Campagne des 18 jours

Campagne des 18 jours
Campagne des 18 jours
10May-16May1940-Fall Gelb.jpg
Les six premiers jours de la campagne: les panzers passent la Meuse
Informations générales
Date 10 - 28 mai 1940
Lieu Belgique
Issue Victoire allemande
Belligérants
Drapeau : Allemagne Reich allemand Drapeau de la Belgique Royaume de Belgique
Commandants
Drapeau de l'Allemagne Fedor von Bock Drapeau de la Belgique Léopold III
Seconde Guerre mondiale,
Bataille de France
Batailles
Bataille de France et campagne des 18 jours
Invasion du Luxembourg · Bataille des Pays-Bas · Bataille de Hannut · Percée de Sedan · Bataille de La Horgne · Bataille de Stonne · Bataille de la Lys · Bataille d’Arras · Bataille d’Abbeville · Poche de Lille · Siège de Calais · Bataille de Dunkerque · Opération Paula · Combat de Pont-de-l’Arche · Bataille des Alpes · Combats dans le vallon du Seuil · Bataille de Pont Saint-Louis · Défense de la Loire · Incidents aériens en Suisse · l’Exode

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Campagnes d’Afrique et du Moyen-Orient


Bataille de l’Atlantique


Guerre en Asie et dans le Pacifique


Guerre sino-japonaise

La campagne des 18 jours débuta le 10 mai 1940 avec l'invasion de la Belgique par les troupes nazies.

Sommaire

La prise d'Ében-Émael et la Résistance des Chasseurs ardennais

Le 10 mai 1940, lors de l'attaque allemande, l'armée belge compte 650.000 hommes et est répartie le long d'un grand arc de cercle qui s'étend de l'Escaut à l'Ardenne. Elle compte à ce moment :

  • 6 divisions actives d'infanterie,
  • 6 divisions d'infanterie de première reserve,
  • 6 divisions d'infanterie de deuxième réserve,
  • 2 divisions de Chasseurs ardennais, dont une division motorisée,
  • 2 divisions de cavalerie ( motorisés ),
  • 5 régiments d'artillerie d'armée,
  • 1 brigade de cyclistes frontières,
  • 1 brigade de cavaliers portés,
  • 2 régiments légers de gendarmerie,
  • 3 régiments d'aéronautique,
  • 2 régiments de défense terrestre anti-aérienne,

plus quelques formations de troupes et de services d'armée

Au début de la campagne des 18 jours, se produisent deux faits contrastés et qui relèvent des surprises de la guerre. Tout d'abord, le Fort d'Ében-Émael, réputé imprenable est pris le 11 mai grâce à l'utilisation de charges creuses, des planeurs et des parachutistes. La nouvelle de la chute du fort porte un coup terrible au moral de l'armée qui, pourtant se reprend. A l'autre extrémité du pays, la division des Chasseurs Ardennais manifeste une combativité qui surprend les Allemands. Les Chasseurs ont été créés seulement depuis quelques années par conversion du 10e régiment de ligne considéré comme une des meilleures troupes de l'armée belge, déjà en 1830 et, surtout en 1914-18.

Surprenante résistance : Bodange, Martelange, Léglise, Witry, Chabrehez, Bastogne.

