- 8e regiment de cuirassiers
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8e régiment de cuirassiers
8e régiment de cuirassiers Période 1635 – 1964 Pays France Branche Armée de Terre Type Régiment de Cuirassiers Rôle Cavalerie Inscriptions sur l’emblème Valmy 1792
Fleurus 1794
Wagram 1809
La Moskowa 1812
Hanau 1813
La Marne 1914
L'Avre 1918
Saint-Mihiel 1918Anniversaire Saint Georges Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondialeFourragères Croix de Guerre 1914-1918 Décorations Croix de Guerre 1914-1918 2 palmes
Croix de Guerre 1939-1945 1 palmemodifier Le 8e régiment de cuirassiers (8e RC) est une unité de l’armée française créée sous l’Ancien Régime, qui s’est particulièrement distinguée pendant les guerres de la Révolution et de l’Empire.
Sommaire
Création et différentes dénominations
- 1635 : levée du régiment de cuirassiers du Roi
- 1638 : renommé régiment du marquis d'Aumont
- 1645 : renommé régiment de Chappes
- 1665 : renommé régiment de Villequier
- 1791 : devient le 8e régiment de cavalerie
- 1803 : renommé 8e régiment de cuirassiers
- 1815 : dissous
- 1826 : renommé 8e régiment de cuirassiers
- 1916 : renommé 8e régiment de cuirassiers à pied
- 1919 : Dissous
- 1936 : reformation sous le nom de 8e régiment de cuirassiers
- 1942 : dissous (maintenu dans le maquis)
- 1944 : reformé sous le nom de 8e régiment de cuirassiers
- 1954 : dissous (devient 8e RCA)
- 1954 : 8e régiment de cuirassiers
- 1964 : Dissous
Garnisons
- 1781-? : Moulins
- 1886-1889 : Quartier Ordener de Senlis
- 1899-1914 : Tours
- 1936-1939 : Saint Germain en Laye
- 1939-1942 : Campagne de France puis maintenu dans le maquis
- 1944-1954 : Bizerte (Tunisie)
- 1954-1964 : La Valbonne
Colonels/chef de brigade
- 1792: Charles-Joseph Randon de Pully - Colonel (**)
- 1792: Albert-Victor-Marie Desprez De la Marliere - Colonel (*)
- 1795: Jean-Baptiste Dore - Chef-de-Brigade
- 1796: Jean Louis Brigitte Espagne - Chef-de-Brigade (**)
- 1799: Jean-Baptiste-Gabriel Merlin - Chef-de-Brigade puis Colonel en 1803
- 1805: Grandjean - Colonel
- 1813: Louis-Jean-Claude-Clement Lafaivre - Colonel
- 1815: Garavaque - Colonel
- 1815 : de saint Genies
- 1826 : de Montagu
- 1830 : Roge
- 1832 : Hoffman
- 1833 : Desaix
- 1835 : de Dancourt
- 1846 : Porcher
- 1848 : Rey
- 1850 : Boyer
- 1855 : Texier-Pommeraye
- 1856 : Theremin
- 1865 : de la Rochefoucaud
- 1869 :François Henri Guiot de La Rochère
- 1874 : Humblot
- 1881 : Dufaud - Colonel
- 1887 : de Bremond d'Ars - Colonel
- 1888 : Torel - Colonel
- 1896 : de Carne
- 1900 : de Seroux
- 1908 : de Font-Reaulx
- 1912 : Hugner
- 20/10/1913 - 05/06/1915:
- 1915 : de Latour
- 1916 : de Tessières
- 1918 : Leandri
- 1936 : Morio
- 1940 : Segur
- 1944 : de Beaumont
- 1945 : Fayolle
- 1947 : de l'Estoile
- 1949 : Henry
- 1953 : de Roquemaurel
- 1954 : Volpert
- 1956 : de Balincourt
- 1959 : Reppelin
- 1960 : Metivier
- 1961 : Desrippes
- 1962 : Dumas-Delage
Colonels tués et blessés alors qu'ils commandaient le 8e de cuirassiers :
- Colonel Dore : tué le 6 août 1796.
