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Collemboles Isotoma anglicana, habitus Classification Règne Animalia Embranchement Arthropoda Sous-embr. Hexapoda Classe Collembola
Lubbock, 1870Retrouvez ce taxon sur Wikispecies
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sont disponibles sur CommonsLes collemboles (Collembola) sont de petits arthropodes, souvent sauteurs, anciennement classés parmi les insectes, puis dans les aptérygotes.
Sommaire
Généralités
Ils forment aujourd'hui une classe soit dans le sous-embranchement des hexapodes[1] soit dans les Pancrustacea[2]. Connus comme étant les plus anciens des hexapodes fossilisés, ils étaient déjà présents au Dévonien, il y a environ 400 Ma, donc bien avant les insectes[3].
Ils ont longtemps été considérés comme des insectes primitifs mais ils sont aptères et amétaboles (c’est-à-dire dépourvus d'ailes et ne passant pas par une phase larvaire). On tend à les rapprocher aujourd'hui des crustacés[4]: beaucoup d'espèces ressemblent à de petites crevettes et certains crustacés (talitres par exemple) sont également "sauteurs".
La plupart sont lucifuges[5] et vivent dans les premiers centimètres du sol, à l'abri de la lumière directe (quelques espèces descendent jusqu'à 30 cm de profondeur notamment sans les sols labourés[6]). Ils jouent un rôle essentiel dans la dissémination et le contrôle de la microflore du sol[7] et participent donc indirectement à la transformation de la matière organique et au cycle des nutriments. Là où la matière en décomposition (feuilles mortes surtout) est abondante, en forêt par exemple, on en trouve en Europe de 50 000 à 400 000 individus par mètre carré[8]. On les trouve depuis les forêts tropicales humides jusqu'aux limites des glaces polaires et des glaciers en altitude. Certaines espèces vivent dans des fourmilières. En zone tempérée ils sont actifs en hiver (hors période de gel), au printemps et à l'automne.
Caractéristiques morphologiques
- couleur parfois vive, mais plus souvent gris foncé, bleutée, blanchâtre ou jaunâtre
- petite taille (2 à 3 mm en moyenne, exceptionnellement de 0,25 à 9 mm chez certaines espèces)
- absence d'yeux composés (mais jusqu'à huit yeux simples ou ocelles)
- une paire d'antennes segmentées (4 à 6 articles)
- pièces buccales cachées dans la capsule céphalique, non visibles extérieurement (entognathes) de type broyeur, suceur ou suceur-piqueur
- corps protégé par une fine cuticule, allongé (arthropléones) ou globuleux (symphypléones et neelipléones)
- trois segments thoraciques et 6 segments abdominaux au maximum, parfois soudés entre eux
- abdomen (segmenté ou non) toujours caractérisé par deux organes propres aux collemboles:
- un appendice abdominal sauteur, la furcula, ou furca (fourche), repliée sous l'abdomen et tendue comme un ressort, maintenue par un organe ventral à deux branches appelé tenaculum (rétinacle), qui peut brutalement libérer le ressort en propulsant l'animal vers l'avant (réflexe de fuite)
- un organe ventral dit collophore ou tube ventral, en forme de petit tube situé sous le premier segment abdominal. Chez certaines espèces (symphypléones) ce tube peut se dévaginer et avoir une longueur considérable. Il permet la régulation du milieu intérieur, notamment sa pression osmotique (l'animal boit par son tube ventral), et autorise les échanges gazeux grâce à sa paroi extrêmement fine, participant ainsi à la respiration cuticulaire. Le tube ventral est en relation avec une gouttière ventrale qui le relie au labium, où débouchent des néphridies, permettant ainsi à l'animal de filtrer et de récupérer en partie son urine[9]
- de nombreuses soies et sensilles sur tout le corps, dont le rôle est encore imparfaitement connu
- certaines espèces (Entomobryens) ont le corps couvert d'écailles ou de grandes soies plumeuses, qui assurent une protection vis-à-vis du dessèchement, les Collemboles étant d'une manière générale particulièrement sensibles à la sécheresse en raison de leur respiration tégumentaire
- certaines espèces (Sminthuridae) possèdent un système de trachées rudimentaire, autorisant un épaississement de la cuticule et donc une meilleure tolérance vis-à-vis de la sécheresse.
