Castifao

Castifao

42° 30′ 19″ N 9° 06′ 45″ E / 42.5052777778, 9.1125

Castifao
Vue de Castifao
Vue de Castifao
Administration
Pays France
Région Corse
Département Haute-Corse
Arrondissement Corte
Canton Castifao-Morosaglia
Code commune 2B080
Code postal 20218
Maire
Mandat en cours
Mathieu Cervoni
2008-2014
Intercommunalité SIVU de Caccia
Démographie
Population 153 hab. (2008)
Densité 3,6 hab./km²
Géographie
Coordonnées 42° 30′ 19″ Nord
       9° 06′ 45″ Est
/ 42.5052777778, 9.1125
Altitudes mini. 219 m — maxi. 1049 m
Superficie 42,15 km2

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Castifao (Castifau en corse) est une commune française située dans le département de la Haute-Corse et la région Corse.

Sommaire

Géographie

Le village

Localisation

Castifao est située dans l'ancienne pieve de Caccia dont elle était le centre, sur la rive gauche du Golo, en limite du Parc naturel régional de Corse et du Giunssani. Elle est dans la basse vallée de l'Asco.

Relief

La commune est ceinte sur toute sa partie occidentale par une chaine de montagnes moyennes, contreforts d'un petit chaînon montagneux comprenant le Monte Padro et les Aiguilles de Popolasca.

Elle est traversée par la rivière Tartagine depuis le départ de la Crête di Poggiali (386 m) jusqu'à sa confluence avec l'Asco au lieu-dit Pontare. Le plus haut sommet de la commune se situe à (1 068 m), à proximité de la Punta Debbiole (1 119 m - Moltifao). Sous celui-ci, passant sous le versant méridional du village et la Tour de Paganosa, prend naissance le ruisseau Canale lequel va grossir le ruisseau de Frescolina affluent de la rivière Tartagine.

Habitat

La population de Castifao est concentrée dans le village de Castifao (530 m d'altitude en moyenne) avec ses quartiers Piazze, Casasoprane, Petrera, et au hameau de Piana qui, comme son nom l'indique, est une zone plane au nord du village, à un peu plus de 300 m d'altitude.

Le village est bâti à flanc de montagne. C'est un village moyenâgeux de caractère, avec des maisons aux hautes façades sévères, aux toits de tuiles rouges et aux ruelles étroites. L'église paroissiale Saint-Nicolas se situe à 528 mètres d'altitude.
Les habitants de Castifau sont des Castifinchi.

Ses principaux hameaux sont :

  • Piazze,
  • Paganosa,
  • Petrera, tous trois entre 500 et 620 m d'altitude, et
  • Piana au nord du village, situé beaucoup plus bas à 310 m d'altitude, au bord de la Tartagine.

Accès

Trois routes permettent d'accéder au village de Castifao. Elles partent toutes trois de la RN 197 : au nord la D247 depuis Palasca, à l'est la D247 depuis la RN 1197 dite Balanina et au sud la D47 de Moltifao. Cette dernière route se termine en cul-de-sac au village.

Communes limitrophes

Histoire

Article détaillé : Pieve de Caccia.

Moyen Âge

La tradition orale permet de remonter les orignes de Castifao jusqu'au XIIe siècle. Mais il semble bien que le village ait existé dès le IXe siècle, au lieudit Cuntratorri.

Castifao était la capitale historique de la pieve di Caccia. L'église Santu Nicolau date du XIIe siècle. Quant au couvent San Francescu ruiné, il date de 1510.
Plusieurs vestiges témoignent d'une présence marquée de l'occupant génois au Moyen Âge, notamment les ponts de Pontare et de Piana sur la rivière Tartagine, ou encore la Tour Paganosa.

Vers 1520, la pieve de Cachia comptait environ 3 500 habitants (avec Petralba). Les lieux habités étaient la Petrella, Castifao, la Roma, la Paganosa, le Piazze, Moltifao, Cheta, Merezoli, Campolato, lo Borgo, Sevola, Asco, Canavaggia, la Costa[1].

Temps modernes

Dans l'histoire de la Corse, le couvent Saint-François de Castifau restera célèbre pour sa Consulta de 1755, l'assemblée de députés convoqués par le général Pasquale Paoli qui jeta les bases de la Constitution de la Corse indépendante.

