène, les préfets de la Drôme et du Vaucluse ont interdit à la population via un arrêté municipal, la consommation d’eau potable issue des captages privés.
- 1er juin 2008 : Uzès[23] : Suite aux intempéries, le taux de turbidité (Densité des particules en suspension) de l'eau a été évalué entre 10 et 11 ntu. Soit un taux largement au-dessus de la norme (inférieure à 2 ntu). Dans ce contexte, la municipalité a pris un arrêté interdisant la consommation d’eau potable.
2007
- 4 juillet 2007 : Alençon[24] : En raison d'une pollution de la Sarthe, l'eau du robinet est impropre à la consommation dans la communauté urbaine d'Alençon. La rivière a été polluée par 10 000 litres d'engrais liquides provenant de la société Lalande à Coulonges-sur-Sarthe. Des bouteilles d'eau ont été distribuées pour subvenir aux besoins de la population. Par arrêté préfectoral, le Préfet de l’Orne a interdit à partir de mercredi 4 juillet à 18 h 00, les usages alimentaires de l’eau: boire, cuisiner, se brosser les dents. Cette interdiction a été levée le 7 juillet à 15 heures.
- 10 décembre 2007 : Rouen[25] : La Direction des Affaires Sanitaires et Sociales de Seine Maritime fait savoir par voie de communiqué, qu’au vue des résultats des analyses réalisées, 6 collectivités regroupant 24 communes en totalité et 25 en partie (soit 37 700 habitants environs) distribuent une eau impropre à la consommation. La population de ces secteurs est donc inviter à ne pas consommer de l’eau du robinet jusqu’à nouvel ordre.
2006
- 1er juin 2006 : Mantes[26] : L’eau du robinet polluée à l’atzarine à Mantes ! les molécules d’atrazine et ses métabolites (résultat des transformations chimiques qui se produisent quand l’atrazine est lâchée dans l’environnement) sont toujours présentes dans le sol et donc dans les nappes phréatiques qui alimentent le réseau d’eau potable.
- 20 mars 2006 : Gers – Auch[27] : Suite à un dysfonctionnement de la station de traitement de l’eau potable de Montégut-Arros, la préfecture du Gers n’est plus en mesure de garantir la qualité microbiologique de l’eau du robinet et interdit par arrêté préfectoral, les usages de cette eau pour la boisson, la préparation des aliments et le lavage de dents.
2005
- Seine et Marne[28] : Les pollutions observées portent sur des traces de pesticides, essentiellement agricoles, de nitrates, de sélénium et de fluorures. La situation concerne environ la moitié du département, qui compte en tout 514 communes. Dans 82 de ces communes, "il y a même des restrictions d'usage pour certaines couches de la population comme les enfants et les femmes enceintes", a ajouté la DDASS.
- 7 décembre 2005 : Norville[29] : En raison des fortes pluies le réseau public de la commune de Norville, hameau de Cantepie, qui concerne environ 150 habitants, s’avère distribuer une eau colorée ou trouble. Ce phénomène pouvant être associé à une contamination bactérienne, il a été recommandé de ne pas boire l’eau du robinet jusqu’à nouvel ordre.
- 1er avril 2005 : Nièvre[30] : Suite à la parution d'une nouvelle réglementation sur l'eau potable, différents réseaux d'eau ont été concernés par une mesure d'interdiction de l'eau à la consommation étant donné les teneurs en arsenic, plomb ou fluor retrouvées.
Aspects environnementaux
La consommation alimentaire d’eau du robinet en lieu et place de bouteilles permet de diminuer la pression sur l’environnement grâce, notamment, à la suppression de déchets et de transports routiers.
Le traitement de l’eau est très lourd et coûteux lorsque la zone de captage se situe dans une région très polluée, notamment là où est pratiquée une agriculture intensive, de par l’épandage d’engrais et pesticides et à cause des déjections des animaux d’élevage.
Les traitements de l’eau du robinet ont intéressé les industriels qui mettent en distribution des purificateurs et filtres capables d’éliminer le chlore, les pesticides, les métaux lourds, le calcaire. Ce dernier représente pourtant, dans l’eau de boisson, une source importante de calcium.
L’eau du robinet étant également utilisée pour des usages non alimentaires, on peut considérer comme un gaspillage le traitement poussé de l’eau lorsqu’elle ne sert qu’à la lessive, au nettoyage, à la chasse des toilettes ou à l’arrosage des plantes. Dans certains lieux (par exemple à Cambridge), un double réseau de distribution d’eau est en place, dont l’un distribue de l’eau non potable. Il est également possible de récupérer de l’eau de pluie pour les usages non alimentaires.