Alimentation
La plupart des espèces connues sont saprophages puisqu'elles se nourrissent principalement de végétaux en décomposition et de microorganismes présents au sein de la litière (champignons, bactéries, algues); leur activité de broutage de champignons (hyphes et spores) est considérable[10].
Certaines espèces phytophages se nourrissent du feuillage des plantes (Sminthurus viridis)[11] ou de racines (Onychiuridae)[12].
Il existe aussi des collemboles carnivores (par exemple les espèces du genre Friesea) qui se nourrissent de nématodes, de protozoaires et de rotifères[13].Habitat
Les collemboles peuplent les sols, mais également les rochers, troncs d'arbres et autres milieux en contact plus ou moins direct avec le sol, ainsi que les milieux humides tels que mares et tourbières. Il existe même une espèce marine vivant dans la zone intertidale, Anurida maritima[14]. Dans chaque type d'habitat on trouve un grand nombre d'espèces qui cohabitent, mais la composition spécifique varie en fonction de la profondeur (espèces épigées ou épiédaphiques, hémiédaphiques, endogées ou euédaphiques), de l'usage du sol et du type de végétation (forêts, landes, prairies, cultures), de l'humidité et de la lumière[15]. Les Collemboles sont grégaires et sont attirés par des substances excrétées par leurs congénères (phéromones)[16]. Certaines espèces (Hypogastruridae) peuvent pulluler et se déplacer en groupes compacts à la surface du sol ou sur une couverture neigeuse, où ils s'orientent grâce à la position du soleil[17]. Les capacités de dispersion de ces animaux varient fortement d'une espèce à l'autre et les modifications trop rapides des paysages peuvent avoir des conséquences néfastes sur les communautés en défavorisant les espèces les plus spécialisées et les moins mobiles[18]. Les communautés de collemboles sont sensibles au niveau d'acidité du sol (communément exprimé par le pH) et leur composition spécifique n'est pas la même selon que les sols sont acides ou non, avec un seuil à pH 5 environ[15],[19]. D'après les quelques études sur la phylogénie des collemboles dont on dispose, il semble que les espèces les plus proches de l'origine des lignées évolutives soient plus tolérantes vis-à-vis de l'acidité du sol[20]. Étant donnée l'ancienneté de ces animaux, déjà très diversifiés au Dévonien, il est possible que certaines espèces aient conservé des caractères ancestraux, hérités des conditions de vie ayant prévalu dans les milieux terrestres avant le Carbonifère[21].
Rôle écologique
Ils contribuent à la dissémination et à la régulation de la microflore du sol (bactéries, champignons) et jouent un rôle majeur dans la circulation des nutriments (azote, phosphore, potassium, etc...), assurant ainsi la mise à disposition d'éléments essentiels pour la nutrition des végétaux[22]. En l'absence de ces animaux, un grand nombre d'éléments resteraient immobilisés au sein de la biomasse microbienne. Lorsque les feuilles et aiguilles mortes tombent au sol, elles sont rapidement colonisées par des champignons microscopiques, dont les spores sont véhiculées par les collemboles vivant dans la litière[23]. Par la suite, le mycélium de ces champignons pénètre les feuilles et contribue à leur décomposition. Les hyphes de champignons se développant à l'extérieur des feuilles sont broutées, les collemboles empêchant ainsi le développement excessif de certaines espèces, en particulier les champignons pathogènes responsables de la fonte des semis[24].
