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Coupe du monde de rugby à XV
Pour les articles homonymes, voir Coupe du monde de rugby.Coupe du monde de rugby à XV Création 1987 Organisateur(s) IRB Tenant du titre Afrique du Sud Plus titré(s) 2 titres : Australie et Afrique du Sud Site Web officiel www.rugbyworldcup.com Pour la compétition à venir, voir :
Coupe du monde de rugby à XV 2011modifier La Coupe du monde de rugby à XV est la plus importante des compétitions internationales de rugby à XV. Elle est organisée par l’International Rugby Board (IRB) et met aux prises des sélections nationales. Cette compétition, disputée tous les quatre ans, s’est déroulée pour la première fois en 1987, à la fois en Nouvelle-Zélande et en Australie.
Le trophée récompensant le vainqueur de cette compétition est appelé William Webb Ellis Trophy, en hommage à William Webb Ellis qui aurait inventé le rugby en 1823. En réalité, les origines du rugby sont beaucoup plus anciennes.[1]
Le titre de champion du monde de rugby à XV est détenu actuellement par l’équipe d'Afrique du Sud et sera remis en jeu lors de la Coupe du monde de rugby à XV 2011, organisée par la Nouvelle-Zélande.
Sommaire
Historique
Dès 1947, Alfred Eluère, alors président de la Fédération française de rugby (FFR), émet l'idée d'une grande compétition regroupant les équipes des hémisphères Nord et Sud. Cette idée est rejetée par l’IRB qui la juge « farfelue ».[2] Elle est reprise à la fin des années 1970 par un autre président de la FFR, Albert Ferrasse, mais elle n'est toujours pas suivie.
Le Tournoi des cinq nations est alors la seule compétition de rugby à XV qui oppose plus de deux grandes nations du rugby à XV, elle est disputée uniquement par les meilleures équipes européennes : les nations de Grande Bretagne, l'Irlande et la France. Si l'on excepte les tournois de rugby disputés pendant les Jeux olympiques d'été de 1900 à 1924, il n'existait pas de grande compétition internationale mettant aux prises les nations des hémisphères nord et sud. Le Tri-nations, qui est disputé par les trois meilleures équipes de l'hémisphère sud, n'a vu le jour qu'en 1996.
L’IRB repousse l’idée d’organiser une coupe du monde en 1983, essentiellement pour éviter que cette compétition devienne une opération commerciale et mette fin à l'amateurisme. L'Australie fait une proposition d'organisation en juin 1983, suivie quelques mois plus tard par la Nouvelle-Zélande en mars 1984. À la suite de ces deux propositions, l'IRB demande qu'une étude de faisabilité soit faite. Cette étude débute le 1er décembre 1984.[3]
L’opposition à la création de la coupe du monde venait des fédérations de rugby britanniques qui craignaient qu’elle mette un terme à l'amateurisme.[3] L'organisation d'une coupe du monde peut conduire en effet à une plus grande popularité du rugby, à plus d'échanges avec les nations de l'hémisphère Sud, à l'attraction de nombreux sponsors et donc des moyens financiers beaucoup plus importants. Les craintes des fédérations britanniques se sont d'ailleurs avérées puisque le rugby à XV est devenu un sport professionnel en 1995.[4]
En mars 1985, à Paris, l’IRB décide que le premier tournoi sera organisé conjointement par l’Australie et la Nouvelle-Zélande, durant les mois de mai et de juin 1987. L'organisation est partagée entre les deux pays car d'une part la Nouvelle-Zélande n'a pas les infrastructures suffisantes pour organiser seule la compétition, et d'autre part cette alliance est nécessaire pour que le projet soit approuvé. Le vote décisif en faveur de l’organisation de la coupe du monde de rugby est fourni par l'Afrique du Sud, bien que ce pays ne soit pas en mesure de participer, compte tenu de la politique d'apartheid qu'il pratique à cette époque.
La première édition est remportée en 1987 par l’équipe de Nouvelle-Zélande qui bat l'équipe de France en finale par 29-9.[5]
L’équipe d’Australie remporte l'édition de 1991[6] en battant l'équipe d'Angleterre en finale sur le score de 12-6. Elle remporte aussi le titre en 1999 après avoir battu la France en finale par 35-12[7].
L’équipe d'Afrique du Sud participe pour la première fois en 1995, elle remporte la coupe du monde 1995 dont elle est le pays organisateur[8]. Les Springboks (surnom de l'équipe d'Afrique du Sud) battent l'équipe de Nouvelle-Zélande en finale par 15-12. En 2007, les Springboks gagnent la coupe du monde pour la seconde fois. Ils égalent donc les Australiens au palmarès.
La première équipe de l'hémisphère nord à remporter la coupe est l'Angleterre en 2003. Elle bat l'équipe d'Australie en finale sur le score de 20-17. Elle remet son trophée en jeu en 2007, parvient jusqu'en finale et perd contre l'Afrique du Sud 15 à 6.
D'un événement sportif à popularité modérée en 1987, la compétition devient rapidement l'une des rencontres sportives majeures derrière les Jeux olympiques et la coupe du monde de football : près de 100 équipes disputent les tournois de 2003 et 2007 et plus de 3 milliards de téléspectateurs cumulés suivent les matches en 1999 et 2003.
