- Direct matin plus
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Direct Matin Plus
Direct Matin Plus {{{nomorigine}}} Pays France Langue(s) Français Périodicité Quotidienne Format Demi-berlinois Genre Généraliste Diffusion 400 000 à Paris ex. (02/2007) Date de fondation 2007 Ville d’édition Paris, Lyon, Bordeaux, Lille, Marseille, Bretagne Directeur de la rédaction Serge Nedjar Propriétaire Bolloré médias
Sofiprom
Société éditrice du MondeISSN - Direct Matin Plus Direct Matin Plus (MatinPlus jusqu'en 2008) est un quotidien gratuit existant uniquement en France. Le journal a été lancé en Île-de-France le mardi 6 février 2007. Matin Direct, News plus et Paris Plus avaient également été proposés comme nom du journal.
Ce « journal du matin » est en concurrence avec Metro et 20 minutes, journaux gratuits distribués le matin en Île-de-France. Direct Soir, journal gratuit distribué le soir et appartenant au groupe Bolloré, n’est pas visé par ce nouveau produit. Il est distribué à 400 000 exemplaires en Ile-de-France, et à plus d'un million en France.
MatinPlus est édité conjointement par le groupe de presse La Vie-Le Monde (Le Monde) et Bolloré (Direct 8, Direct Soir, Havas), par le biais de ses filiales Bolloré médias et Sofiprom. La société MatinPlus SA est détenue par le groupe Bolloré à 70 % du capital, Le Monde possède 30 % mais a la possibilité de remonter à 50 %.
C'est la tête de pont parisienne du réseau VillePlus produit en association avec Le Midi libre, Le Progrès, La Provence, Sud-Ouest et La Voix du Nord. Proposant ainsi des quotidiens gratuits à Montpellier (Montpellierplus), Lyon (Lyonplus), Marseille (Marseilleplus), Bordeaux (Bordeaux 7) et Lille (Lilleplus).
Le groupe Bolloré étant installé à Quimper depuis 1822, une version Bretagneplus y a vu le jour. Diffusée dans cinq grandes villes bretonnes (dont Nantes), elle ajoute au contenu de Direct Matin Plus deux pages régionales.
Il est au format « demi-berlinois », ce qui lui permet d'être plus facilement transportable, particulièrement dans les transports en commun où se situent la plupart de ses points de distribution. Son nom est devenu Direct Matin Plus au début de l'année 2008, afin de se rapprocher de Direct Soir.
Les deux titres gratuits Direct Matin Plus et Direct Soir sont déficitaires : 40 millions d'euros en 2007 et 25 millions prévus pour 2008[1].
Sommaire
Contenu rédactionnel
Il dispose d'une pagination de 28 pages, pouvant passer à 32 selon le nombre de pages de publicité vendues. Le contenu de MatinPlus repose sur la publication de photographies d’actualité en couleur accompagnées de légendes et d’articles courts fournis par les journalistes rédacteurs de Matin Plus. Un cahier d’environ quatre pages est composé d’articles de fond fournis par la rédaction du quotidien Le Monde, et un article issu de Courrier International. Découpé en cahiers thématiques (Monde, France, Sports…), le journal propose également des pages de jeux, une partie des programmes de certaines chaînes de télévision ou encore des recettes de cuisine.
Rédaction
Le journal dispose d'une rédaction propre. Quatre articles par jour sont fournis par des journalistes du Monde et de Courrier International. Les principales actualités sont développées par environ 20 journalistes. Les articles sont organisés en différentes rubriques :
- l'actualité en Île de France
- l'actualité en France
- l'actualité dans le Monde
- Sport
- Culture
- Télé, ciné, Net
L'équipe rédactionnelle de Matin Plus est composée de journalistes travaillant, dans leur majorité, uniquement sur ce support. Les articles de couverture, de format plus important, sont fournis alternativement par les journalistes du Monde et de Matin Plus. Les équipes de Matin Plus travaillent dans les mêmes locaux que ceux de Direct Soir, dans la tour Bolloré, à Puteaux. Toutefois, les rédactions sont séparées. Cette rédaction pourrait s'agrandir, avec le projet d'un journal payant "de qualité" annoncé par Vincent Bolloré pour 2009 ou 2010.
Le journal peut également être téléchargé directement depuis son site web, au format PDF. Mais il ne possède pas encore de version électronique.
Historique
En novembre 2006, François Bonnet rédacteur en chef des projets éditoriaux au sein de La Vie-Le Monde, en charge du projet Paris Plus, annonçait à l’Agence France-Presse qu’il démissionnait suite à des désaccords sur la ligne éditoriale du nouveau gratuit : « Je quitte le groupe Le Monde parce que je suis en désaccord total avec ce qui s'avère in fine être un projet Bolloré et non plus un projet Bolloré/Le Monde. Il s'est avéré assez rapidement que Vincent Bolloré avait son propre projet élaboré avec Jacques Séguéla », explique François Bonnet, qui décrit le nouveau journal comme une « sorte de presse d'industrie pensée et formatée pour des publicitaires où l'enjeu de l'information n'existe plus. » Toutefois la question de "l'enjeu de l'information" a rapidement fait surface dans l'histoire du jeune journal. Une première fois, le 25 mai 2007, Bolloré Média décide de censurer une article fournit par "Courrier International". L'article qui était jugé critique contre la police Française, "et nous faisons un journal neutre" a expliqué Jean-Christophe Thiéry, président de Bolloré-Média. En janvier 2009 c'est cette fois un article d'un collaborateur du Monde qui est censuré. L'article, signé Eric Nunès, expose la stratégie marketing de la RATP, notamment a travers l'utilisation des données numériques que les usagers donnent en achetant un Passe Navigo. L'article est jugé " à charge" par la direction de Direct Matin plus. Direct Matin plus a par ailleurs un accord commercial avec la RATP concernant la distribution du journal dans les stations de métro. Enfin une filiale de Bolloré (IER)[1] est spécialisé dans le transport, le contrôle d’accès et les technologies RFID utilisées par la RATP pour son Passe Navigo. Elle a parmi ses clients la RATP.
Sources
- « Matin plus sort le 6 février », article paru dans Nouvel Observateur le 30 janvier 2007.
- « Gratuit du « Monde » et Bolloré : François Bonnet jette l'éponge », article paru dans Le Figaro le 8 novembre 2006.
- « Le Monde découvre le prix de la gratuité », article de Jérôme Rivollet paru sur le site d’informations suisse Le Courrier le 11 novembre 2006.
- « Accusé de "censure", le groupe Bolloré reconnait la suppression d'un article », article du Nouvel Obs.com le 13 juin 2008.
- « Bolloré censure Le Monde», article de Augustin Scalbert paru sur le site d’informations Rue 89 le 31 janvier 2009.
Notes et références
- ↑ « Le ruineux naufrage des "gratuits" », Le Canard enchaîné, 19 novembre 2008, p. 4.
Voir aussi
Articles connexes
Lien externe
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