- Olmi-Cappella
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Olmi-Cappella
Vue du village d'OlmiAdministration Pays France Région Corse Département Haute-Corse Arrondissement Calvi Canton Belgodère Code commune 2B190 Code postal 20259 Maire
Mandat en coursFrédéric Mariani
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes di E Cinque Pieve di Balagna Démographie Population 188 hab. (2008) Densité 3,7 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 456 m — maxi. 2 390 m Superficie 51,1 km2 Olmi-Cappella est une commune française du département de la Haute-Corse, dans la collectivité territoriale de Corse.
Sommaire
Géographie
Olmi-Cappella est située dans le Giunssani (Ghjunsani en corse) , une remarquable microrégion de la Balagne composée des quatre communes Pioggiola, Mausoléo, Vallica et Olmi-Cappella. Ces communes se trouvent toutes dans le territoire de vie Caccia-Ghjunsani du Parc naturel régional de Corse[1].
Avec une superficie de 51,1 km², Olmi-Cappella occupe plus de la moitié du Giunssani et est a fortiori la plus grande des 4 communes.Relief
La commune d'Olmi-Cappella est bordée à l'ouest par un vaste cirque montagneux comprenant de très haut sommets, notamment Monte Padro 2 390 m, le plus sommet de la commune, qui est aussi le sommet emblématique du Giunssani.
Ses limites Nord (également celles du P.N.R.C.) sont définies par un petit chaînon de montagnes arrondies comportant à gauche, Bocca-di-U-Prunu, col à 734 mètres sur la D963, et à droite le Col de San Colombano à 692 mètres sur la RN 197.
A l'Est, ses limites descendent jusqu'à Vallica ; elles sont également celles du P.N.R.C.. Toute la partie orientale de la commune est aride, couverte d'une végétation rase et où les arbres sont rares. Hormis quelques châtaigniers, ce sont surtout des calicotomes épineux, des églantiers et des cistes ras qui couvrent le sol, n'offrant qu'une rare herbe aux bovidés très nombreux en ces lieux non clôturés.
Toute la partie occidentale jusqu'aux hauts sommets bornant le Giunssani, est occupée par la Forêt de Tartagine-Melaja, une forêt composée essentiellement de pins laricio. Elle est traversée par la Tartagine qui prend sa source à 1 870 mètres sur le territoire de la commune, à la naissance d'un ravin entre Monte Corona (2 144 mètres) et Capu a u Corbu (2 082 mètres). Les sols sont siliceux peu profonds (sols bruns acides), la roche mère étant principalement du granulite.
Climat
La commune occupe une large bande de terre orientée sud-ouest/nord-est et présentant différents visages.
La partie nord-est, celle que l'on découvre en arrivant par la RN 197, est dénudée, balayée par les vents de nord-ouest dominants. Le sol aride et apparemment peu fertile , est recouvert d'une rare végétation rase. Il a été mis à nu par de fréquents incendies ajoutés à la déforestation des siècles derniers. De nombreuses terrasses de cultures, de longs murs en pierre sèche et des pagliaghji (en français paillers) sont visibles sur de grandes distances. Ils attestent d'une relative prospérité jadis. Quelques arbres, des oasis de châtaigniers apportent une note de verdure en été sur ces terres brûlées par le soleil. Le maquis est essentiellement composé de cistes ras, de ronces, d'églantiers et de bruyères. Sur le bord de la D963, sous Bocca a Croce, se trouve la vieille fontaine d'Ombrese au débit violent en hiver.
Au centre, se trouvent la zone habitée avec les villages d'Olmi et de Cappella fusionnées de nos jours, et une forêt de châtaigniers, certains aux troncs énormes, auxquels se mêlent de grands chênes blancs.
Au sud-est, se situe la luxuriante forêt de pins larici de Tartagine, partie de la remarquable forêt de Tartagine-Melaja. L'endroit est riche en eau avec de nombreux ruisseaux dévalant les pentes du Monte Padro et du Monte Corona, et se jetant dans la Tartagine.Habitat
Les 188 habitants d'Olmi-Cappella (sur les 332 que compte le Giunssani)[2] se répartissent entre les deux anciens villages Olmi et Cappella de nos jours réunifiés, et leurs hameaux de Acquilacce et de Lecciole. Le bâti est ancien, très souvent rénové. Subsistent quelques maisons aux murs en pierres apparentes au cœur du village. Les habitations sont construites en terrasses, plein sud comme dans les autres villages du Giunssani.