Organisation
La coupe du monde de rugby à XV est organisée tous les quatre ans depuis 1987. Le choix d'une année de départ impaire permet de n'être en concurrence ni avec la coupe du monde de football ni avec les Jeux olympiques qui se déroulent les années paires.
La Rugby World Cup Limited (RWC Ltd.)[9] supervise l'organisation de la coupe du monde sous tous ses aspects : sportif, réglementaire, commercial et financier. Elle est dirigée par cinq directeurs, élus par le Conseil de l'IRB. Le choix du pays organisateur est fait, au moins quatre ans avant le déroulement du tournoi final[10], par un vote secret des membres de l'IRB.
Depuis sa création, toutes les éditions se sont déroulées dans des pays où le rugby à XV est un sport populaire, largement pratiqué : la Nouvelle-Zélande et l'Australie (1987), l'Angleterre (1991), l'Afrique du Sud (1995), le Pays de Galles (1999), l'Australie (2003) et la France (2007). Ce sera à nouveau le cas lors de l'édition 2011, en Nouvelle-Zélande.
La France est le pays organisateur de l’édition 2007 qui se déroule du 7 septembre au 20 octobre. La grande majorité des rencontres se dispute en France, à l’exception de quatre matchs joués au Millennium Stadium de Cardiff (Pays de Galles) et deux à Murrayfield (Écosse).[11]
La Nouvelle-Zélande est retenue pour organiser l'édition de 2011 de préférence à l'Afrique du Sud, éliminée au premier tour du vote, et au Japon, éliminé au second. La fédération d'Argentine donne le vote décisif qui permet à la Nouvelle-Zélande d'être organisatrice. Le manque de transparence de la procédure de vote a été critiqué à cette occasion mais la fédération néo-zélandaise nie que des arrangements aient eu lieu afin d'obtenir le soutien de l'Argentine.[12]
En juillet 2009, le conseil de la fédération internationale (IRB) attribue les Coupe du monde 2015 et 2019 respectivement à l'Angleterre et au Japon, pour ce dernier c'est la première fois qu'un pays asiatique accueille cet évènement[13].
Déroulement de la compétition
Articles détaillés : Coupe du monde de rugby à XV 1987, Coupe du monde de rugby à XV 1991, Coupe du monde de rugby à XV 1995, Coupe du monde de rugby à XV 1999, Coupe du monde de rugby à XV 2003 et Coupe du monde de rugby à XV 2007.Depuis l’édition de 1991, cette compétition se déroule en deux phases : une phase de qualification et un tournoi final. Lors de l’édition de 1987, les seize équipes qualifiées ont été choisies par l’IRB et par invitation.
Phase de qualification
Le nombre de places disputées pendant l'épreuve préliminaire de qualification est égal à 8 pour l'édition 1991, 7 en 1995, 16 en 1999, 12 en 2003 et 2007. Cette variation est liée d'une part à l'augmentation du nombre de sélections présentes au tournoi final à partir 1999, qui passe de 16 à 20 équipes. D'autre part le nombre de qualifiés d'office a aussi varié : si les huit équipes qui ont disputé les quarts de finale de l’édition antérieure sont généralement qualifiées automatiquement pour la phase finale, l'édition 1999 n'a accordé ce droit qu'aux trois premiers de 1995 et au pays hôte et celle de 1995 l'a étendu à l'organisateur.
La limitation du nombre d'équipes qualifiées automatiquement pour l'édition de 1999 n'a en fait rien changé puisque les huit quarts de finalistes de l'édition 1995 ont participé à la coupe du monde de 1999 et sept d'entre elles sont parvenues à nouveau en quart de finale — l'exception venant de l'Irlande battue par l'Argentine en match de barrage. Ces résultats montrent la supériorité des 8 ou 9 meilleures équipes du monde et justifient que depuis l'édition de 2003 les équipes qui ont disputé les quarts de finale d'une édition soient à nouveau qualifiées pour l'édition suivante. De fait, sept des huit premiers de 1999, qualifiés d'office, sont parvenus en quarts de finale en 2003, l'Argentine constituant l'exception.
Les autres places sont disputées lors de tournois de qualifications. Pour l'édition 2007, trois places sont attribuées aux Amériques, une à l’Asie, une à l’Afrique, trois à l’Europe et deux à l’Océanie. Les deux dernières places sont attribuées par repêchage, entre les équipes les mieux placées mais non retenues d’une part en Europe et en Afrique, et d’autre part en Asie et en Océanie.
Lors de l'édition 2003 l'attribution des places en phase de qualification est similaire mais l'Europe et les Amériques avaient respectivement quatre places et deux places. Juste avant le début de la Coupe du monde 2007, l'IRB annonce une réforme de la phase de qualifications pour l'édition 2011 avec la création d’un Rugby World Trophy en 2010, une compétition qui permettra de déterminer les qualifiés venant compléter le plateau de la compétition, regroupant déjà les trois premiers de chaque poule de l'édition 2007, soit douze équipes[14].
