- Casino (film)
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Casino
Données clés Titre original Casino Réalisation Martin Scorsese Scénario Nicholas Pileggi
Martin ScorseseActeurs principaux Robert De Niro
Joe Pesci
Sharon StonePays d’origine États-Unis Genre Drame
GangstersSortie 1995 Durée 178 minutes (2h58) Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Casino est un film américain réalisé par Martin Scorsese et sorti en 1995. L'histoire est basée sur un ouvrage de Nicholas Pileggi, qui a cosigné le scénario avec le réalisateur. Les deux rôles masculins principaux sont interprétés par Robert De Niro et Joe Pesci (qui jouaient déjà ensemble et sous la direction de Scorsese dans Les Affranchis et Raging Bull), accompagnés de Sharon Stone qui a reçu pour son rôle le Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique en 1996.
Casino est le seizième long-métrage de Martin Scorsese, et marque la huitième collaboration de celui-ci avec Robert de Niro. Il s'agit d'un film « scorsésien » par excellence, dans la mesure où un grand nombre des thèmes de prédilection du réalisateur sont abordés, tels la mafia, la religion, le mal ou encore la trahison. C'est un film complexe qui mélange les genres et multiplie les informations, au rythme d'une bande-son éclectique et dense.
Sommaire
Synopsis
Dans les années 1970, Frank Rosenthal alias Sam 'Ace' Rothstein (Robert De Niro) est envoyé à Las Vegas par la mafia de Chicago pour diriger l'hôtel-casino Tangiers, financé en sous-main par le puissant syndicat des camionneurs et qui sert de paravant à la mafia. Il a un contrôle absolu de toutes les affaires courantes, et gère d'une main de fer cette «terre promise», tandis que l'argent coule à flots. Le Tangiers est l'un des casinos les plus prospères de la ville et Ace est devenu le grand manitou de Vegas, secondé par son ami d'enfance, Anthony Spilotro alias Nicky Santoro (Joe Pesci). Mais celui-ci va peu à peu prendre ses distances pour s'engager dans un chemin plus sombre et criminel. Impitoyable avec les tricheurs, et obsédé par la maîtrise de tous les événements, Rothstein se laisse pourtant séduire par une prostituée, Ginger McKenna (Sharon Stone), virtuose de l'arnaque et d'une insolente beauté.
Fou amoureux, il lui ouvre les portes de son univers, l'épouse et lui fait un enfant. Mais leur relation se révèle être à l'image de Las Vegas, scintillante en apparence, mais en réalité rongée de l'intérieur. Un temps séduite, Ginger n'arrive pas à oublier son ancien souteneur, Lester Diamond (James Woods), un petit escroc sans envergure. La mécanique bien huilée du Tangiers et la vie personnelle de Sam ne vont pas tarder à se rouiller, et tous les personnages vont être voués à la déchéance d'une manière ou d'une autre, sans rédemption possible.
Fiche technique
- Titre : Casino
- Titre original : Casino
- Réalisation : Martin Scorsese
- Scénario : Martin Scorsese et Nicholas Pileggi, adapté du roman Casino : amour et honneur à Las Vegas de ce dernier
- Musique : Jean-Sébastien Bach, Otis Redding, Keith Richards, Mick Jagger, Georges Delerue, Maria Graver, Devo, The Animals...
- Photographie : Robert Richardson
- Montage : Thelma Schoonmaker
- Production : Barbara De Fina (en) et Joseph P. Reidy
- Société de distribution : Universal
- Pays d'origine : États-Unis
- Langue : anglais
- Format : Couleurs (Technicolor) - 2,35:1 - DTS-Stereo - 35mm
- Genre : Drame, gangsters
- Durée : 178 minutes
- Budget : 52 millions de $
- Box-office : 42 512 375 $[1]
- Box-office : 1 657 903 entrées[2]
- Box-office : 116 112 375 $[1]
- Dates de sortie en salles[3] :
- Film interdit aux moins de 12 ans lors de sa sortie en salles en France.