Remarque sur la population du village ; elle a augmenté depuis le démarrage en 2002 de l'activité théâtrale par l'association A.R.I.A.: ce sont près de 150 personnes supplémentaires qui y séjournent à l'année.Cappella
Cappella se situe dans la partie basse du village, où se trouve le Bar Des Amis, l'épicerie Casanova, l'église, l'Osteria seul restaurant de la microrégion ouvert toute l'année, etc. Cappella est au départ de plusieurs sentiers permettant de rejoindre les villages voisins et la rivière, de découvrir de nombreux ponts génois.
Olmi
Olmi est le pendant de Cappella depuis la fusion des deux villages au XVIIIe siècle. Il se situe à une cinquantaine de mètres plus haut que Cappella et est traversé par la route D963. Une fontaine se trouve en contrebas du Sentier patrimonial. Sous le village, se dresse l'église Saint-Nicolas avec autour, la chapelle de confrérie Saint-Antoine, le cimetière et la caserne des sapeurs-pompiers.
Acquillacce
Acquillacce est le hameau au nord du village. S'y trouve l'une des six remarquables fontaines que compte Olmi-Cappella et qui sont situées sur le parcours du Sentier patrimonial.
Lecciole
Lecciole est le hameau à l'est d'Acquillacce, celui que l'on découvre en pénétrant à Olmi-Cappella. D'Altiani, un petit groupe de maisons un plus au nord avec une fontaine publique, part un sentier pavé menant au site néolithique de l'Escita. Et plus au nord encore, à près de 950 m d'altitude, a été construit le réservoir d'eau du village. Le hameau est desservi par la courte route D763.
Accès
L'accès principal pour Olmi-Cappella reste la route D963 que l'on emprunte depuis la RN 197 à 633 mètres d'altitude déjà. Sur ces terres arides, balayées par les vents et brûlées par de fréquents incendies et où le maquis même a du mal à reprendre ses droits, les vestiges d’un ancien système agropastoral sont encore visibles. Tous les reliefs présentent les nombreuses terrasses de culture, les lenze en langue corse qui permettaient aux habitants de tirer les ressources nécessaires à leur alimentation.
Beaucoup de vaches et leur veau errent sur le chemin, à la recherche en été, d'une maigre herbe sur les bords des routes de ce site aride, sec et inhospitalier même pour le bétail. Les bêtes sont nourries en temps utiles avec le foin que leur apportent en bottes les éleveurs nombreux dans le milieu rural.
Passé le col de Bocca a Croce (928 mètres) sur la D963, le paysage change complètement. Les hautes montagnes se profilent à l'horizon, les flancs couverts d'une vaste forêt de pins laricio. La route traverse une forêt de châtaigniers et fait découvrir soudain les premières habitations d'Olmi-Cappella et le gros édifice Battaglini.Quand on vient de Speloncato par la D63, le constat est le même jusqu'à Bocca di a Battaglia (1 099 mètres). Les flancs du Monte Tolu sont arides aussi. Mais une fois le col franchi, la route traverse une chênaie composée d'arbres séculaires jusqu'à la châtaigneraie un peu plus bas, avant d'arriver à Pioggiola. Trois kilomètres seulement séparent les villages de Pioggiola et d'Olmi-Cappella.
Communes limitrophes
Histoire
Olmi-Cappella dispose d'un patrimoine historique particulièrement riche.
Préhistoire
La commune porte de nombreuses traces de cette lointaine époque comme en témoigne les découvertes effectuées sur le site néolithique de l'Escita : mégalithes, enceintes, terrasses, pierres à cupules, divers matériels de l'industrie lithique. Un mégalithe portant de nombreux signes comparables à ceux de la Petra Frisgiata à Cambia se trouve sur le flanc du Monte Padro. Son approche a été interdite au public par suite de vandalisme.
Antiquité
Dans l'Antiquité, les Carthaginois, les Phéniciens puis les Romains auraient exploité la forêt de Tartagine.
Moyen Âge
Il est fait mention pour la première fois d'Olmi dans un acte de donation établi le 16 juillet 1116. La présence des Maures durant le Haut–Moyen Âge est inscrite dans plusieurs lieux-dits comme Castello di Mori, site préhistorique proche du village et où se trouve une pierre plate et quatre dolmens. Â la limite nord de la commune se dressait le château fortifié aujourd'hui ruiné, de San Colombano des marquis de Massa. À la fin du XVe siècle l’Office de Saint Georges mentionne l’existence d’Olmo et de Cappella.
Vers 1520[3] existait la pieve du Jussani avec des lieux habités qui étaient la Cappella, l’Olmo, Lecciole, lo Musuleo, Valica, li Porcili, la Piogiola[4].
La première église pievane du Jussani connue se trouvait à San Giovanni, à 860 m d'altitude à l’est de Cappella.