Tournoi final
Premier tour
Points accordés dans le classement par poules de 2003[15] Victoire 4 Match nul 2 Défaite serrée (7 pts ou -) 1 Essais (4 ou +) 1 Pendant le tournoi final, les sélections nationales sont généralement regroupées en poules. De quatre (1987 à 1995) puis cinq (1999) poules de quatre équipe, le premier tour est depuis 2003 organisé en en quatre poules de cinq. Chaque équipe affronte une fois chacun des adversaires de sa poule, les deux équipes les mieux placées sont qualifiées pour disputer les quarts de finale.[16]
Les règles précises dans le classement du premier tour (poules) a varié selon les éditions : on attribue un certain nombre de points aux victoires, aux matches nuls, aux défaites serrées ainsi qu'une prime à une équipe inscrivant un certain nombre d'essais. En cas d'égalité de plusieurs équipes, plusieurs critères peuvent être utilisés : le vainqueur des matches joués entre équipes ex æquo, l'équipe possédant la plus grande différences de points et/ou d'essais, le plus grand nombre de points et/ou d'essais inscrits.[15]
Second tour
Détermination du vainqueur d'un match en cas d'égalité à la fin du temps réglementaire.[15],[17],[18],[19] 1987 1991 1995 1999 2003 2007 Comparaison
(essais, cartons)Prolongations
(2x10 min)Mort subite
(1x10 min)Tirs au but
(drops)La suite de la compétition se déroule entre les huit meilleures équipes issues des poules et comporte trois tours à élimination directe : quarts de finale, demi-finales et finale. Celle-ci met aux prises les vainqueurs des demi-finales, les perdants disputant la « petite finale » pour la 3e place de la compétition. Les quarts de finalistes ne sont pas classés.
La détermination du vainqueur des matches en cas d'égalité à la fin du temps réglementaire a varié au cours des différents tournois. Elle a toujours comporté des prolongations ; la différence concerne le départage des équipes si les 2 x 10 minutes de temps supplémentaire conduisent à un match nul. Depuis 2003, une prolongation supplémentaire à « mort subite » puis une séance de tirs de drops en cas d'égalité persistante.[15] Si la mort subite et les tirs au but n'ont jamais été employés en coupe du monde pour départager deux équipes, deux des cinq finales ont été remportées au terme de vingt minutes des prolongations, en 1995[20] et 2003[21]. Il ne s'en fallut de peu — un drop de Jonny Wilkinson à la 100e minute — pour que la rencontre Angleterre-Australie lors de la finale de 2003 ne débouchât sur la mort subite.[21] Jusqu'en 1999, des critères de comparaison comme le nombre d'exclusions et le nombre d'essais servait à désigner le vainqueur en cas de match nul après prolongation, et le tirage au sort en cas d'égalité parfaite était prévu, sauf en finale où les ex æquo devaient partager le trophée.[15],[22] Ces dispositions n'ont toutefois jamais servi, tous les matches terminant sur une différence de points.[23],[24],[25],[26]
Participation
Participation à la Coupe du monde Édition 1987 1991 1995 1999 2003 2007 Total 16 33 52 65 89 94 Phase finale 16 16 16 20 20 20 Qualifiés d'office 16 8 9 4 8 8 Qualifiés – 8 7 16 12 12 Pour la première édition, en 1987, 16 sélections nationales participent à la compétition. Elles représentaient en majorité des membres de l’IRB. Par la suite, le nombre de participants augmente rapidement pour atteindre le nombre de 94 pour l’édition 2007 de sorte qu'un système de phase qualificative par zone géographique se met en place dès 1991. Depuis 1999, un système de repêchage est introduit lors de la phase qualificative qui oppose les premiers non qualifiés des différents continents ; le système revient à donner un nombre variable de places à chaque zone géographique en fonction de leur performance.
Durant les trois premières éditions 16 équipes participent à la phase finale du tournoi ; ce nombre passe à 20 pour les trois suivantes. Sont qualifiés d'office les huit équipes ayant atteint les quarts de finale lors de la compétition précédente, à l'exception de l'édition de 1995 qui l'accorde aussi au pays hôte et celle de 1999 qui n'accorde ce privilège qu'aux trois meilleurs de 1995 et à l'hôte. Ainsi le nombre de places de qualification lors des phases qualificatives a-t-il varié de 8 et 7 en 1991 et 1995 pour 25 (voir 1991 Rugby World Cup qualifying) et 43[27] sélections nationales candidates respectivement. Le nombre de places de qualification passe à 16 en 1999 pour 65 nations[28], puis à 12 en 2003 et 2007 pour 81[29] et 86 sélections (voir Qualifications pour la Coupe du monde de rugby à XV de 2007).
Résultats
Continents représentés dans le tournoi final
Participation par continent Édition 1987 1991 1995 1999 2003 2007 Afrique 1 1 2 2 2 2 Amérique 3 3 2 4 4 3 Asie 1 1 1 1 1 1 Europe 7 7 7 8 8 9 Océanie 4 4 4 5 5 5 Total 16 16 16 20 20 20 Le règlement de qualification de la coupe du monde assure que tous les continents sont représentés dans le tournoi final en raison de la phase de qualification par zone géographique. Depuis la première édition de 1987 jouée entre 16 nations invitées, chaque coupe du monde a vu au moins un pays gagner une première qualification à la compétition :
- 1991 : Samoa,
- 1995 : Côte d'Ivoire et Afrique du Sud,
- 1999 : Namibie, Espagne et Uruguay,
- 2003 : Géorgie,
- 2007 : Portugal,
portant à 24 le nombres d'équipes parvenues dans le tournoi final d'une des éditions.