Distribution
- Robert De Niro (VF : Jacques Frantz) : Sam 'Ace' Rothstein
- Sharon Stone (VF : Béatrice Agenin) : Ginger McKenna/Rothstein
- Joe Pesci (VF : Michel Mella) : Nicky Santoro
- James Woods (VF : Joël Zaffarano) : Lester Diamond
- Don Rickles : Billy Sherbert
- Alan King : Andy Stone
- Kevin Pollak (VF : José Luccioni) : Phillip Green
- Pasquale Cajano : Remo Gaggi
- L.Q. Jones : Pat Webb
- Dick Smothers : Senateur
- Frank Vincent : Frank Marino
- John Bloom : Don Ward
- Catherine Scorsese : Mme Piscano
- Nobu Matsuhisa : Ichikawa
- Maël Schweighardt : Croupier de la table de Joe Pesci
Commentaires
Genése du film
Suite à l'échec de son film précédent Le temps de l'innocence sortie en 1993, Scorsese réunit les ingrédients qui avaient fait son succés dans Les Affranchis sorti en 1990. Casino marque la huitième et dernière collaboration entre Scorsese et son acteur fétiche Robert de Niro. À noter que Joe Pesci jouait déjà aux côtés de De Niro dans Les Affranchis, dont le scénario était également basé sur un ouvrage de Nicholas Pileggi. Cette similitude dans la distribution et l'équipe, ainsi que de nombreuses thématiques communes aux deux films (univers mafieux, ascension et chute du héros, infidélité/trahison et la voix-off qui commente l'action) ont mené certains critiques ou spectateurs à envisager Casino comme une simple suite - voire copie -des Affranchis.
Casino : histoire vraie
- Le film s'appuie sur l'histoire réelle de Frank Rosenthal, qui dirigeait plusieurs casinos à Las Vegas, le Stardust, le Fremont, le Marina et l'Hacienda (aujourd'hui le Mandalay Bay) pour le compte de la mafia de Chicago dans les années 1970 et au début des années 1980, ainsi que d'Anthony Spilotro dit « Tony la fourmi », gangster envoyé par Joey Aiuppa (le boss de la pègre de Chicago) pour protéger Rosenthal. Tout comme dans le film, suite à ses nombreux dérapages, Spilotro fut battu et enterré vivant avec son frère lors d'une réunion entre mafieux dans un champ de maïs de l'Indiana en 1986. La police de Chicago soupçonna Joey Aiuppa d'en être le commanditaire, mais faute de preuves suffisantes, il ne sera pas inculpé. Le 4 octobre 1982, Rosenthal est victime d'une attaque à la voiture piégée, il s'en sortira indemne. Il fut mis sur la liste noire des joueurs interdits d'accès dans les casinos du Nevada en novembre 1988. Il prit sa retraite en Californie puis en Floride. Le rôle de Ichikawa est basé d'après la vie du casse-cou japonais Akio Kashiwagi (en). Très célèbre dans le monde du jeu dans les années 1970, il avait dilapidé tous ses crédits à la fin des années 1980, devant des millions de dollars à plusieurs dirigeants de casinos. Il fut assassiné par la mafia japonaise en 1992 à Tōkyō.
Lieux de tournage
Scorsese choisit de tourner dans un casino plutôt que de tourner dans un studio, cherchant absolument le réalisme. Le casino Tangiers évoque en fait le Stardust. Mais les prises de vues eurent lieu au Riviera de Las Vegas pendant un mois de nuit entre 1 et 4 heure du matin.
Casting
- Casino marque la huitième et dernière collaboration entre Scorsese et son acteur fétiche Robert de Niro. Leur rencontre cinématographique remonte à 1973, année de Mean Streets. Ils ont ensuite tourné ensemble Taxi Driver (1976), New York, New York (1977), Raging Bull (1980), La Valse des pantins (1982), Les Affranchis (1990) et un remake de Les Nerfs à vif (1992).
- L'avocat de Sam dans le film, Oscar B. Goodman, surnommé le porte-parole de la pègre, et par la suite maire de la ville (1999), fait une apparition symbolique dans le film dans son propre rôle.
- Pour le rôle de Ginger, plusieurs actrices furent envisagées avant Sharon Stone, à savoir Nicole Kidman, Kim Basinger, Melanie Griffith, Traci Lords et Madonna.
- Comme dans d'autres films de Martin Scorsese, la mère du réalisateur, Catherine Scorsese, fait une apparition dans Casino. Elle joue ici la mère de Piscano, le bras droit de Nicky.
