- Cimetière parisien
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Les cimetières parisiens sont des cimetières administrés par la Ville de Paris, ce qui inclut à la fois les cimetières situés à l'intérieur des limites communales (intra muros), mais aussi plusieurs autres situés à l'extérieur, dans des communes de la petite couronne (extra muros).
Ils sont au nombre de 20, dont 14 intra muros et 6 extra muros.
Sommaire
Cimetières intra muros
Cimetières extra muros
Certains de ces cimetières extra muros ont été annexés en 1860, en même temps que les communes limitrophes du Paris de l'époque, même s'ils se situaient au-delà de ces territoires annexés.
Les autres ont été créés par la suite.
Les cimetières parisiens extra muros s'opposent aux cimetières communaux, qui sont quant à eux administrés par la commune sur laquelle ils sont installés. Chacune des communes ci-dessous dispose ainsi d'un cimetière communal.
Cimetière Commune Dép. Superficie
(en ha)Nombre de
concessions ou
de sépulturesNombre de
personnes qui
y ont été inhuméesNombre
annuel
d'inhumationsNombre
d'arbresOuverture Source Cimetière parisien
de BagneuxBagneux 92 61,52 83 000 3 000 5 430 15 novembre 1886 [*] Cimetière parisien
de PantinPantin 93 107,60 200 000 1 000 000 5 000 8 000 15 novembre 1886 [*] Cimetière parisien
de Saint-OuenSaint-Ouen 93 27,08 46 000 240 000 1 100 1 850 1860 et 1872 [*] Cimetière parisien
de la ChapelleSaint-Denis,
Plaine Saint-Denis93 2,10 3 300 16 000 80 290 12 juin 1850 [*] Cimetière parisien
d'IvryIvry-sur-Seine 94 28,39 48 000 240 000 1 000 1 800 1861 et 1874 [*] Cimetière parisien
de ThiaisThiais 94 103,36 150 000 6 000 1er octobre 1929 [*] Autres nécropoles à Paris
Paris compte d'autres nécropoles :
- les Catacombes, situées dans les carrières souterraines ;
- le Panthéon, qui accueille les restes des grands personnages ayant marqué l'histoire de la France ;
- l'Hôtel des Invalides, qui accueille une nécropole militaire ;
- la Colonne de Juillet, dont les fondations accueillent les restes des victimes des Trois Glorieuses, et le monument à Francis Garnier, dont le socle accueille les cendres de l'explorateur ;
- la tombe du Soldat inconnu, qui accueille le corps d'un soldat inconnu de la Première Guerre mondiale ;
- des cimetières qui n'existent plus : le cimetière des Innocents, le cimetière des Errancis, le cimetière Sainte-Marguerite, le cimetière de la Madeleine ;
- des cimetières privés : le cimetière de Picpus, le cimetière des Juifs Portugais ;
- le cimetière d'une commune limitrophe, Gentilly, sur le territoire du 13e arrondissement : le cimetière de Gentilly.
Enfin, de nombreuses églises parisiennes abritent aussi des tombes. L'Institut Pasteur possède également une crypte accueillant le tombeau de son fondateur Louis Pasteur[1], et la Sorbonne une chapelle abritant la sépulture de Richelieu qui y avait été élève et proviseur.
Références
- Christophe Perrey, « Les figures du sacré à l'Institut Pasteur », dans L'Homme, éd. EHESS, vol. 175-176 « Vérités de la fiction », juillet-décembre 2005, p. 345–368 (ISBN 2-7132-2035-1)(ISSN 0439-4216).
Voir aussi
Article connexe
Lien externe
- Rubrique consacrée aux cimetières parisiens, sur le site de la Ville de Paris
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