Le 10 mai, dans la nuit, sur la base de renseignements venus des attachés militaires belges et hollandais à Berlin,on sait que l'Allemagne va attaquer les Pays-Bas et la Belgique. L'alerte est donnée. Partout, sur le front belge, on attend les ordres de l'état-major général. Dans le Luxembourg belge, des mouvements inquiétants à la frontière et au Grand Duché de Luxembourg confirment le bien fondé de l'état d'alerte. Aussi, le général Keyaerts, commandant en chef des Chasseurs ardennais, donne-t-il l'ordre de procéder, dans toute la province de Luxembourg, aux destructions prévues de longue date pour enrayer toute attaque. A 3 heures 45 du matin, les ponts sautent et les obstacles s'abattent sur les routes, complétant les chicanes construites en des points cruciaux du réseau de communication. En vertu d'une large délégation de pouvoirs qui donne aux Chasseurs ardennais la capacité d'entamer les opérations de la défense avancée de la province s'ils l'estiment nécessaire, le général n'a pas attendu l'ordre de Bruxelles. Un seul pont, celui de Bütgenbach, près de Malmedy, échappe à la destruction à cause de traîtres civils qui guident un commando allemand qui parvient à désamorcer la charge explosive[1]. A ce moment, alors que l'invasion allemande commence, on peut parler de traîtrise car l'ambassadeur d'Allemagne à Bruxelles n'a même pas encore présenté l'ultimatum allemand au gouvernement belge. Mais, grâce à Keyaerts, les Chasseurs sont prêts avant même que les hostilités éclatent.

Quand le jour se lève à Bodange, à la frontière belgo-luxembourgeoise, une petite compagnie de 50 chasseurs ardennais, n'ayant pas reçu d'ordre de repli, s'oppose à des blindés allemands précédés par une infanterie d'assaut. Ils résistent pendant huit heures et bloquent la masse des blindés qui accomplissent de ce côté la véritable offensive allemande visant le secteur de Sedan. Le chef des Chasseurs, le commandant Bricart est tué, mais les rescapés parviennent à s'échapper. Le lendemain, ils rejoindront le gros de l'armée belge sur la Meuse. De fait, la 1re Division de chasseurs ardennais stationnait tout le long de la frontière, entre la Belgique et le Grand-Duché de Luxembourg, avec des détachements d'artillerie étalés en deuxième échelon le long de la Meuse. A Martelange, la résistance des Chasseurs sera commémorée, après la guerre, par un monument représentant un sanglier, l'emblème des Chasseurs Ardennais, en position d'attaque. A Léglise et à Witry, des blindés légers de chasseurs ardennais dispersent des troupes aéroportées allemandes déposées sur les arrières belges par des planeurs. L'état major allemand, méfiant quant à la capacité des ses troupes de franchir rapidement le dédale des forêts ardennaises parsemées d'embuches, avait décidé ce raid dans le but de prendre les Chasseurs à revers. Cette manœuvre échoue. Dans le reste de la province du Luxembourg, les Chasseurs appliquent la tactique qui leur a été enseignée. Ainsi, dans le sud de la province, après avoir détruit les ponts et créé des obstacles de toutes sortes, ils avaient l'ordre de se retirer en effectuant des tirs de couverture, laissant la place à des unités françaises, en accord avec l'état-major français. De fait, des blindés légers français viennent à la rescousse. A Chabrehez, les chasseurs en grand nombre résistent aussi, comme à Bastogne où, dernier rescapé, le lieutenant de réserve Caty se fait tuer dans son fortin. Dans les autres parties du Luxembourg belge, les feux d'interdiction et les destructions préparées à l'avance retardent l'avance allemande qui n'atteindra la frontière française que le 11 mai, les blindés français reculant en bon ordre devant des panzers supérieurs par le nombre et la qualité de leurs cuirasses. Mais les Allemands ne pourront attaquer vers Sedan que le 12.

À la veille de la bataille de la Lys

Les panzers passent la Meuse, la Bataille de la Lys

L'héroïque et surprenante résistance de Bodange donne à penser. Il fallut, pour réduire cette poignée d'hommes pas moins de trois mille soldats allemands appuyés par un groupe d'artillerie et cela après huit heures de combat, alors que les 50 soldats ardennais ne disposaient ni d'armes antichars, ni de leur artillerie divisionnaire (motorisée) qui servait en fait d'appui à la 7e DI en place sur le Canal Albert. Ce fait démontre que l'armée allemande de 1940 n'était pas aussi invincible qu'on le croit[2]. Cette résistance inattendue entraîna un retard d'une journée dans l'application du plan allemand d'attaque des Français à Sedan. Et, en fait, ce n'est que les 12 mai que la Wehrmacht put réussir à pénétrer les défenses de l'armée française des Ardennes qui, pourtant, avait eu deux jours pour se préparer. Aussi, l'attaque des Allemands vers la Meuse (en direction de Sedan et Dinant) leur permettra, en raison de la défense médiocre des divisions françaises en Ardenne et sur la Meuse à Sedan et Dinant de couper les forces alliées en deux en parvenant à Abbeville, sur l'Atlantique, le 21 mai.