Castifao au temps de la Grande révolte des Corses contre les Génois

Dans sa Chronologie des évènements survenus durant la période comprise entre 1729 et 1769 et qui se sont déroulés à Castifao, très souvent au couvent de Caccia, Antoine-Dominique Monti[2] rapporte les faits suivants :

  • 1732 : L'Empereur d'Allemagne intervient dans le conflit pour aider Gênes.
    • Du 6 au 8 janvier, à l'issue d'une première consulte des Corses en rébellion au couvent de Caccia, un arrangement est décidé avec la République de Gênes, sous la garantie de l'Empereur. Une supplique, lui est adressée.
    • 3 mai, après un premier édit sans résultat, le prince de Wurtemberg signe un nouvel édit à Caccia énonçant que les communautés devront présenter leurs députés au fur et à mesure de l'avance des armées de l'Empereur. Les armes et des otages devront être remis au préalable.
  • 1736 : Théodore baron de Neuhoff est proclamé roi de Corse par les Corses le 13 avril.
  • 1737 : Le Roi de France intervient en faveur des Génois.
    • Avril : Conférence secrète des chefs de la Nation, à Caccia, pour étudier des documents portant sur l'action du roi de Naples auprès du roi de France pour une intervention en Corse. Il lui aurait promis d'envoyer dans l'île le maréchal de Noailles.
  • 1742 : dans les remous de la guerre de la succession d'Autriche.
    • 15 avril au 6 juin. Une trentaine de rebelles en armes se trouvent à Caccia. L'évêque d'Aleria qui visite son diocèse pacifié, refuse cependant de se rendre en Balagna pour ne pas traverser Caccia.
  • 1744, 8 août, le Père Léonard, de Port-Maurice, des Mineurs réformés, qui effectue à travers l'île une mission confiée par le gouvernement génois pour ramener les Corses à l'obéissance, se trouve au couvent de Caccia. Il y séjourne plusieurs jours.
  • 1745, les 26 et 27 septembre : une consulte au couvent de Caccia confirme la mission des paceri (hommes de bonne volonté) et condamne les partisans de la République.
  • 1751 : deuxième intervention française.
    • 7 juin : Venturini, Gaffori, Giuliani et d'autres chefs, réunis à Caccia, convoquent une consulte générale et menacent de sévir avec la plus grande rigueur contre les perturbateurs et les traîtres. Ils écrivent au gouvernement français de surseoir à l'évacuation de l'île par ses troupes.
  • 1753 : lors d'une consulte à Orezza au débuit janvier, Ghjuvan Petru Gaffori est élu général. Il forme un gouvernement.
  • 1754, le 4 janvier : le Conseil supérieur chargé d'administrer la Nation corse rassemble mille hommes, à Caccia, destinés à se rendre en Balagna avec la commission itinérante et mettre fin aux désordres causés par les partis Fabiani et Giuliani.
  • 1755, les 21 et 22 avril : consulte générale au couvent de Caccia. On décide d'une constitution qui pourrait être inspirée par Pascal Paoli ; mais l'assemblée est marquée par l'opposition entre le Révérend Gnaziu Venturini et Mariu Emmanuellu Matra. (Ce dernier sera tué le 28 mars 1757 en attaquant Paoli au couvent d'Alando dans le Boziu).
  • 1757, 19 juillet : Paoli réunit une nouvelle assemblée à Caccia. On discute de la conduite à tenir en cas d'un débarquement anglais suivi d'hostilités avec les Français. L'accord se fait pour observer la plus stricte neutralité.
  • 1461, vers l'indépendance :
    • 13 mai : Le Saint-Siège adresse, à ses représentants auprès des Cours européennes, un mémoire sur les différents qui l'opposent à la République de Gênes.
    • Mi-mai, arrive à Bastia l'Eccellentissima Deputazione composée de 6 sénateurs. Elle est accompagnée de 8 officiers corses dont le capitaines Ghjacumu Dante Grimaldi, de Caccia, et Limperani, de Casinca, que la République destine à convaincre les populations d'accepter la paix qui leur est offerte.
    • Mai. Les capitaines Grimaldi et Limperani tentent de se rendre dans leurs villages ; ils sont arrêtés. Limperani est enfermé dans la tour de Furiani ; Grimaldi est reconduit à Bastia sous les huées des populations.
  • 1764, la France interviendra une quatrième fois. La Corse deviendra française en 1769.

En 1789 la pieve de Caccia devient le canton de Castifao.

Époque contemporaine

En 1954, le canton de Castifao comprenait les communes de Asco, Castifao et Moltifao. Castifao comptait 280 habitants en 1954[1].
1971 - 1973 : De nouveaux cantons sont créés. Le nouveau canton de Castifao-Morosaglia est créé avec la fusion imposée des anciens cantons de Castifao et Morosaglia.