Écotoxicologie
Les collemboles sont utilisés dans des tests écotoxicologiques, en particulier Folsomia candida[25], espèce parthénogénétique associée aux milieux anthropisés, connue pour la facilité de son élevage au laboratoire et ses capacités de reproduction très élevées (environ une semaine de l'œuf à l'œuf en conditions optimales d'humidité, de température et de nourriture). Une norme internationale de qualité du sol (ISO 11267) a été mise au point sur le test d'inhibition de la reproduction utilisant Folsomia candida[26]. Des chercheurs ont mis au point des tests comportementaux, utilisant la capacité des collemboles à fuir des conditions défavorables. On détecte ainsi des seuils de tolérance nettement inférieurs aux tests de toxicité habituels[27],[28], et correspondant mieux aux conditions naturelles, où ces animaux utilisent leur sens olfactif et leurs capacités gustatives pour se diriger « à l'aveugle » dans un environnement très hétérogène[29].
Bioindication
On commence à disposer d'informations sur les traits morphologiques et moindrement sur les traits d'histoire de vie ou les traits écophysiologiques (type de reproduction, de dispersion, de compétition) qui pourraient expliquer les assemblages et caractéristiques de distribution des espèces de Collemboles. Une base de données COLTRAIT est en cours d'élaboration pour les collemboles d’Europe[35]. Divers groupes d'espèces sont associés à des conditions particulières de milieux[30],[15]. Certaines espèces sont sensibles à la dégradation de l'environnement (pesticides[31], polluants métalliques[32], assèchement[33], modification[34] ou enrichissement du milieu[35], dégradation du couvert végétal...). Sur certains sols très pollués (par le zinc par exemple), la couche superficielle de feuilles mortes se décompose anormalement lentement; les microbes y sont présents, mais il manque des maillons importants des réseaux trophiques du sol, comme les vers de terre, et les collemboles voient considérablement s'appauvrir leurs communautés, même si leur abondance totale reste inchangée[32]. Les collemboles peuvent donc être des indicateurs intéressants pour étudier certains aspects de l'état écologique des milieux terrestres.
Classification
Leur détermination nécessite la compétence de spécialistes et un microscope. Actuellement on connait près de 7 900 espèces décrites dans le monde[1] et environ 2200 en Europe, mais il existe encore un très grand nombre de formes non décrites car de nouvelles espèces sont décrites régulièrement de par le monde. Des clés d'identification existent pour certains pays ou certaines régions du globe. Une clé mondiale d'identification est en cours de construction, accompagnée de cartes de répartition[1].
Elles sont classées en quatre ordres et une trentaine de familles[1] :
- Poduromorpha Börner, 1913
- Neanuroidea Börner, 1901
- Neanuridae Börner, 1901
- Brachystomellidae Stach, 1949
- Odontellidae Massoud, 1967
- Poduroidea Latreille, 1804
- Poduridae Latreille, 1804
- Hypogastruroidea Börner, 1906
- Hypogastruridae Börner, 1906
- Pachytullbergiidae Stach, 1954
- Paleotullbergiidae Deharveng, 2004
- Gulgastruroidea Lee & Thibaud, 1998
- Gulgastruridae Lee & Thibaud, 1998
- Onychiuroidea Lubbock, 1867
- Onychiuridae Lubbock, 1867
- Tullbergiidae Bagnall, 1935
- IsotogastruroideaThibaud & Najt, 1992
- Isotogastruridae Thibaud & Najt, 1992
- Neanuroidea Börner, 1901
- Entomobryomorpha Börner, 1913
- Tomoceroidea Schäffer, 1896
- Oncopoduridae Carl & Lebedinsky, 1905