Pour économiser de l’eau, ou mieux l’utiliser, lorsque par exemple on se lave les mains, ou qu’on lave la vaisselle, ou bien qu’on prend une douche, c’est la fréquence du geste qui compte, pas le débit de l’eau.
Lorsqu’on se lave les mains, il suffit que les mains soient à peine humides et ne pas abuser du savon. C’est la vitesse et ou la fréquence des frottements des mains qui compte. En rinçant les mains, le débit de l’eau doit être faible tout en continuant à frotter les mains.
L’eau du robinet provient souvent d’un captage en profondeur dans une nappe phréatique qui est la conséquence de l’accumulation des eaux de pluie dans les sous-sols argileux.
Il est important de préserver l’environnement autour de ces nappes pour éviter la contamination de l’eau ,dans le cas de culture ou d’élevage en surface, par des polluants comme le nitrate ou par une pollution industrielle volontaire.
En France, la ville de Mulhouse a racheté les terrains situés dans les zones de captage de l’eau pour améliorer la qualité de l'eau de robinet distribuée aux habitants, au point que cette eau fut classée eau de source.
Traitement de l'eau
- L'eau est ammenée dans un tuyau de prise d'eau
- On y ajoute des produits chimiques. Le chlore sert à la désinfection. L'alun se fixe aux matières en suspension et à la plupart des bactéries.
- Les solides se déposent au fond d'un bassin de décantation.
- L'eau passe à travers des couches de sables, de gravier et de charbon activé. Ces couches filtrent les particules en suspension et rendent l'eau lipide.
- On ajoute de l'ozone et du chlore pour tuer les germes qui restent. Finalement on ajuste le PH et on met des fluorures pour prévenir les caries dentaires.
- L'eau potable est distribuée dans les maisons et les entreprise par des conduits souterrains.
Notes et références
- ↑ « D'où vient l'eau de nos robinets ? »
- ↑ « "Malades du cancer, ne buvez pas l’eau du robinet" », Le Parisien, 23 juin 2009.
- ↑ « Halte à l'intox », Que Choisir, no 473, septembre 2009, page 5.
- ↑ Résultats du contrôle sanitaire de la qualité de l’eau potable sur sante-sports.gouv.fr, 27 mai 2009
- ↑ Eau, aluminium et Alzheimer sur notre-planete.info, 22 février 2008
- ↑ Yann Olivaux, « Les procédés de structuration de l'eau (PSE) » sur b-harmony.com
- ↑ Faut-il boire une eau minéralisée ou une eau pure ?
- ↑ Lièpvre : pollution de l'eau sur France3.fr, 23 juillet 2009
- ↑ Gironde, l'eau du robinet polluée sur m6info.fr, 11
- ↑ [1], France Normandie, 03/12/2008
- ↑ [2], La Provence, 03/12/2008
- ↑ [3], Ouest France, 22/11/2008
- ↑ [4], Foix, 05/11/2008
- ↑ [5], Nice Matin, 11/10/2008
- ↑ [6], Rouvroy sur Audry, 06/10/2008
- ↑ [7], Montreuil, 04/10/2008
- ↑ [8], La Voix du Nord, 23/08/2008
- ↑ [9], La Dépêche, 21/08/2008
- ↑ [10], Corse Matin, 13/08/2008
- ↑ [11],L’eau impropre à la consommation dans trois communes de la Réunion
- ↑ [12],Deux villages privés d'eau potable dans la somme
- ↑ [13], Arrêté municipal lié à l'affaire Tricastin
- ↑ [14], Pollution de l'eau à Uzès
- ↑ [15],L'eau du robinet impropre à la consommation à Alençon
- ↑ [16], Arrêté municipal de consommation d'eau à Rouen
- ↑ [17], L’eau du robinet polluée à l’atrazine à Mantes
- ↑ [18], AVIS D’INTERDICTION DE CONSOMMATION D’EAU DE ROBINET à Auch
- ↑ [19], Inquiétudes sur l'eau potable en Seine et Marne
- ↑ [20], Interdiction de consommer l’eau du réseau public à Norville
- ↑ [21], Evolution des normes pour les teneurs en arsenic, plomb, et fluor dans les eaux destinées à la consommation humaine dans la Nièvre
Voir aussi
Bibliographie
- Eau à tous les étages. L’aventure de l’eau à domicile à travers l’histoire de la Compagnie Générale des Eaux, Liliane Franck, 1999, éditions L.Franck.
Liens externes
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