Palmarès
Malgré une ouverture aux différents continents et aux nouveaux venus par qualification, le bilan fait apparaître clairement que la compétition est jusqu'ici dominée par cinq équipes, trois de l'hémisphère sud et deux européennes : l'Australie, la Nouvelle-Zélande, l'Afrique du Sud, l'Angleterre et la France. Ce sont en effet les seules équipes qui sont parvenues en finale.
Pays organisateurs et finales des éditions de la Coupe du monde.[30] Édition Organisateur Vainqueur Finaliste Score Date et lieu 3e 4e 1987 Nouvelle-Zélande & Australie Nouvelle-Zélande France 29 - 9 20 juin à Auckland Galles (22) Australie (21) 1991 Angleterre[31] Australie Angleterre 12 - 6 2 novembre à Twickenham Nouvelle-Zélande (13) Écosse (6) 1995 Afrique du Sud Afrique du Sud Nouvelle-Zélande 15 - 12 24 juin à Johannesburg France (19) Angleterre (9) 1999 Pays de Galles[32] Australie (2) France 35 - 12 6 novembre à Cardiff Afrique du Sud (22) Nouvelle-Zélande (19) 2003 Australie Angleterre Australie 20 - 17 22 novembre à Sydney Nouvelle-Zélande (40) France (13) 2007 France[33] Afrique du Sud (2) Angleterre 15 - 6 20 octobre à Saint-Denis Argentine (34) France (10) 2011 Nouvelle-Zélande 5 novembre à Auckland 2015 Angleterre 2019 Japon Trois autres équipes ont atteint le stade des demi-finales : le Pays de Galles en 1987, l'Écosse en 1991 et l'Argentine en 2007; 4 autres, soit 12 au total, ont disputé un quart de finale. La Nouvelle Zélande et la France sont les deux seules équipes à n'avoir connu qu'une seule élimination avant les demi-finales (en 2007 pour la Nouvelle-Zélande et en 1991 pour la France).
Bilan des sélections nationales aux différentes coupes. Elles sont classées par ordre décroissant de performance (de gauche à droite). Les équipes sont comparées selon leur meilleure performance toutes éditions confondues, en cas d'égalité selon leur seconde meilleure performance, etc.
AUS
ZAF
ENG
NZL
FRA
WAL
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SCO
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CIV1987[23] 4 —[34] Q 1 2 3 P Q Q Q — P P P P P P — — — P — — — 1991[24] 1 —[34] 2 3 Q P P 4 Q P Q Q P P P — P — — — P — — — 1995[25] Q 1 4 2 3 P P Q Q — Q P P P P P — — — — — — — P 1999[26] 1 3 Q 4 2 Q Q Q B B B P P P P P P P — P — — P — 2003[35] 2 Q 1 3 4 Q P Q Q P P P P P P P P P P P — — — — 2007[36] Q 1 2 Q 4 P 3 Q P Q P P P P P P P P P — — P — — 1-4 : classement des demi-finalistes — Q : quart de finale — B : barrage pour les quarts — P : premier tour (poules) Records et statistiques
Article détaillé : Statistiques et records de la coupe du monde de rugby à XV.Statistiques personnelles
Les statistiques personnelles données par le site officiel concernent principalement le nombre de points inscrits et la manière de les marquer (essais, transformations, drops et pénalités).[37] Elles reflètent à la fois le talent individuel d'un certain type de joueurs (par exemple buteurs) et le travail collectif conduisant aux occasions de marquer.
Le néo-zélandais Jonah Lomu est le meilleur marqueur d'essais de la coupe du monde et fut aussi un des meilleurs joueurs des éditions 1995 et 1999, mais malgré ses excellentes performances il ne fut pas champion du monde[38]. Le sud-africain Bryan Habana l'a rejoint lors de l'édition 2007.
Parmi les sept meilleurs marqueurs d'essais au cours d'une édition (avec 7 à 8 essais inscrits), cinq sont néo-zélandais.[39] A contrario, le classement individuel en termes de points marqués au cours d'une édition montre un panel plus ouvert avec six nationalités différentes (Nouvelle-Zélande, Angleterre, France, Écosse, Argentine, Australie)[39], avec des joueurs aux profils similaires : des buteurs, cinq des sept jouant au poste de demi d'ouverture.[40]
Le bilan en terme d'essais est un indicateur du jeu particulièrement offensif de la Nouvelle-Zélande dans les différentes coupes du monde même si la sélection n'a remporté qu'une seule fois la coupe Webb Ellis. A contrario, les Australiens, dont aucun joueur ne figure dans les cinq premiers marqueurs d'essais ou de points, ont gagné deux fois le tournoi.