Pendant la percée victorieuse des Allemands à Sedan, sur le front belge, le fort d'Ében-Émael tombait après 24 heures à la suite d'une attaque de commandos déposés par des planeurs et utilisant un nouveau type d'explosif. Le sacrifice d'escadrilles belges et anglaises bombardant les ponts du canal Albert ne suffit pas à enrayer l'avance allemande, un pont ayant échappé à la destruction et les Allemands ayant édifié un pont préfabriqué. D'autre part, un pont était tombé intact entre les mains de la Wehrmacht dans le Limbourg hollandais à la suite de la retraite précipitée de l'armée néerlandaise, ce qui découvrait l'armée belge sur sa gauche. Les Chasseurs ardennais participent à ces combats du canal Albert avec leurs propres unités d'artillerie. A ce moment, le plan belge était, depuis l'arrivée du général Champon, envoyé militaire du général Gamelin à l'Etat-major belge, d'obéir au plan du commandant en chef français. Et celui-ci donne l'ordre d'avoir à se retirer derrière une ligne de défense allant d'Anvers à Wavre où l'armée belge pourrait faire face avec les alliés franco-anglais. Le trou entre Wavre et Namur avec sa position fortifiée, était à combler par des troupes françaises. Une importante bataille de blindés est menée du 12 au 14 mai à Hannut, puis dans les environs de Gembloux. Mais depuis que les panzers ont passé la Meuse en perçant les défenses françaises, il n'y a pas moyen de reconstituer un front continu allié et les Belges se retrouvent isolés à Namur dont la position fortifiée doit être abandonnée par le VII CA belge le 15 mai à la suite du retrait du V CA français commencé le 12 sans prévenir l'Etat-major belge qui sera mis devant le fait le 15[3]. Ensuite, les armées française, anglaise et belge ne peuvent tenir la ligne Anvers-Wavre. L'armée belge tient trois jours sur la Dendre, puis effectue le repli vers l'Escaut avec les Français. Il est alors décidé que l'armée belge doit mener une bataille d'arrêt sur la Lys (mais certains auteurs militaires belges estiment, comme le fit le général Weygand le 21 mai, qu'il aurait mieux valu se battre sur l'Yser (comme en 1914), coupure plus facile à défendre.

Malgré les reculs successifs des alliés et de l'armée belge opérés à la suite des trois échecs simultanés que furent l'effondrement hollandais, la prise d'Ében-Émael et la percée de Sedan, l'armée belge a mené un combat déterminé (qui n'apparaît qu’a posteriori comme désespéré) durant 18 jours. Son artillerie se montra souvent supérieure à l'artillerie allemande par ses tirs de barrage et ses contre batteries. Mais elle a consommé une quantité de munitions telle qu'elle risque d'être bientôt à cours de stock. Malgré tout, l'armée se défend courageusement à la bataille de la Lys qui va durer 5 jours. La moitié des soldats tués dans la campagne des 18 jours le furent là : ce combat a été jugé vaillant par des Flamands admiratifs des régiments wallons, particulièrement les Chasseurs ardennais qui combattent à Vinkt. De Waalse regimenten die hier aan de Leie dapper vochten spreken dan ook vaak en terecht over La Lys Sanglante! (Tr.fr. Les régiments wallons qui se battirent ici, à la Lys, avec vaillance, parlent souvent et à juste titre de ‘’la Lys sanglante’’). C'est là que les Chasseurs affrontent des régiments allemands fanatiques qui se servent de la population et de prisonniers comme boucliers. Après la guerre, deux officiers allemands seront jugés pour cela.

