- Joint Force Command-North
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Le Joint Forces Command-North était une formation pan-arabe dirigé par le major général Sulaiman al-Wuhayyib[1] de la Coalition internationale durant la guerre du golfe (1990-1991), il faisait partie des deux corps d'armée de la Joint Forces Command[2] sous le commandement du lieutenant-général et prince Khalid ibn Sultan ibn Abd al Aziz Al Saud comprenant au total 100 000 hommes.
Sommaire
Organisation
Stationné au sud de la frontière entre l'Irak, l'Arabie saoudite et le Koweït, la JFC-N comprenait le corps expéditionnaire égyptien avec la 3e division d'infanterie mécanisée, la 4e division blindée et une brigade para-commando, le corps syrien composé de la 9e division blindée syrienne et un régiment de forces spéciales de ce pays, la 4e brigade blindée et la 20e brigade mécanisée saoudienne, ainsi que les brigades d'infanterie koweïtiennes Ash-Shahid et Al-Tahrir [3].
Au total, elle comptait 528 véhicules de combat blindés, 323 pièces d'artillerie et 11 hélicoptères d'attaque.
Historique
Leur mission durant l'opération Tempête du désert a été à partir du 24 février 1991 à 16 heures d'attaquer les forces de l'armée irakienne sur le territoire koweïtien (comprenant en autre dans la partie ouest du Koweït, le IVe corps soit 4 divisions d'infanterie (16e, 20e, 21e et 36e), 2 divisions d'infanterie mécanisée (1ère et 30e) et la 6e division blindée) et de s'emparer des lignes de communications au nord-ouest de Koweït City, puis libérer celle-ci en coordination avec la Joint Forces Command East et les autres formations alliés dont les 2 divisions du Corps des Marines intercalé entre les forces pan-arabes. Dès le 25 février, les objectifs sont remplis avec des pertes modestes[4].
Pertes
Les pertes des états arabes durant ce conflit serait, selon CNN, de 37 morts (en excluant le Koweït) (18 saoudiens, 10 égyptiens, 6 émiraties et 3 syriens)[5] mais d'autres articles annoncent 2 morts égyptiens[6] et 2 syriens[7], un koweitien est mort durant l'offensive[8].
Galerie photos
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Le prince Khalid ibn Sultan ibn Abd al Aziz Al Saud commandant les forces musulmanes le 3 mars 1991 lors de la signature du cessez-le-feu.
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Char M60 de la 3e brigade blindé Égyptienne le 1er décembre 1990 durant l'opération Bouclier du désert avant le déclenchement de l'offensive.
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Forces Égyptiennes, Françaises, Syriennes, Omanaises et Koweitiennes lors d'une revue le 8 mars 1991 après la victoire. Le drapeau français au deuxième rang est porté par des spahis.
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Un colonne de M113 saoudien traversant un champ de mines.
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Un soldat syrien en tenue de protection NBC durant l'opération Bouclier du désert.
Notes et références
- Terry Coello, Ravi Rikhye, « Operation Desert Storm 1991 » sur OrBat, 9 septembre 2001. Consulté le 12 octobre 2011
- Ne pas confondre avec le United States Joint Forces Command.
- (en) Chapitre VIII : The Ground Campaign
- (en) Roles of Non-US Coalition Forces
- Erreur dans la syntaxe du modèle Article« In-Depth Specials - Gulf War », dans , CNN, 2001 [texte intégral]
- The Associated Press. "Soldier Reported Dead Shows Up at Parents' Doorstep." 22 March 1991
- Miller, Judith. "Syria Plans to Double Gulf Force." The New York Times, 27 March 1991
- (en) Role of Kuwaiti Armed Forces in the Persian Gulf War, janvier 1993
Liens externes
- (fr) Dix ans après la libération du Koweït, le face-à-face entre coalisés et irakiens dans le désert en 1991 rappelle les incertitudes de l'offensive terrestre, 24 février 2001, Ludovic Monnerat
- (en) Oman Persian Gulf War, 1991
- (en) [PDF] Two Hats for the Joint Force Commander, Defense Technical Information Center , 2000
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