Temps modernes
Avec la Révolution, la pieve de Giunssani à laquelle appartenaient Olmi et Cappella, devient par décret de la Convention du 1er juillet 1793, le canton de Padro faisant partie du département du Golo. Suite au décret du 18 avril 1811 fusionnant les départements du Golo et du Liamone, le canton du Padro devient celui d'Olmi-Capella. Sous le Second Empire, l’Etat s’empare des forêts de Tartagine et de Melaja.
Époque contemporaine
En 1954 le canton d'Olmi-Capella comprenait les communes de Mosoleo, Olmi-Cappella, Pioggiola et Vallica. Avec la fusion imposée entre 1971 et 1973, la commune d'Olmi-Capella intègre le nouveau canton de Belgodere qui est créé avec les anciens cantons de Muro, Belgodere et Olmi-Cappella. Olmi-Capella a été chef-lieu de canton de 1790 à 1973.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 2008 Frédéric Mariani . . mars 2008 . Frédéric Mariani . . Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 2008 263 234 222 202 147 143 183 188 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Économie
L'agriculture de montagne représentait la faible économie locale. Elevage d'ovins, de caprins et de bovins, d'ânes plus récemment, culture de la châtaigne, et fabrication de biscuiteries insulaires sont les seules activités rurales. A noter un léger regain du tourisme estival dans cette microrégion trop longtemps restée hors des circuits touristiques avec l'existence sur la commune, de plusieurs établissements de restauration et d'un hôtel. Depuis 2002, l'association A.R.I.A. a créé un regain d'activité au sein de la microrégion.
Culture
L’A.R.I.A.
L'A.R.I.A. (Association des Rencontres Internationales Artistiques) est une association d’éducation populaire, artistique et culturelle, créée en 1998 par le comédien Robin Renucci. Elle est un pôle d’éducation et de formation par la création théâtrale en milieu rural et par le biais d'échanges entre comédiens de divers horizons. L'association dont le siège est Etablissement Battaglini à Olmi-Cappella, a pour président Robin Renucci.
Le pôle théâtral A Stazzona (La Forge) se veut l'outil principal de l'association. Il est l'œuvre du Syndicat mixte du Giunssani, avec le soutien financier de l'État, de la Collectivité Territoriale de Corse et du département de la Haute-Corse. L'édifice en bois de pin laricio bâti dans la forêt de châtaigniers de Pioggiola et dont les travaux sont maintenant achevés, a été inauguré en 2010. L'édifice est l'œuvre des architectes Dominique Villa et Jean Michel Battesti.
Lieux et monuments
Architecture sacrée
- Église Saint Nicolas. L’église paroissiale baroque San Niculau a été construite à la fin du XVIe siècle, utilisant des éléments architecturaux du roman tardif provenant d'une précédente église. Au début du XVIIe siècle une voûte remplace la charpente romane. Pour parer à la menace d’effondrement de la voûte, les murs ont été récemment consolidés et renforcés, présentant une épaisseur démesurée.
L'église renferme un tableau d'autel Saint Antoine abbé, saint Philippe Néri, saint Jacques et saint Georges aux pieds de la Vierge à l'Enfant avec cadre, œuvre attribuée à Nicolao Castiglioni, peintre bastiais dont l'activité est attestée entre 1627 et 1651. Propriété de la commune l'œuvre est classée aux Monuments historiques par arrêté du 24 juillet 2002[5].
- La Casazza. Elle est la chapelle de l'ancienne confrérie Sant’Antone Abbate (Saint-Antoine Abbé) qui a fusionné le 12 mai 1995 avec les autres confréries du Giunssani pour créer la nouvelle confrérie San Parteu. Elle est située à côté de l'église Saint-Nicolas.
Architecture civile
- L'ancien Etablissements Battaglini. Cet imposant bâtiment a été construit en 1902 grâce au don d'un « enfant du pays », un négociant ayant fait fortune en Égypte au XIXe siècle. C'était le premier collège édifié en Balagne. L'ensemble comprenait alors 6 classes plus une classe préparatoire à l'Ecole Normale, 6 appartements de fonction, la mairie, le bureau des Postes, le tribunal d'instance et un bureau des douanes. Avec le temps, la microrégion s'est désertifiée et des administrations ont fermé leurs bureaux.
De nos jours, la mairie et la poste occupent toujours leurs locaux ; le collège a laissé place à l'école avant d'être déplacée dans l'ancien foyer rural, avec la crèche. Le bâtiment a été réhabilité récemment ; des chambres (capacité pour 72 personnes) et une cuisine ont été aménagées pour accueillir et abriter les nombreux stagiaires de l'A.R.I.A.
- Le monument aux morts
- Les six fontaines publiques du village. Elles sont sur le circuit du sentier patrimonial.