Les sept meilleurs marqueurs en termes de points et d'essais au cours de l'ensemble des matches d'un tournoi final de Coupe du monde[39] Essais Joueur Équipe Année Points Joueur Équipe Année 8 Bryan Habana Afrique du Sud 2007 126 Grant Fox Nouvelle-Zélande 1987 8 Jonah Lomu Nouvelle-Zélande 1999 113 Jonny Wilkinson Angleterre 2003 7 Marc Ellis Nouvelle-Zélande 1995 112 Thierry Lacroix France 1995 7 Doug Howlett Nouvelle-Zélande 2003 105 Percy Montgomery Afrique du Sud 2007 7 Jonah Lomu Nouvelle-Zélande 1995 103 Gavin Hastings Écosse 1995 7 Drew Mitchell Australie 2007 102 Frédéric Michalak France 2003 7 Mils Muliaina Nouvelle-Zélande 2003 101 Gonzalo Quesada Argentine 1999
Les statistiques individuelles précédentes sont souvent ramenées au nombre d'essais ou de points par match pour compenser le nombre de rencontres disputées, qui varie de trois à sept, en fonction du format de l'édition et du niveau de la compétition atteint. On remarque que, si le classement est modifié, ce sont les mêmes joueurs qui apparaissent parmi les cinq premiers.[41]Les cinq meilleurs marqueurs en termes de points et d'essais par match au cours d'un tournoi final de Coupe du monde[41] Essais Joueur Équipe Année Points Joueur Équipe Année 1,40 Jonah Lomu Nouvelle-Zélande 1995 26,0 Gavin Hastings Écosse 1995 1,33 Jonah Lomu Nouvelle-Zélande 1999 21,0 Grant Fox Nouvelle-Zélande 1987 1,17 Marc Ellis Nouvelle-Zélande 1999 20,4 Gonzalo Quesada Argentine 1999 1,00 Doug Howlett Nouvelle-Zélande 2003 18,8 Jonny Wilkinson Angleterre 2003 1,00 Mils Muliaina Nouvelle-Zélande 2003 18,7 Thierry Lacroix France 1995 Statistiques collectives
La performance d'une équipe est indiquée par le nombre de points marqués (ainsi que la méthode) comme indiqué par le site officiel[37], la différence entre points marqués en encaissés et le nombre de matches remportés. Ces statistiques se concentrent sur le résultat et non sur ses causes, multiples (touches, mêlées, passes, récupérations de balle, jeu au pied).
En termes de points ou d'essais marqués au cours d'une édition, les néo-zélandais dominent le haut du classement, avec trois des cinq premières places. Figurent aussi dans les cinq premiers deux autres vainqueurs de la coupe, l'Angleterre et l'Australie. (La comparaison dans le haut du classement fait intervenir des équipes ayant joué un nombre voisin de matches — six ou sept selon les éditions —, car elles sont parvenues en finale ou en petite finale.)
Les cinq meilleures équipes en termes de points et d'essais inscrits au cours de l'ensemble des matches d'une des éditions du tournoi final de Coupe du monde[37] Nombre d'essais Équipe Année Nombre de points Équipe Année 52 Nouvelle-Zélande 2003 361 Nouvelle-Zélande 2003 48 Nouvelle-Zélande 2007 345 Australie 2003 43 Nouvelle-Zélande 1987 327 Nouvelle-Zélande 1987 43 Australie 2003 327 Angleterre 2003 41 Nouvelle-Zélande 1995 327 Nouvelle-Zélande 2007 Quelques records
- Le plus grand nombre de points marqués par une équipe lors d'un match du tournoi final est de 145, marqués par la Nouvelle-Zélande contre le Japon (1995). Suit l'Australie contre la Namibie avec 142 points (2003).[39]
- Le plus grand nombre d'essais marqués par une équipe lors d'un match du tournoi final est de 22, obtenus par l'Australie contre la Namibie (2003), suivi de la Nouvelle-Zélande contre le Japon avec 21 essais (1995).[39]
- La Nouvelle Zélande est la sélection avec le plus grand nombre de matches gagnés toutes éditions confondues : 30.[39]
- Elle a aussi inscrit le plus grand nombre de points : 1 711. Suivent l'Australie avec 1 212 points et la France avec 1 195.[37]
- La Nouvelle-Zélande possède aussi le record d'essais marqués en cumulé lors des éditions de la coupe du monde : 232. Elle précède l'Australie avec 153 essais et la France avec 142 essais.[37]
- Brian Lima, joueur de l'équipe des Samoa, est le premier à participer à une cinquième Coupe du monde de rugby lors de son entrée sur le terrain pour le match contre l’équipe d'Afrique du Sud à Paris le 9 septembre 2007.
- Seuls six joueurs ont été deux fois champions du monde :
- 5 Australiens : Phil Kearns, Tim Horan, Jason Little, Dan Crowley et John Eales,
- 1 Sud-Africain : Os du Randt.
Couverture par les médias et spectateurs
La coupe du monde de rugby à XV est un des évènements les plus médiatiques, avec d’autres compétitions comme la coupe du monde de football, les Jeux olympiques d’été et le Tour de France.