- Tomoceridae Schäffer, 1896
- Isotomoidea Schäffer, 1896
- Isotomidae Schäffer, 1896
- Actaletidae Börner, 1902
- †Protentomobryidae Folsom, 1937
- Entomobryoidea Schäffer, 1896
- Microfalculidae Massoud & Betsch, 1966
- Praentomobryidae Christiansen & Nascimbene, 2006
- Entomobryidae Schäffer, 1896
- Paronellidae Börner, 1913
- †Oncobryidae Christiansen & Pike, 2002
- Coenaletoidea Bellinger, 1985
- Coenaletidae Bellinger, 1985
- Tomoceroidea Schäffer, 1896
- Neelipleona Massoud, 1971
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- Neelidae Folsom, 1896
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- Symphypleona Börner, 1901
- Sminthuridoidea Börner, 1906
- Mackenziellidae Yosii, 1961
- Sminthurididae Börner, 1906
- Katiannoidea Börner, 1913
- Katiannidae Börner, 1913
- Spinothecidae Delamare Deboutteville, 1961
- Arrhopalitidae Stach, 1956
- Collophoridae Bretfeld, 1999
- Sturmioidea Bretfeld, 1994
- Sturmiidae Bretfeld, 1994
- Sminthuroidea Lubbock, 1862
- Sminthuridae Lubbock, 1862
- Bourletiellidae Börner, 1912
- Dicyrtomoidea Börner, 1906
- Dicyrtomidae Börner, 1906
- Sminthuridoidea Börner, 1906
Étude génétique
« Cela faisait un moment que je le trouvais bizarre, reconnait Louis Deharveng, l'un des spécialistes des collemboles, classe d'arthropodes longtemps incluse dans les insectes. J'ai donc comparé plusieurs populations avec l'espèce la plus voisine et j'ai trouvé un petit caractère morphologique qui pouvait les différencier ». Pour valider son intuition, le chercheur profite d'une campagne d'établissement de codes barres d'ADN chez ces arthropodes. Il s'agit d'étudier une courte séquence d'ADN située sur un gène de référence, susceptible de discriminer les espèces. Le but : caractériser chacune d'entre elles sur le plan génétique et constituer un fichier signalétique de l'ensemble des espèces existantes. Des spécimens du collembole suspect et de ses proches voisins sont ainsi passés au crible moléculaire. L'étude prouvera de manière indiscutable que les individus jusqu'alors mal classifiés appartiennent bien à une nouvelle espèce, qui est baptisée Deutonura gibbosa. « Cette méthode est un outil complémentaire pour distinguer les espèces de collemboles, souligne Louis Deharveng. Elle ne sustitue pas à l'étude de leur morphologie »[36].
Bibliographie générale
- Hopkin, S.P., 1997. Biology of the Springtails. Oxford University Press, Oxford, 330 pp.
Clés d'identification
- Bellinger, P.F., Christiansen, K.A., Janssens, F., 2002. Checklist of the Collembola of the world.[36]
- Christiansen, K.A., Bellinger, P., 1998. The Collembola of North America, North of the Rio Grande. Second edition. Grinnell College, Grinnell, Iowa. 1518 pp.
- Hopkin, S.P., 2007. A key to the Collembola (Springtails) of Britain and Ireland. Field Studies Council, Shrewsbury, Royaume-Uni.
- Zimdars, B., Dunger, W., 1995. Synopses on Palaearctic Collembola, Vol. 1, Tullbergiinae. Abhandlungen und Berichte des Naturkundemuseums Görlitz 68:1-71.
- Bretfeld, G., 1999. Synopses on Palaearctic Collembola, Vol. 2., Symphypleona. Abhandlungen und Berichte des Naturkundemuseums Görlitz 71:1-318.
- Potapov, M., 2001. Synopses on Palaearctic Collembola, Vol 3., Isotomidae. Abhandlungen und Berichte des Naturkundemuseums Görlitz 73:1-603.
- Thibaud, J.M., Schulz, H.J., Gama Assalino, M.M. da, 2003. Synopses on palaearctic Collembola, Vol. 4, Hypogastruridae. Abhandlungen und Berichte des Naturkundemuseums Gorlitz 75:1-287.
