- Achôris
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Sommaire
Généalogie
Achôris Naissance Date inconnue Décès Date inconnue Père Père inconnu Grands-parents paternels Grand-père paternel inconnu Grand-mère paternelle inconnue Mère Mère inconnue Grands-parents maternels Grand-père maternel inconnu Grand-mère maternelle inconnue Fratrie Fratrie inconnue Achôris prétend être le petit-fils de Néphéritès Ier, et légitime ainsi son accession au trône après avoir chassé Psammouthis, lui-même usurpateur de la lignée officielle. L'ascendance d'Achôris n'est pas reconnue par les historiens et égyptologues, mais son règne ne marque pas de rupture dynastique s'inscrivant dans la dynamique initiée par le fondateur de la XXIXe dynastie. Son fils lui succédera sur le trône d'Égypte[1].
Titulature
Nom de Nesout-bity
Nom de Nesout-bity d'Achôris Hiéroglyphe
Codage ( N5 C10 W9 ) Transcription Khenem-Maât-Rê Traduction « Unit à la justice de Rê » Nom de Sa-Rê
Nom de Sa-Rê d'Achôris Hiéroglyphe
Codage ( O4:V31 E23:Z1 ) Translittération (ASCII) h.k r(w) Transcription Heker Traduction « Hakoris » Nom hellénisé
Nom grec d'Achôris Transcription Achôris (d'après Manéthon) Règne
Achôris Période Basse époque Dynastie XXIXe dynastie Prédécesseur Psammouthis Dates de règne -393 à -380 Successeur Néphéritès II Cette période est un renouveau national qui se manifeste par la reprise de grands travaux dans les temples : à Memphis, Louxor, Karnak, Médinet Habou, Tôd, Médamoud, El Kab et Éléphantine.
Un certain nombre de statues et d'objets au nom d'Achôris, comparativement beaucoup plus nombreux que ceux laissés par ses prédécesseurs, confirment cette impression. Le fait que l'on en ait retrouvé jusqu'en Phénicie indique également une reprise sur le plan international.
Guerres et conquêtes
Dès le début de son règne Achôris prend l'initiative devant la menace permanente que représente l'Empire perse qui cherche à reprendre le contrôle de l'Égypte et de ses richesses. En -390, il passe donc une alliance avec Evagoras de Salamine, roi de Chypre en exil, et Athènes ce qui repousse un temps le front, obligeant les perses à concentrer leurs efforts sur l'Asie mineure et la Grèce. L'alliance est payante. Evagoras reprend l'île de Chypre et les perses sont contenus par les efforts soutenus des égyptiens et des grecs au Moyen-Orient. Mais les perses jouent sur les dissensions entre les cités grecques en pariant sur la puissance spartiate pour affaiblir les positions athéniennes, ce qui finit par isoler Chypre et l'Égypte[2].
La paix d'Antalcidas conclue en -387 entre les belligérants grecs et Artaxerxès II change la donne. Chypre et les cités grecques d'Asie mineure tombent entre les mains du grand roi tandis que la Grèce est épargnée, gardant un semblant de liberté au profit de Sparte. Le grand roi des perses a les mains libres pour reprendre le siège de la turbulente forteresse d'Égypte.
Achôris repoussa les armées perses qui tentèrent pendant trois ans, de -385 à -383, de vaincre une Égypte beaucoup mieux organisée qu'elle n'était avant son règne. Au lieu d'être divisées, ses forces sont regroupées sous une seule autorité.
La flotte égyptienne est l'une des plus puissantes de son temps, et l'armée bénéficie de l'appui de troupes d'élite grecques, encouragées par le parti antiperse et commandées par le général athénien Chabrias qui fortifie durablement les abords de la branche pélusiaque du Nil.
Non seulement les tentatives perses se soldent par un échec, mais les égyptiens parviennent à reprendre pied au Proche-Orient.
Sépulture
Achôris Type Tombeau Emplacement Nécropole royale de Mendès ? ou à Memphis[3] Date de découverte Son tombeau n'a pas été retrouvé La tombe d'Achôris n'a pas été retrouvée à ce jour. Il est probable qu'elle soit localisée à Mendès la capitale de la dynastie, non loin de celle de Néphéritès Ier dont Achôris se déclarait le descendant. En ce cas il est probable qu'elle ait subi le même sort que celle du fondateur de la dynastie lors de la seconde invasion perse de l'Égypte.
Quoi qu'il en soit la tombe a certainement été pillée car un ouchebti au nom d'Achôris a été acquis par le musée du Louvre[4].
Notes
- C. Traunecker, p. 426-435 Cf.
- Ibidem, p. 400-401 Cf.
- Ibidem, p. 435 Selon Friedrich-Karl Kienitz ; cf.
- Les tombes royales possédaient plusieurs centaines de figurines funéraires de ce type et leurs apparitions sur le marché des antiquités sont bien souvent une preuve du pillage des sépultures
Bibliographie
- Claude Traunecker, « Essai sur l'histoire de la XXIXe dynastie », dans BIFAO, no 79, 1979.
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