Spectateurs cumulés lors de la coupe du monde de rugby.[42] Édition Télévision
(milliards)Stades
(millions)1987 0,30 0,6 1991 1,75 1,0 1995 2,67 1,0 1999 3,10 1,75 2003 3,40 1,8 2007[43] 4,20 2,24 Les données ci-contre sont un indicateur de la popularité croissante de la compétition depuis 1987 jusqu'à aujourd'hui. Il est possible que la tendance se confirme lors de l'édition 2007 : la demande de billets d'entrée a en effet été très forte dès les premiers jours de mise en vente au public.[44],[45]
Couverture télévisuelle
La finale de l’édition 2003 a été retransmise dans 205 pays. Le nombre cumulé de téléspectateurs progresse d’une édition à l’autre, avec une très forte croissance sur les quatre premières éditions de 300 millions en 1987 à 2,67 milliards en 1995. Le rythme de croissance diminue jusqu'en 2003, qui attire 3,4 milliards de téléspectateurs.[42]
L'audience de la coupe du monde de rugby depuis 1995 est certes très élevée mais reste un ordre de grandeur inférieure à celle des Jeux olympiques d'été de 2000 avec 30 milliards de téléspectateurs cumulés et de la coupe du monde de football de 2002 avec 28,8 milliards.[46]
Présence dans les stades
L'édition de 2003 attire le plus grand nombre cumulé de spectateurs : 1 837 547 pour les 48 rencontres disputées. La croissance depuis 1987 est toutefois moins marquée que celle du nombre de téléspectateurs et reste essentiellement liée à l'augmentation du nombre de matches disputés. L'affluence moyenne, une des plus importantes enregistrées pendant une compétition internationale,[47] n'a connue qu'une variation modérée entre 1991 et 2003 : si, en 2003, le nombre moyen de spectateurs par rencontre est égal à 38 282, [48] ce nombre n'est que modérément supérieur à ceux des éditions de 1991 et 1995 (31 250) et inférieur à celui de 1999 (42 683) — seule la première édition attire un nombre nettement inférieur, 18 750 spectateurs.[49] À titre de comparaison, le record du nombre de spectateurs par match lors d'une coupe du monde de football, événement le plus populaire, est obtenu lors de celle de 1994 aux États-Unis avec 68 991 spectateurs.[50].
Le nombre record de spectateurs pour une finale de coupe du monde de rugby est obtenu en 2003. La rencontre disputée au Telstra Stadium de Sydney (Australie) attire 82 957 spectateurs.[51]
Visiteurs étrangers
Une étude faite à la demande du gouvernement australien montre que la coupe du monde de rugby 2003 a attiré 65 000 visiteurs en Australie, contre 110 000 pour les Jeux olympiques d'été de 2000, disputés à Sydney.[46]
Retombées
Aspect économique
Finances de la coupe du monde rugby en millions de livres sterling[52] Édition Budget (M£) Bénéfice (M£) 1987 3,3 1,0 1991 23,6 4,1 1995 30,3 17,6 1999 70,0 47,3 2003 81,8 64,3 Le tableau qui précède montre que le budget et les profits générés par la coupe du monde de rugby ont augmenté à chaque édition.[42] Les montants sont indiqués en livres sterling ; en 2003, le budget commercial de 81,8 millions de livres correspond à environ 118 millions d'Euros.
L'édition de 1999 fut surtout marquée par la construction du Millennium Stadium de Cardiff d'une capacité 74 500 places[53] et d'un coût de 126 millions de livres[54] (environ 190 millions d'euros). Le financement étant fourni par des investisseurs privés, des fonds publics (46 millions de livres), des prêts et la vente de billets d'entrée[55]. La construction du stade a généré 1200 emplois pendant deux ans et le fonctionnement du complexe sportif a créé 1600 emplois permanents dans la région.[54]
La popularité de la coupe du monde ayant sans cesse augmenté depuis sa création, son influence sur l'économie du pays organisateur fut davantage marquée lors de la dernière édition disputée en Australie en 2003 : elle rapporte 97,4 millions à l'IRB : les droits de diffusion télévisée 56,5 et ceux de marketing 40,9. La fédération australienne enregistre un bénéfice net de l’ordre de 22 millions d’euros.[56] Les organisateurs ont en fait réalisé un bénéfice de 150 millions de dollars.[48] Selon une étude du gouvernement australien, le tournoi a généré pour 494 millions de dollars de vente en Australie pour une valeur ajoutée 251 millions.[46],[57] Ont été créés 4476 emplois à temps plein ou à temps partiel.[46]
Le budget des futures éditions mise sur une popularité croissante. Pour la coupe du monde 2007, la fédération française de rugby (FFR) prévoit une vente de 2,5 millions de billets qui devraient rapporter environ 180 millions d’euros pour environ 70 millions d’euros de droits à la Rugby World Cup Ldt. et 5,5 millions de bénéfice à la FFR, la Rugby World Cup Ldt recueillant en sus les droits de diffusion télévisée et de marketing.[58],[59],[60] Le gouvernement néo-zélandais prévoit que l'organisation de l'édition 2011 devrait générer pour 408 millions de dollars néo-zélandais (environ 200 millions d'euros) à l'économie et 90 millions de taxes (environ 45 millions d'euros).[61],[62]
Aspect politique