Autres
Site néolithique de l'Escita
Le site est proche du lieu-dit Altiani au nord du village à 1 000 mètres d'altitude. Il est aisément accessible par le sentier patrimonial d'Olmi-Cappella.
La forêt domaniale de Tartagine-Melaja
Article détaillé : Forêt de Tartagine-Melaja.Elle offre de vastes possibilités de balades et de randonnées. L'ancienne maison forestière devenue privée est aujourd'hui un gîte d'étape.
La forêt d'une superficie de 1 347 ha, est classée en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique[6]. Elle est partagée entre les communes d'Olmi-Cappella, de Pioggiola et de Mausoléo.
La chênaie pubescente de Pioggiola
La commune partage avec Pioggiola la « Chênaie pubescente de Pioggiola » classée en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (validation nationale 2011).
« La chênaie de Pioggiola s'étend sur des pentes exposées au nord et à l'ouest, qui se présentent sous l'aspect d'un cirque boisé dominé par la Cima di Tornabue (1 285 mètres) et le col de Battaglia (1 100 mètres). De ce col, le contraste est saisissant entre le versant balanin, complètement asylvatique et les pentes boisées du Giunsanni. La zone concernée est constituée d'une futaie claire à chène pubescent qui s'est développée sur d'anciennes terrasses de cultures. De belles châtaigneraies sont également présentes sur cette zone. La strate arbustive est très peu développée en raison du couvert arboré et du pâturage »[7].
Fêtes et Loisirs
- La fête patronale Saint-Roch (San Roccu) a lieu le 16 août.
- La procession du San Parteo. Le dernier dimanche de juillet est organisée la traditionnelle procession au San Parteo, sommet situé à 1 680m d'altitude, jusqu'aux ruines d'un oratoire situé à 1 600 m d'altitude sous le mont. Le Saint aurait béni la Balagne au Ve siècle siècle.
Randonnées
- Balade et randonnée libre à dos d'âne avec Balagn'âne (siège à Olmi-Cappella), membre de la Fédération nationale des ânes et randonnées, et éleveur d'ânes.
- Le sentier patrimonial d'Olmi-Cappella. Il permet de se balader dans et autour d'Olmi-Cappella pour en découvrir ses richesses ; fontaines, sites, places et aussi le plus gros chêne vert de Balagne (?) comme écrit sur un panneau d'information.
Son balisage est de couleur orange.
- Le sentier d'Olmi-Cappella à Belgodère. Long d'une dizaine de kilomètres, il fait découvrir le site historique de l'Escita, les ruines de l'église Sant'Antonio (Belgodère) et d'un four datant du XVe siècle en franchissant Bocca a a Leccia (1 093 mètres ). Il faut compter près de 3 heures pour « descendre » d'Olmi-Cappella à Belgodère et rajouter près d'une heure dans le sens inverse. Son balisage est en bleu.
- Le Sentier Corte - L'Île-Rousse. Olmi-Cappella est une étape du sentier entre Asco et Speloncato. Ce sentier passe notamment par Bocca di Croce d'Olu (1 097 m) au nord et par Bocca di Laggiarello (1 232 m) au sud.
- Le GR 20 ne traverse pas la commune. Toutefois il est possible, depuis la maison forestière de Tartagine, de rejoindre le refuge de l'Ortu di u Piobbu sur le GR en franchissant Bocca di Tartagine (1 852 m).
- Depuis la maison forestière de Tartagine il est également possible de rejoindre la vallée d'Asco par Bocca di l'Ondella, col à 1 835 m d'altitude. Le sentier traverse la forêt de Tartagine, monte au col à travers une luxuriante végétation d'aulnes odorants, avant de plonger vers la Maison du Mouflon à la confluence du ruisseau de la Tassineta (prolongement du ruisseau de l'Ondella) avec la rivière Asco.
Galerie
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Maison forestière de Tartagine
Personnalités liées à la commune
- Robin Renucci, acteur originaire de Pioggiola dans le Giunssani.
Notes et références
- Fiche INPN Corse (FR8000012)
- INSEE 2008]
- Base Infcor
- Éléments pour un dictionnaire des noms propres Corse A-D. Monti
- Notice no PM2B000723, sur la base Palissy, ministère de la Culture
- (fr) ZNIEFF 940004190 - Forêt d'altitude de Tartagine-Melaja sur le site de l’INPN.
- (fr) ZNIEFF 940004191 - Chênaie pubescente de Pioggiola sur le site de l’INPN.
Voir aussi
- Liste des communes de la Haute-Corse
- Pieve du Jussani
- Le Giunssani
- La rivière Tartagine
Liens externes
Catégories :- Commune de la Haute-Corse
- Ancien chef-lieu de canton de la Corse
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