- Charles Étienne Gudin de la Sablonnière
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Charles Étienne Gudin de La Sablonnière
César Charles Étienne Gudin de la Sablonnière Naissance 13 février 1768
Montargis (Loiret)Décès 22 août 1812 Smolensk Origine France César Charles Étienne Gudin de la Sablonnière est un général d'Empire, né le 13 février 1768 à Montargis (Loiret) et mort le 22 août 1812 à Smolensk.
Sommaire
Ancien Régime
Il fait ses études à l'École de Brienne en même temps que l'Empereur, puis est sous-lieutenant dans le régiment d'Artois-Infanterie en 1784. Il sert à l'Expédition de Saint-Domingue en 1791.
Guerres de la Révolution
Il est envoyé à l’armée du Rhin, qui devient l’armée de Rhin-et-Moselle.
Il est chef de bataillon en 1793, adjudant-général en 1794, se signala sous les ordres de Moreau en 1795 et 1796, puis est nommé chef d’état-major d'une division active.
Gudin obtient le grade de général de brigade le 5 février 1799. Il attaque et prend la position du col du Grimsel, franchit les passages du Valais, bat les Autrichiens et les Russes au col du Saint-Gothard et en diverses rencontres. Chef d’état-major à l'Armée du Rhin, il reçoit le 6 juillet 1800 le brevet de général de division.
Consulat et Empire
En 1804, Napoléon Ier lui confie la 3e division du corps de Davout avec laquelle il fait la campagne d'Autriche de 1805, et celles de 1806 et 1807 en Prusse et en Pologne. Dans la Grande Armée, de 1805 à 1807, il est blessé à Auerstaedt, participe à la bataille d'Eylau. Entre 1805 et 1813 il partage le commandement des divisions du 3e corps avec les généraux Friant (1e division) et Morand (2e division). Ils étaient surnommés par Napoléon "le brelan"[1].
En 1809, Gudin, commandant la droite du corps de Davout, se fait remarquer aux affaires de Tann et d'Abensberg. Il passe avec sa division sous les ordres de Lannes, et développe de grands talents militaires aux batailles d’Eckmühl et de Bataille de Regensberg. Après avoir enlevé l'une des îles du Danube, située en avant de Presbourg, il reçoit le grand cordon de la Légion d'honneur. Enfin, il prend une part glorieuse à la Wagram, où il est blessé.
Le général Gudin se distingue particulièrement au début de la campagne de Russie. À la bataille de Valutino (19 août), au moment où sa division, qui venait de culbuter le centre de la colonne russe, allait s'emparer de la position ennemie, il est frappé d'un boulet de canon qui lui emporte les deux jambes.
Il meurt à Smolensk, le 22 août 1812, des suites des blessures reçues au combat de Valutino[2]. Il était l'ami du maréchal d'Empire Davout. Il était personnellement connu et estimé de Napoléon, qu'il avait connu à Brienne.
Postérité
Son corps serait enterré dans la citadelle de Smolensk. Son cœur repose dans une chapelle au cimetière du Père Lachaise à Paris. Son nom est inscrit sur l'Arc de triomphe de l'Étoile, côté Est.
Son buste sculpté par Louis-Denis Caillouette, se trouve dans la Galerie des batailles du Château de Versailles, buste et portrait existent également au Musée Girodet de Montargis.
À Montargis, la caserne de l'école des gendarmes adjoints se nomme "Caserne Gudin". Cette caserne étant anciennement l’École d'application des transmissions, avant la loi "Armée 2000".
Notes et références
Source partielle
« Charles Étienne Gudin de La Sablonnière », dans Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition] (Wikisource)
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