Chanéac

Chanéac

44° 56′ 02″ N 4° 19′ 13″ E / 44.9338888889, 4.32027777778

Chanéac
Image illustrative de l'article Chanéac
Administration
Pays France
Région Rhône-Alpes
Département Ardèche
Arrondissement Tournon-sur-Rhône
Canton Saint-Martin-de-Valamas
Code commune 07054
Code postal 07310
Maire
Mandat en cours
Jean-Baptiste Saint-Leger
2008-2014
Intercommunalité Communauté de communes des Boutières
Démographie
Population 266 hab. (2008)
Densité 17 hab./km²
Géographie
Coordonnées 44° 56′ 02″ Nord
       4° 19′ 13″ Est
/ 44.9338888889, 4.32027777778
Altitudes mini. 540 m — maxi. 1 271 m
Superficie 15,73 km2

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Voir la carte administrative

Chanéac est une commune française, située dans le département de l'Ardèche et la région Rhône-Alpes. Les habitants sont les Chanéaquois

Sommaire

Géographie

Chanéac est situé à 80 kilomètres de Valence et à 6 kilomètres de la vallée de l'Eyrieux en amont de Saint-Martin-de-Valamas. La commune se situe dans la région des Hautes-Boutières.

Communes limitrophes

Chanéac est limitrophe de sept communes[1], toutes situées dans le département de l'Ardèche et réparties géographiquement de la manière suivante :

Toponymie

Chanéac était nommé Chaniacum avant l’an 1000, Chaniau (cartuaire de Pébrac en 1099), Chaniaci, (charte vétus) Chaniac (ee siècle). Chanéac tirerai son nom du nom provençal Cania, Cagnes, (villa positionnée sur une arrête rocheuse).

Histoire

Chanéac au Moyen Âge

Le village est mentionné à partir du XIe siècle. Il faisait partie de la seigneurie des Chanéac et relevait du diocèse de Viviers, subdivision du Haut-Vivarais. On y trouve des vestiges d'anciens châteaux-forts parmi les maisons du village. Les premiers relevés historiques où Chanéac est mentionné datent de l’an 1100. C’est dans la famille de Fay qui dirige le pays que l’on retrouve les premières traces du nom de Chanéac, quand Pierre de Fay, descendant de la puissante famille des seigneurs du Mézenc, donne l’église à l’abbaye de Pébrac. C’est au courant de l’année 1099, dite première année après la prise de Jérusalem, que Pierre de Fay confirma le don de l’église de Chanéac, que l’évêque Léger avait fait au monastère de Pébrac, aux mains de l’abbé Bertrand qui gouvernait le monastère : "Pierre de Fay, «vir disertissimus», homme très discret, approuva et confirma le don de la dite église de Chaniau, que l’évêque avait fait. C’est pourquoi le dit abbé Bertrand, envoya dans cette église, pour y célébrer le service de Dieu, des chanoines que Pierre de Fay aima beaucoup et qu’il combla d’honneurs et de faveurs. Ces donations furent approuvées par Pierre de Fay, son épouse et toute sa maison, Bertrand de Châteauneuf et Giris son frère, Armand Guigon, Guillaume de Fourchades et ses fils, Garent de Chambarlhac et Adralde, Guigon, Guillaume fils de Pierre et beaucoup d’autres.

La même année, une même donation est faite à l’abbaye de Pébrac par Pierre de Fay, de l’église Sainte-Appolinaire près de Chanéac, dans cette donation est mentionné que Jarenton de Chambarlhac. Garent est assisté de Guérin de Châteauneuf des Bothières et son frère Bertrand.

Il y a une église, située près de Chanéac, dite de Ste-Appolinaire, que de vaillants chevaliers tenaient pour alleu, savoir; Pierre, Haubert et Guidon, son frère de Aboreias, mais Modoard et Amicus, deux autres chevaliers, étaient en fief de la même église, Bertrand Reclus, voyant qu’ils se conduisaient mal, leur faisait de vives remontrances, et d’autres fois employait la voie de la persuasion pour leur faire abandonner cette église, laquelle était par eux détruite et privée du divin ministère, cédant à ses exhortations, les deux frères, Pierre et Guidon abandonnèrent l’église et la donnèrent à Sainte Marie de Pébrac, aux mains de Bertrand Reclus. Modoard et Amicus firent de même par le conseil de Léger, évêque de Viviers et de Pierre de Fay et sa femme, approuvée par Bertrand de Châteauneuf, Giris son frère, Armand Guigon, Garent de Chambarlhac et autres.