La coupe du monde de rugby a eu aussi une influence dans des domaines extra sportifs, par exemple sur le plan sociologique et politique. L'édition de 1995 fut la première grande manifestation sportive internationale organisée par l'Afrique du Sud dans la période post-apartheid. Elle s’est déroulée un an après les premières élections multiraciales au suffrage universel organisées dans ce pays et un an après l’élection de Nelson Mandela comme président. Il est reconnu que l’organisation réussie de la coupe du monde en Afrique du Sud a contribué au processus de réconciliation qui a débuté dans ce pays en 1995, année de la mise en place de la Commission de la vérité et de la réconciliation.[63],[64] En Afrique du Sud, le rugby à XV était traditionnellement le sport par excellence des blancs, depuis la coupe du monde 1995 il est davantage pratiqué par la population noire.[63]
Retombées dans le monde du rugby
L’organisation de la coupe du monde a permis de populariser davantage le rugby à XV dans le monde[65] et a eu des retombées économiques positives pour les organisateurs et les fédérations concernées[66]. Elle a permis d’accroître les confrontations entre les meilleures équipes des hémisphères nord et sud : dans les 20 saisons précédant la première édition, l'Australie et la Nouvelle-Zélande totalisent 44 matches contre l'Angleterre ou la France ; dans les vingt suivantes, 75.[67],[68] Le tournoi a aussi donné l’occasion aux équipes moins renommées de rencontrer les plus fortes équipes dans le cadre de rencontres de coupe du monde ou de matches de préparation : par exemple, de 1967 à 1986, l'Italie rencontre 4 fois l'Angleterre, la France, la Nouvelle-Zélande ou l'Australie, ce chiffre passe à 37 de 1987 à 2006[69] ; pour l'Argentine le nombre de parties disputées contre ces équipes croît de 20 à 51.[70] Cela a ainsi contribué à hausser le niveau des équipes plus faibles.
Sur le plan des infrastructures, l'organisation de la coupe du monde de rugby donne l'occasion à un pays de créer de nouveaux stades et d'améliorer les stades existants. À titre d'exemple, le Millennium Stadium de Cardiff fut créé à l'occasion de la coupe du monde 1999 et, avec sa capacité de 74 500 places, il devint alors le plus grand stade du Royaume-Uni.[71]
Le trophée
Article détaillé : Coupe Webb Ellis.Le trophée mesure 38 centimètres de hauteur.[72] Il est en argent, plaqué d'or, et doté de deux poignées.[73] Sur l'une des poignées se trouve la tête d'un satyre, sur l'autre la tête d'une nymphe.[72] Enfin sur l’avant de la coupe sont gravés les mots International Rugby Board suivi de The Webb Ellis Cup.
La coupe a été faite sur la base d'un modèle de 1906 de Carrington & Co of London, version victorienne d'une coupe crée à l'origine par Paul de Lamerie en 1740. La copie a été réalisée par l'atelier londonien Garrard en 1906, connu pour avoir produit la coupe de l'America au XIXe siècle.[74] Elle a été choisie peu avant la première édition en 1987 dans la collection de cet atelier par l'avant anglais John Kendall-Carpenter et le secrétaire de l'IRB, Bob Weighill, chargé de l'organisation de la coupe du monde.[72]
La coupe est surnommée Bill depuis 1991.[73] Elle n'est pas définitivement acquise : un pays ne la conserve que durant les quatre années de son titre de champion. Il a été suggéré qu'un triple vainqueur puisse garder le trophée, mais cette idée n'a jamais été officiellement discutée.[73]
Faits et anecdotes
- Le même sifflet est utilisé par l'arbitre du premier match de chaque édition de la coupe du monde. Ce sifflet a une longue histoire puisqu'il fut utilisé pour le premier test match entre la Nouvelle-Zélande et l'Angleterre en 1905 ainsi que pour la finale de la compétition de rugby lors des Jeux olympiques d'été de 1924 (le dernier match de rugby organisé dans le cadre des Jeux olympiques)[42].
- 1987 : David Kirk, capitaine de l'équipe de Nouvelle-Zélande, est le premier joueur qui a reçu le trophée William Webb Ellis[75].
- 1991 : l'équipe d'Australie remporte le trophée, mais elle a failli être éliminée dès les quarts de finale par l'équipe d'Irlande. À la fin du temps réglementaire, les Irlandais menaient par 18 à 15, l'Australie remporte le quart de finale lors de l'ultime action de jeu grâce à David Campese et Michael Lynagh et bat ensuite la Nouvelle-Zélande en demi-finale et l'équipe d'Angleterre en finale.
- 1995 : la remise du trophée de la coupe du monde 1995 par Nelson Mandela, Président de l'Afrique du Sud, fut un des moments les plus émouvants de l'histoire de la coupe du monde de rugby[76]. Pour sa première participation à la coupe du monde, possible après la fin de l'apartheid en Afrique du Sud, Nelson Mandela, qui durant toute sa vie avait combattu la politique de ségrégation et est le premier Président noir d'Afrique du Sud, pouvait remettre le trophée à François Pienaar, capitaine (blanc) de l'équipe d'Afrique du Sud. Pour l'occasion Nelson Mandela portait le maillot de l'Afrique du Sud et une casquette de baseball.