Au niveau des costumes, Robert de Niro porte 70 costumes différents durant le film et Sharon Stone 40 robes différentes pour un budget total d'un million de dollars. À la fin du tournage, les comédiens ont été autorisé à les garder.
Thématiques principales
La mafia
C'est un thème important dans la filmographie de Martin Scorsese, dont d'ailleurs Les Affranchis décrit les rouages. La particularité de Casino est de s'intéresser à la prise de pouvoir par les mafieux dans le Las Vegas des années 1970. Le film présente une vision mythifiée de la mafia - telle qu'elle existe dans Le Parrain, par exemple. Les parrains sont représentés comme des demi-dieux. Dans la première scène où ils apparaissent, le spectateur les découvre autour d'une table abondamment garnie en nourriture et vin, éclairés par une forte lumière blanche venant du haut, qui évoque les dieux de l'Olympe.
Au fur et à mesure du film s'opère un processus d'« humanisation » de la mafia. Elle devient plus terre-à-terre. L'aspect banal - voire comique - de leurs préoccupations est accentué. Piscano se plaint du fait que ses aller-retour à Las Vegas lui coûtent beaucoup d'argent. Il en est de même du contexte qui mène à leur chute collective.
Le jeu
Son action étant située à Las Vegas, Casino donne évidemment beaucoup d'importance au thème du jeu. Bien qu'ils ne soient pas au premier plan, les joueurs sont omniprésents. Les trois personnages méprisent le jeu parce qu'ils font partie intégrante du système et savent que le casino gagne toujours. La seule exception est Nicky, qui joue de temps à autre, mais seulement parce qu'il refuse tout simplement de perdre. Le premier plan où Ginger apparaît la montre à une table de jeu, mais elle joue en fait pour quelqu'un d'autre. Sam, quant à lui, est à la tête d'un empire du jeu, sa vie entière tourne autour de cela, et son surnom « Ace » (as, en français) montre bien à quel point le jeu est un élément fondamental pour lui. Le jeu est pour Sam un métier, et non un passe-temps. On peut néanmoins se demander dans quelle mesure épouser Ginger ne constitue pas en soi un pari des plus risqués.
Ascension et chute
La particularité de Casino est qu'il décrit un double mouvement. D'abord l'ascension, celle, personnelle et sociale, d'Ace Rothstein incarnant un système économique et culturel, ainsi que parallèlement celle de la ville de Las Vegas, alors terre promise du jeu. Puis, la chute, écroulement de l'emprise du groupe mafieux sur Las Vegas, abordée dans la dernière partie du film. La montée en puissance du personnage et sa déchéance sont annoncées dès les premières scènes du film. La montée en puissance est suggérée par un cadrage en contre-plongée, placée très en dessous du personnage de Rothstein. La chute est évoquée ensuite par la séquence de présentation de Nicky et Ginger qui se clôt par la voix hors champ de Sam qui déclare : « Et à la fin, on a tout fait foirer. »
Pour insister sur l'évolution négative des personnages, et leur « descente aux enfers », Scorsese utilise plusieurs scènes qui s'opposent et se répondent à des moments différents de l'intrigue. Ce parallélisme a pour but d'insister sur l'évolution de leur destin. Ainsi, la scène où Ginger, jeune mariée, entre dans son vestiaire avec Sam est une scène de joie. Cette même pièce sert, plus tard, de décor à une dispute extrêmement violente du couple. Les deux séquences se répondent pour rendre compte de la dégradation de leur relation. Pour suggérer la chute de la mafia, au montage rythmé et continu qui illustre le processus d'« écrémage » des profits destinés à la pègre, s'oppose plus tard un arrêt sur image sur un employé volant un billet.
À la fin du film, Sam redevient bookmaker, activité qu'il exerçait à l'origine. À son ascension fulgurante à Las Vegas répond une chute tout autant vertigineuse. En cela, il connaît un destin similaire à celui de Henry Hill, personnage principal des Affranchis, interprété alors par Ray Liotta.
Dualité
Une autre des particularités du film est qu'il regorge de doubles, couples, parallèles, analogies et d'éléments symétriques ou antagonistes. Il y a deux narrateurs : Sam et Nicky (une troisième voix peut être comptée, mais elle n'intervient qu'une seule fois dans le film). Cette double narration offre donc une double interprétation d'événements similaires, et renforce l'antagonisme grandissant entre les deux personnages masculins.