Economie

Les ressources économiques sont tirées essentiellement du pastoralisme (élevage d'ovins).
Récemment, un contrat de concession immobilière a été signé le 12 septembre 2009 avec la société Kyrnesole. Il concerne le projet d'implantation d'une ferme photovoltaïque au lieu-dit Sant' Agostino, au sud-est du village.

La commune dispose d'une agence postale et d'un service de l'Office national des forêts.

Culture

Santé

Panorama du village

Administration

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1984   Mathieu Cervoni   maire
Toutes les données ne sont pas encore connues.

Démographie

Évolution démographique
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2008
261 266 234 223 137 152 153 153
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes

Lieux et monuments

L'ancien couvent de Caccia

Le couvent San Francescu di Caccia est situé sur la route qui relie Castifao à Moltifao, au col (493 m) du même nom. Il a été élevé à partir de 1510, du moins en ce qui concerne sa première mouture. Au départ, c'était un bâtiment en bois, appelé alors luoco, dont les plans sont dus à Ghjuvacchinu, un franciscain originaire du village voisin de Sepula, abandonné depuis le XVIIIe siècle. En grande partie détruit par les troupes du général génois Doria en 1553, le couvent est restauré en 1569 par le frère Agustinu di a Pupulasca (Augustin de Popolasca), son « gardien », c'est-à-dire son supérieur. La toute première église est consacrée en juillet 1569. Elle abrite les reliques de deux saints très en vogue à l'époque, San Costanza et San Grato. Devant l'importance du culte, la construction d'une seconde église est rendue nécessaire en 1750.

C'est dans ce couvent, dont le supérieur, le RP.Apostolis est l'un de ses amis, que Pasquale Paoli assemblera, en avril 1755, peu de temps après son retour en Corse, la Cunsulta de Caccia, qui jette les bases de la Constitution de la future Corse indépendante. Après l'annexion française, le couvent sert de siège à l'une des quatre juntes installées par le nouveau pouvoir. Dans les locaux transformés pour les besoins de la chose, se trouve logés les militaires du Régiment Provincial Corse et le personnel judiciaire de la Junte. On applique même la question ordinaire dans les caves du couvent. En 1782 un pan de voûte s'effondre, causant de nombreuses victimes.

Lors de la Révolution Française, il est pillé et ruiné. Bon nombre de ses terrains sont vendus aux enchères ; son mobilier est dispersé dans les environs. Le village voisin de Moltifau conserve aujourd'hui encore l'imposant tableau de la Cène qui se trouvait dans le réfectoire du couvent. Dans l'église paroissiale Saint-Nicolas sont transférés de nombreux tableaux et statues, les grandes orgues et le maître-autel en marbre. L'orgue, construit vers 1820 par les Frères Crudeli, a été repris en 1842 par le balanin Anton Pietro Saladini[3]. Il fut restauré une première fois par Maracci, puis par Loiseau[réf. nécessaire].

Pendant le royaume Anglo-Corse (1794 - 1796) le couvent est à nouveau fréquenté par quelques frères qui remettent en état certaines parties du bâtiment. Mais à la chute du royaume, celui-ci est abandonné.

En 1824 la commune décide d'en faire le cimetière municipal, et ce malgré l'opposition du directeur des Domaines qui tente de s'y opposer par préfet interposé, mais en vain.

Le couvent était habité par des moines franciscains encore appelés zocculanti à cause des sandales qu'ils chaussaient pour aller quêter sur les routes de la région. Un contrat précis, passé devant notaire, indiquait clairement quels endroits leur étaient autorisés pour ces quêtes.

San Francescu a vécu des heures historiques. Une mission de réconciliation eut lieu en 1744, avec la venue de San Leonardo di Porto Maurizio. Mais d'autres grands moments jalonnèrent la vie de l'édifice comme la Consulta de 1743, celle de 1755, le séjour du visiteur apostolique, Mgr de Angelis, en 1763, ou bien encore les derniers combats des derniers résistants paolistes conduits par Cervoni et Pasqualini en 1774.

L'église Saint-François du couvent, celle de 1750, est protégée et classée MH par arrêté du 28 mai 1979[4]. La facture d'orgue, œuvre de Crudeli frères (facteur d'orgues) exécutée vers 1820 et propriété de la commune, bénéficie de la protection Monument historique par arrêté du 22 mars 1991[5]. Seule la partie instrumentale de l'orgue est classée MH[3]. Il fut restauré par le célèbre facteur balanin Saladini, puis Maracci et enfin Loiseau[réf. nécessaire].