- 1999 : le Pays de Galles fut le pays organisateur de l'édition de 1999, mais seulement 8 matchs sur 46 furent disputés au Pays de Galles, les autres eurent lieu en Angleterre, Écosse, Irlande et France. En particulier les deux demi-finales ont eu lieu en Angleterre, au Stade de Twickenham, la finale étant tout de même disputée au Millennium Stadium de Cardiff.
- 2003 : la victoire de l'équipe d'Angleterre fut célébrée par 750 000 supporters dans les rues de Londres[77].
- 2007 : L'équipe d'Argentine dispute le match d'ouverture des trois dernières éditions de la coupe du monde, en 1999, 2003 et 2007.
- Peu avant le match d'ouverture France-Argentine de la Coupe du monde de rugby, le 7 septembre 2007, l'encadrement du XV de France, sous la houlette de Bernard Laporte, futur Secrétaire d'État à la Jeunesse et aux Sports, a décidé de faire lire la lettre de Guy Môquet aux joueurs, qui en eurent les larmes aux yeux. Selon le journaliste Laurent Benezech du journal sportif L'Equipe, cette tension émotionnelle a pu être une des causes de la défaite contre l'Argentine (17 à 12).[78]
Notes & références
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- ↑ (fr) Histoire de la coupe du monde sur www.rugby-nomades.qc.ca
- ↑ a et b (en) The History of RWC sur le site www.worldcupweb.com
- ↑ (fr) Jean Bernard Moles, La professionnalisation du rugby français. Pouvoir économique et lien social (lire en ligne)
- ↑ Finale CM 1987: Nouvelle-Zélande France Vidéo des archives de l'INA
- ↑ Présentation de la CM de 1991 Vidéo des archives de l'INA
- ↑ Finale CM 1999 Australie-France Vidéo des archives de l'INA
- ↑ CM 1995: cérémonie d'ouverture et Afrique du Sud-Australie Vidéo des archives de l'INA
- ↑ (en) Rugby World Cup Limited sur www.irb.com
- ↑ (en) France Wins Right to Host the 2007 Rugby World Cup, article en ligne du 11 avril 2003 sur www.brumbies.com.au
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- ↑ (en) Argentina spills the beans on 2011, article en ligne du 10 janvier 2006 sur www.planetrugby.com
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- ↑ Des qualifications plus lisibles, La Page des Sports, publié le 5 septembre 2007
- ↑ a , b , c , d et e (en) Tournament rules sur www.worldcupweb.com
- ↑ L'édition 1999 a une organisation particulière avec cinq poules de quatre équipes. Les cinq équipes classées en tête de poule étaient directement qualifiées pour disputer les quarts de finale. Les trois places restantes ont été disputées lors de matchs de barrage par les six équipes ayant obtenues les meilleurs résultats en poules.
- ↑ (en) Tournament Rules sur le site officiel de la Coupe du monde
- ↑ Pour l'existence des prolongations avant 1999 : demi-finale Écosse-Angleterre (1991), finale Afrique du Sud-Nouvelle-Zélande (1995) et l'article 1987: France 30-24 Australia de la BBC évoquant un tel risque en 1987
- ↑ (fr) Pour l'absence de mort subite avant 2003, voir l'article Prolongations et drops au menu sur sport.fr
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- ↑ (en) Fixtures & Results — RWC Finals sur le site de l'IRB
- ↑ avec assistance de Pays de Galles, Écosse, Irlande et France
- ↑ avec assistance de Écosse, Angleterre, Irlande et France
- ↑ avec 4 matchs à Cardiff et Édimbourg
- ↑ a et b L’Afrique du Sud est exclue du tournoi, compte tenu de sa politique d’Apartheid
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- ↑ Voir aussi Liste des affluences sportives pour plus de détails
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- ↑ Les tableaux indiquent des « $m » sans précision de type de dollar, américain ou australien. En d'autres endroits de l'étude, « A$ billion » fait clairement référence à des dollars australiens ; là où le A est omis, on peut supposer qu'il s'agit de dollars américains.
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Voir aussi
Bibliographie
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- (fr) Roger Brunel, Jean-Claude Morchoisne, Michel Rodrigue, Le rugby en coupe (du monde), Presses de la Cité, 1999 (ISBN 2-258-05103-7)
- (fr) Jean-Pierre Bodis, Le rugby : de l'esprit de clocher à la coupe du monde, Privat, 1999 (ISBN 2-7089-5414-8)
- (en) Nick Farr-Jones, Story of the Rugby World Cup, Australian Post Corporation, 2003 (ISBN 0-642-36811-2)
- (en) Gerald Davis et John Eales, History of the Rugby World Cup, Faber and Faber Ltd., 2003 (ISBN 1-860-74445-1)
Filmographie
- Coupe du monde de rugby : anthologie, éditeur : Sony music vidéo, 2004 (3 DVD)
Articles connexes
- Coupe du monde de rugby à XV féminine
- Championnat du monde de rugby à XV des moins de 21 ans
- Lexique du rugby à XV
- Liste des équipes nationales de rugby à XV
- Classement IRB des équipes nationales de rugby à XV
Lien externe
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