Ils ont d'ailleurs des personnalités aussi opposées que complémentaires : si Sam est un homme plutôt passif, mesuré et gardant la tête froide, Nicky est impulsif et violent. Une opposition résumée par un échange verbal révélateur: quand Sam demande à Nick sur un ton de reproche « Où est ta tête? », ce dernier lui répond « Mais où sont tes couilles? ». Quoique leur chemin dévie, leur destinée est en revanche parallèle. Si Sam devient vite incontournable à Las Vegas, Nicky devient, lui, le patron « local » du crime. Ils finissent donc par contrôler Las Vegas à deux niveaux différents, et Nicky peut être envisagé comme le double maléfique de Sam.
Si les paires ou couples sont particulièrement nombreux dans Casino (la relation qui lie Ginger à Sam, Sam à Nicky, Nicky à Ginger, Ginger à Lester, ou encore Nicky à Jennifer), les personnages ont eux-mêmes des personnalités doubles. Nick est à la fois l'ange gardien de Sam et un dangereux psychopathe. La scène où il tue à l'aide d'un stylo un homme qui avait insulté Sam est à cet égard révélatrice. Sam ne sait pas s'il doit être reconnaissant ou horrifié, et c'est sur cette ambiguïté que leur relation est fondée. Il existe en Sam de profondes divisions, voire contradictions. Ginger révèle que c'est « un gémeau, un triple gémeau », et se plaint qu'il ne lui fait pas confiance à cause de cette dualité. Ce même personnage interprété par Sharon Stone renvoie tour à tour une image de femme fatale et de femme enfant, incapable de s'occuper d'elle-même.
Las Vegas, ville de lumière et de péché
Las Vegas apparaît en filigrane du film comme une ville scintillante, lumineuse et attirante, cachant pourtant une réalité plus sordide. À ce titre, Sam Rothstein est très représentatif de la ville, puisqu'il porte des costumes de couleurs éclatantes, mais souffre d'un ulcère. Las Vegas est une ville qui ne tient pas ses promesses, représentée à l'instar d'un miroir aux alouettes, attirant les foules mues par l'appât du gain puis piégées par une réalité bien sombre. La séquence dans laquelle Nicky demande à Sam la permission de venir s'établir à Las Vegas est tournée à l'extérieur d'une voiture, sur laquelle viennent se réfléchir les néons colorés de la ville, comme la représentation de la tentation.
La dimension religieuse chère à Scorsese hante sa description de Las Vegas. La ville est au départ envisagée comme un « paradis sur terre », terre de promesses aux vertus rédemptrices ; ainsi Sam déclare-t-il « Pour des mecs comme moi, Las Vegas vous lave de tous vos péchés. C'est comme un lavage de voiture de la moralité ». Mais Nicky est là pour lui rappeler la dimension infernale de la ville : « Moi je suis ce qui est réel ici [...] : la poussière, le caniveau, et le sang. » Las Vegas apparaît donc très vite dans le film comme un enfer, une ville rongée par l'excès, la corruption et le mal. La ville du péché, en somme, comme le révèle cette scène qui montre des tricheurs (la mafia) surveiller d'autres tricheurs (les croupiers corrompus), qui en surveillent d'autres encore (les joueurs).
Et si les personnages portent tous en eux des défauts, tous sont également victimes de cette ville qui ne leur laisse aucune chance et les mène à la déchéance. À mesure que Sam s'adapte de plus en plus aux règles locales de Las Vegas, son obsession du contrôle évolue en un comportement tyrannique, y compris envers sa femme. Celle-ci est aspirée par une vanité et un matérialisme excessifs : lors de la scène où Ginger et Sam se disputent dans un restaurant pour les 25 000 dollars qu'elle a dépensés, le clignotement des néons en arrière-plan vient rappeler que la ville et ses excès ont joué un rôle important dans l'échec de leur relation.
La fin du film n'est morale qu'en apparence. Si le système mafieux qui contrôlait le Tangiers a bien été démantelé, les péchés et les pécheurs font toujours partie de Las Vegas.