Pierre de Fay apparaît comme un homme sage et pondéré « vir disertissimus », cherchant à ramener au devoir les châtelains des environs, ami de l’évêque de Viviers, il est cité en tête des témoins, lors de ces donations, sans doute par ce qu’il était le plus puissant des seigneurs des environs. Pierre de Fay avait épousé Marie de Chapteuil, vers 1075, il eut pour enfants, entre autres, l’aîné François, les dits Pierre, Pons et Silvius, veuf, il aurait épousé Marie du Solier vers 1090, fille de Reynaud et de Marthe Boyer.

Église de Chanéac

(article d’Allais).

C’est en 1229 que le château de Chanéac apparaît pour la première fois dans l’histoire, dans l’hommage que Philippa de Fay fait à l’évêque du Puy, en même temps que les trois-quart de celui de Chambarlhac et ainsi qu’une partie de celui de Chateauneuf des Boutières.

En 1284, on a connaissance d’un procès entre ce Guillaume de Poitiers et le prieur de Saint-Martin-de-Valamas ; M. Baudouin, qui doit reconnaître qu’il lui doit l’hommage féodal. Le prieur de Saint-Martin se plaisait à entretenir une petite guerre avec le seigneur du lieu, s’accusant mutuellement de ne pas respecter telle formule ou telle loi.

C’est à l’occasion d’une transaction passée le 6 décembre 1284 entre Guillaume de Châteauneuf et messire Baudouin, qui voulait être exempté de dîmes que le ton monta entre eux, ce qui engendra ensuite un long procès entre le seigneur de Chanéac et le prieur de St-Martin.

En 1320, nouveau conflit; il se termine par une importante transaction entre le prieur Bertrand de Rivière et Guillaume de Poitiers, seigneur de Chanéac; il fut convenu que le prieur a reconnu, pour lui et ses successeurs à venir, que le territoire de St-Martin est exactement délimité:

« D’un côté avec la rivière d’Eysse, près de la terre de Jean d’Albanhias et des héritiers de Jean du Pré qui est bien près de l’auche appelée la Teyre et du mas d’Albanhias, et d’un autre côté, remontant l’eau et le mas, jusqu’à la croix de Recoles et de là en montant de la dite croix jusqu’au mas de Ladreyt et ruisseau de l’Eygas à la montagne de Barion ». Ils ont également convenu que le seigneur de Chanéac avait seul le droit d’infliger des peines dans les cas prévus, soit de coutume ou droit, soit de faveur spéciale (exil, déportation, emprisonnement), il est entendu que les hommes et manants de la ville de St-Martin devront venir faire le guet aux portes du château de Chanéac.

Les hommages aux évêques du Puy furent renouvelés régulièrement jusqu’en 1343. En 1362, un hommage pour Chanéac est prêté par Louis d’Anduze, seigneur de La Voulte, sans doute à la suite du mariage d’Eléonore de Poitiers et de Bermond III d’Anduze, ses parents.

C’est à ce titre que Louis d’Anduze transige avec le prieur de Saint-Martin, Pons de Villesèche, le 4 décembre 1385 ; ce dernier a le droit de fortifier son prieuré, mais le seigneur pourra y venir quand il voudra et surveiller les portes, les hommes de St-Martin doivent venir aider à la clôture du château de Chanéac, le prieur devra payer chaque année 25 perdrix et 3 muids de vin, soit environ 300 litres.

En 1368, le 9 août, le châtelain de La Voulte et procureur de Louis d’Anduze s’appelle Étienne de Chanéac, c’est le même homme qui le 18 novembre 1378, défend les intérêts de Louis d’Anduze contre Louis de Poitiers, comte de Valentinois.

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1965 1989 Georges Curinier PSU  
1989 mars 2008 Olivier Maigret DVG  
mars 2008   Jean-Baptiste Saint-Leger[2] DVG  
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Dans les années 1825 Emile Faure du Pont Maire, moulinier en soie.

Dans les années 1775 Henri Faure de Lubac Maire, avocat, notaire, juge, coseigneur de Chanéac, Chambarlhac etc.

Démographie

Évolution démographique
(Source : INSEE[3])
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008
390 313 253 243 243 268 273 266
Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes

Lieux et monuments

  • Sites naturels rupestres
  • Église du XIXe siècle
  • Croix processionnelle du XVe siècle
  • Calcaires
  • Musée de la ruralité ardéchoise

Personnalités liées à la commune

Voir aussi

Notes et références

  1. (fr)Direction départementale de l'équipement (DDE), « Carte en relief de l'Ardèche avec limites communales » sur http://www.ardeche.equipement.gouv.fr, 2007. Consulté le 02/10/2011
  2. Préfecture de l'Ardèche fichier au format PDF daté du 1er juillet 2008
  3. Chanéac sur le site de l'Insee

Liens externes


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Chanéac de Wikipédia en français (auteurs)

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