- Colonel Merlin : blessé le 21/22 mai 1809
- Colonel Grandjean : blessé le 7 septembre 1812
- Colonel Lefaivre : blessé le 30 octobre 1813
- Colonel Garavaque : blessé le 16 juin 1815
Officers tués ou blessés alors qu'ils servaient au 8e de cuirassiers durant la période 1805-1815 :
- Officiers tués : 8
- Officiers mort des suites de leurs blessures : 20
- Officiers blessés : 81
Historique des combats et batailles du 8e cuirassiers
Défense des ponts de Tours juin 1940
Ancien Régime
Guerres de la Révolution et de l’Empire
- 1792 : Valmy
- 1793 : Hondschoote et Wattignies
- 1794 : Fleurus et Aldenhoven
- 1796 : Schweinfurth, Hirschaid, Bamberg, Wurtzbourg, et Neuwied
- 1800 : Stockach, Engen, Moeskirch, Biberach, Hochstett, et Hohenlinden
- 1805 : Caldiero et Tagliamento
- 1807 : Heilsberg
- 1809 : Essling et Wagram
- 1812 : La Moskowa
- 1813 : Leipzig et Hanau
- 1814 : Vauchamps
- 1815 : Quatre-Bras et Waterloo
Restauration
Monarchie de Juillet
Deuxième République
Second Empire
En 1870, il s'illustre par ses charges désespérées au sein de la 3e brigade du général Michel, division de cavalerie du 1er corps d'armée, sur l'ennemi retranché dans le village de Morsbronn. Le régiment est décimé. Par son sacrifice il permet à la 4e Division d'infanterie de Lartigue de retraiter en ordre.
Troisième République
Première Guerre mondiale
En 1914-1918, il abandonne ses chevaux pour devenir une troupe à pied, gagne la fourragère 1914-1918 avec deux citations à l’ordre de l’Armée. Il est dissous à la fin de cette guerre.
Entre-deux-guerres
Recréé en 1936, il devient une unité mécanique équipée d’engins blindés .
Seconde Guerre mondiale
Régiment de découverte de la 2e division légère mécanique, il est le premier régiment à franchir la frontière belge au matin du 10 mai 1940, et combat à la bataille de Hannut. Il reçoit une 3e citation à l’ordre de l’armée.
Il est maintenu dans l’armée d’armistice et est dissous en novembre 1942 à l’invasion allemande de la Zone Libre.
Dans la clandestinité il se reconstitue et participe à de nombreuses actions des Maquisards contre l’armée allemande d’occupation.
Recréé officiellement le 1er octobre 1944, il est en novembre sur le front de l’Atlantique jusqu’à la fin de la guerre en mai 1945.
Depuis 1945
les traditions du 8e regiment de cuirassiers ont ete reprise par l'escadron de maintemance règimentaire(7 escadron)du 6.12 règiment de cuirassiers d'olivet(45)
Faits d'armes inscrits sur l'étendard
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[1] :
- Valmy 1792
- Fleurus 1794
- Wagram 1809
- La Moskowa 1812
- Hanau 1813
- La Marne 1914
- L'Avre 1918
- Saint-Mihiel 1918
Sa cravate est décorée :
- croix de guerre 1914-1918 avec 2 palmes,
- croix de guerre 1939-1945 avec une palme.
La fourragère est aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.
Insignes
Héraldique :
Le premier insigne est réalisé en 1939 par Arthus Bertrand. Les dates "1665" et "1936" sont gravée en bas de l'insigne ou l'on retrouve également le nom du graveur :"Leclair".
En 1947 l'insigne réalisé par Arthus Bertrand fait apparaitre une portière sur le blindé .
Sur l'insigne réalisé par Drago en 1961, les emblèmes royaux remplacent le blindé. Cet insigne a été homologue sous le numéro G 1839.
"Cuirasse d'argent aux bordures de gueules portant en coeur un soleil chargé des armes de France (d'azur à trois fleurs de lys d'or) entourées de rameaux de chêne et de lauriers et sommées de la couronne royale, le tout d'or". Inscription en pointe: 1665 -"Cuirassiers du Roy".
Notes et références
- ↑ Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007
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