Remarques sur la séquence d'introduction
La séquence d'introduction, c'est-à-dire celle qui précède le générique du film et le générique lui-même, a une valeur prophétique importante, en ce qu'elle ébauche certains éléments centraux de Casino. On voit Sam Rothstein se diriger vers une voiture, y entrer, mettre la clé dans le contact ; à ce moment-là la voiture explose. Suit alors une séquence au ralenti montrant le corps de Sam s'élever vers les cieux puis redescendre vers les flammes, qui se transforment en néons, et symbolisent l'enfer, le choral d'introduction de la Passion selon saint Matthieu de Jean-Sébastien Bach servant de fond musical durant toute la séquence. Les lumières de cette séquence représentent le mal qui se cache derrière les enseignes tapageuses de Las Vegas. En quelques secondes, Martin Scorsese a donc annoncé les grands traits de son film : l'ascension sociale du héros dans la première partie, suivie par sa chute, ainsi que l'illusion de Las Vegas, ville infernale.
Casino : quel genre ?
Le film emprunte à divers des genres, ce qui en fait un « objet cinématographique » difficilement classable. Il renvoie - entre autres - à :
1. Un « faux » documentaire : Toute la première partie du film se déroule comme un « pseudodocumentaire », c'est-à-dire que Martin Scorsese adopte une posture didactique quant à l'univers du jeu à Las Vegas. Il fait entrer le spectateur dans les « coulisses » de ce monde ; un des exemples de ce procédé stylistique est une scène dans laquelle la caméra suit Nance dans la salle des comptes après avoir franchi une porte sur laquelle on peut lire « Personnel autorisé seulement. » L'utilisation d'une voix hors champ (celle du personnage de Robert de Niro) peut rappeler également le style documentaire.
2. Un western : D'une part, parce que le lieu de l'action est Las Vegas, une ville entourée par le désert, une « terre vierge » selon les termes de Nicky. Le nom de sa bijouterie est d'ailleurs « La ruée vers l'or » (The Gold Rush). D'autre part, certains personnages apparaissent comme de véritables cow-boys : c'est ainsi que Sam perçoit le shérif local, une impression mise en valeur par un gros plan sur ses bottes de cow-boy). Le personnage de Nicky finit par ressembler à un cow-boy solitaire et trouble, tentant de conquérir les endroits les plus sombres de la ville, ceux sur lesquels même ses patrons ne s'étaient pas aventurés.
3. Une épopée : Casino peut être considéré comme un film épique, ne serait-ce que de par sa longueur, près de trois heures. C'était d'ailleurs l'intention de Scorsese, qui pensait qu'un film de deux heures aurait fait perdre au film de sa « grandiloquence. » Au-delà de la durée, le film montre la chute d'une dynastie de deux générations : la figure du père est incarnée par les patrons, et celle du fils par Sam et Nicky.
4. Une histoire d'amour : Un des éléments centraux du film est l'histoire d'amour triangulaire entre les trois personnages principaux : Sam est amoureux fou de Ginger, qui le trompe avec Nicky, qui est l'ami d'enfance de Sam.
Autour du film
- Le terme « fuck », dans toutes ses formes, est utilisé un nombre impressionnant de fois tout au cours du film (environ 422 fois), soit un peu plus de deux fois par minute. Ce qui constitue un record enregistré par le Guiness Book.
Distinctions
Récompense
- Golden Globe de la meilleure actrice dans un film dramatique pour Sharon Stone (1996)
Nominations
- Nomination de Martin Scorsese aux Golden Globes de 1996 (catégorie meilleur réalisateur)
- Nomination de Sharon Stone aux Oscars de 1996 (meilleure actrice dans un rôle principal)
Annexe
Lien externe
- Casino sur AlloCiné
- Casino sur l’Internet Movie Database - Version plus complète en anglais
- Site officiel du film
Notes et références
Catégories :- Adaptation d'un événement réel au cinéma
- Film américain
- Film dramatique
- Film de casse
- Film de gangsters
- Film d'Universal Pictures
- Film nommé aux Golden Globes
- Film nommé aux Oscars
- Film réalisé par Martin Scorsese
- Film sorti en 1995
- Film se déroulant dans les années 1970
- Film se déroulant dans les années 1980
- Film se déroulant à Las Vegas
- L'Outfit de Chicago au cinéma
- Mafia au cinéma
- Film tourné au Nevada
- Film tourné à Las Vegas
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