En 1994 le fronton de l'église est restauré. L'édifice est en pleine réfection depuis plusieurs années (travail de l'Associu San Francescu di Caccia créée par Jean Raphaël Cervoni.)

Autres architectures sacrées

Eglise Saint-Nicolas et chapelle de Confrérie Saint-Antoine de Janvier
  • L'église Saint-Nicolas (San Nicolaiu) du XIIe siècle , remaniée avec un clocher à 3 étages au XVIIIe siècle parait être l'église piévane de Caccia. Récemment restaurée. Comme pour de très nombreuses églises de Corse, une statuette du saint patron est présente dans la petite niche au-dessus de l'entrée. L'église est située en contrebas de la place du Monument-aux-morts.

Sont attenantes à l'édifice, la mairie et l'agence postale.

  • La chapelle de Confrérie Saint-Antoine de Janvier. Elle a été construite en 1692 avec les pierres d'U Castellu, l'ancienne demeure de Sampiero Corso, par la Confrérie du Très Saint-Rosaire à laquelle a succédé la Confrérie Saint-Antoine de Janvier. Restaurée récemment.
  • la chapelle Saint-Augustin (Sant' Agostino) ruinée au sud-est du village, à 660 m d'altitude.
  • la chapelle Saint-Roch (San Roccu) ruinée, en bordure de la D547.
  • un curieux mégalithe dont la base est gravée d’inscriptions et de dessins au sens toujours mystérieux

Autres lieux

Tour Paganosa
  • La Tour Paganosa (1606) ruinée, dominant le hameau éponyme. Cette maison-tour génoise à deux étages avait une plate-forme de guet. Elle a été détruite par un incendie au siècle dernier.

En contrebas se situe une grande maison dite "la caserne", également ruinée. Elle avait été utilisée par les Génois en 1635. Deux autres tours auraient existé à Castifao.

Les ponts génois

  • Le pont génois situé au lieu-dit "Pontare", construit en 1498 sur la rivière Tartagine, à une centaine de mètres de la RN 197. Non signalé sur les cartes ni depuis la RN 197. Il "relie" encore les communes de Castifao et de Pietralba.
  • Le pont génois au hameau de Piana, construit sur la rivière Tartagine, en 1498 aussi. Il est proche de la route D547 et est signalé par un panneau.

Les chauves-souris des galeries de Saint-Augustin[6]

Les anciennes galeries des mines de Saint-Augustin abritent une colonie exceptionnelle de 8 espèces de chauves-souris regroupant plus de 1200 individus chacune année.
Parmi ces espèces, le murin du Maghreb, le minioptère de Schreibers et le murin de Capaccini qui se reproduisent en période estivale. Une autre espèce, le grand rhinolophe vient y hiberner en saison froide. Depuis 1999 le site est intégré au Réseau Natura 2000 qui le place à la fois sous protection réglementaire et protection physique.

Fêtes et loisirs

  • La fête patronale a eu lieu désormais le 15 août Santa Maria Assunta, elle a pris le relais de la très ancienne fête de la Saint Nicolas, le 6 décembre.

Personnalités liées à la commune

  • Antoine Pierre Jean Colombani (1908 - 1992), Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre 1939 - 1945. Fils de Pascal-Toussaint Colombani, natif de Castifao (1873 - 1958), émigré vers 1900 à Paris. Antoine Colombani est un physicien, docteur ès Sciences, professeur des Universités et ancien doyen de la Faculté des Sciences de Rouen.

Né le 21 avril 1908 à Paris, le Pr. Antoine Colombani effectue ses premiers travaux de recherche sous la direction de Paul Langevin au Collège de France, où il passe sa thèse de doctorat en 1943. Officier de la Marine nationale en 1939 - 1940, actif dans la résistance, il participe aux combats pour la libération de Paris, où il est décoré. Après la guerre, il constitue, à Caen puis à Rouen, des groupes de recherche universitaire qui contribuèrent largement au développement de la physique des couches minces métalliques. Il fut parmi les fondateurs de l'Université de Rouen, étant en particulier Doyen de la Faculté des Sciences de 1961 à 1971. Marié à Lucette Nérinck en 1944, deux enfants: Pascal Colombani et Françoise Colombani-Clier.

Voir aussi

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Liens externes

Notes et références

Références


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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Castifao de Wikipédia en français (auteurs)

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