Spécialistes
Voir la liste complète [37]
- Arbea Javier
- Babenko Anatoly
- Bengtsson Göran [38]
- Berg Matty [39]
- Carapelli Antonio [40]
- Chagnon Madeleine [41]
- Chauvat Matthieu [42]
- Choudhuri D.K.
- Christian Erhard [43]
- Christiansen Kenneth A. [44]
- Cortet Jérôme [45]
- Crouau Yves [46]
- D'Haese Cyrille A. [47]
- Dallai Romano [48]
- Deharveng Louis [49]
- Dunger Wolfram
- Eisenbeis Gerhard [50]
- Ellers Jacintha [51]
- Filser Juliane [52]
- Fountain Michelle T.
- Fjellberg Arne [53]
- Frampton Geoffrey [54]
- Frati Francesco [55]
- Gers Charles [56]
- Greenslade Penelope [57]
- Gruia Magdalena
- Hågvar Sigmund [58]
- Hasegawa Motohiro
- Hedlund Katarina [59]
- Holmstrup Martin [60]
- Huhta Veikko [61]
- Janssens Frans [62]
- Jordana Rafael [63]
- Kampichler Christian [64]
- Krogh Paul Henning [65]
- Kuznetsova N.A.
- Lee Byung Hoon
- Leinaas Hans Petter [66]
- Mari Mutt José A. [67]
- Marshall Valin [68]
- Mateos Eduardo [69]
- Mitra S.K.
- Najt Judit
- Nardi Francesco [70]
- Palacios-Vargas José Guadalupe [71]
- Pomorski Romuald Jacek [72]
- Ponge Jean-François [73]
- Porco David [74]
- Potapov Mikhail
- Rusek Josef [75]
- Salmon Sandrine [76]
- Setälä Heikki Martti [77]
- Shaw Peter [78]
- Simon Benito José Carlos
- Snider Richard J. [79]
- Soto-Adames Felipe [80]
- Sousa José Paulo [81]
- Sterzynska Maria [82]
- Stevens Mark I. [83]
- Takeda Hiroshi [84]
- Thibaud Jean-Marc [85]
- Timmermans Martijn J.T.N. [86]
- Traser György [87]
- Van Gestel Cornelis A.M. [88]
- Van Straalen Nico M. [89]
- Verhoef Herman A. [90]
- Weiner Wanda
- Wolters Volkmar [91]
- Zettel Jürg
- Zhang Feng
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- (fr) Listes d'espèces de collemboles du Québec, par Fernand Therrien, Madeleine Chagnon et Christian Hébert.
- (en) Checklist of the Collembola of the World[92]
- (en) Collembola[93]
- (en) The Order Collembola[94]
- (en) Tree of Life Project Collembola[95]
- (en) UK Collembola taxonomy and ecology[96]
- (en) Collembola of Britain and Ireland[97]
- (en) UK Collembola taxonomy and ecology[98]
- (en) Ken Christiansen Collembola Collection [99]
Références
- Référence Tree of Life Web Project : Collembola (en)
- Référence Catalogue of Life : Collembola (en)
- Référence Fauna Europaea : Collembola (en)
- Référence The Paleobiology database : Collembola Lubbock 1871 (en)
- Référence ITIS : Collembola (fr) ( (en))
- Référence World Register of Marine Species : taxon Collembola (en) (+ liste espèces)
- Référence Animal Diversity Web : Collembola (en)
- Référence NCBI : Collembola (en)
Citations
- [1] Bellinger, P.F., Christiansen, K., Janssens, F., 1996-2010. Checklist of the Collembola of the World
- [2] Carapelli, A., Liò, P., Nardi, F., van der Wath, E., Frati, F., 2007. Phylogenetic analysis of mitochondrial protein coding genes confirms the reciprocal paraphyly of Hexapoda and Crustacea. BMC Evolutionary Biology 7(Suppl 2):S8
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- National Geographic France N° de juillet 2011.
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