Dunkerque, défense, rembarquement jusqu'au 4 juin

La capitulation du 28 mai, la bataille de Dunkerque

La faiblesse au combat de certaines divisions d'infanterie flamandes, la reddition de certaines d'entre elles, la pression des meilleures troupes de l'armée allemande expliquent que le front de la Lys soit percé au milieu de la journée du 27 mai, au bout de cinq jours de combats. D'autre part, les troupes anglaises abandonnent la droite de l'armée belge pour retraiter précipitamment en vue de se rembarquer à Dunkerque. Dès ce moment, le roi et l'État-major belges se sentent abandonnés, ainsi que le relatera l'attaché militaire anglais auprès du roi Léopold III, lord Keyes. Celui-ci attestera qu'il s'est agit d'une manœuvre imposée au général en chef, lord Gort par une décision du gouvernement anglais. Et Keyes de citer une phrase de lord Gort qui mérite d'être appelée une parole historique : "Les Belges vont-ils nous prendre pour des alauads ? " [4]

Dès ce moment, Léopold III, qui s'estime trahi, envisage de capituler malgré l'opposition de son conseiller militaire, le général Raoul Van Overstraeten (cf. bataille de la Lys). Le roi prévient le roi d'Angleterre par une lettre personnelle qu'il fait porter à Londres et avise le général en chef français de l'armée du nord, le général Jean Blanchard que l'armée belge est au bord de l'effondrement, isolée et bientôt à court de munitions. Le message est capté par le service français d'écoute radio du colonel Thierry[5] Les forts de l'Est de la Belgique, dont certains continuent à combattre, (le dernier - le fort de Tancrémont-Pépinster résiste même jusqu'au 29 mai, par ignorance de l'acte de capitulation du 28), seront inclus dans les conditions allemandes par un ordre spécial. Le roi Léopold III décide d'accepter contre l'avis du gouvernement qui fait retraite en France (après la défaite française, il gagnera Londres). L'armée belge cesse le combat le 28 mai à 4h du matin après que le roi ait donné son accord au général Van Overstraeten pour soustraire à l'emprise allemande les soldats français de la 60e division en les faisant conduire dans des camions belges vers le 16 e corps français, à Dunkerque.

Ce qui reste de l'armée belge est capturé en sa quasi totalité, un peu plus de de 500.000 hommes. Mais les Français et les Britanniques vont défendre un périmètre autour de Dunkerque jusqu'au 4 juin et gagner cette bataille de Dunkerque qui permettra le rembarquement d'une partie des troupes britanniques et de nombreux Français. Mais les prisonniers seront tout de même au nombre d'un million avec un nombreux matériel. Pour le professeur Henri Bernard, une meilleure liaison avec les Alliés aurait permis à l'armée belge de tenir plus longtemps et de faire passer au Royaume-Uni jusqu'à l'équivalent de 5 ou 6 divisions[6].

Le Bilan

La campagne des dix-huit jours a coûté la vie à 12 033 belges, sans compter les blessés négligés par les Allemands et qui décéderont plus tard dans des hôpitaux belges. Le sort des militaires belges ne fut pas certain dès la capitulation, car les Allemands ne savaient pas encore ce qu'ils allaient faire d'eux. Des hommes qui avaient été faits prisonniers pendant les combats étaient parqués dans des camps provisoires mal gardés et éparpillés à travers la Belgique et une notable partie d'entre eux parvint à fuir, surtout tout au début de leur incarcération, 150.000 approximativement. Le reste fit l'objet d'un tri opéré par les Allemands pour sélectionner les hommes qu'ils considéraient comme des spécialistes nécessaires pour faire fonctionner l'industrie, l'administration et les transports en commun du pays occupé qu'ils comptaient bien faire fonctionner à leur profit. A ce titre, un peu plus de 300.000 hommes furent libérés. Parmi eux, un certain nombre d'officiers qui allaient être obligés de pointer régulièrement au siège d'un office de contrôle nommé "OTAD". Le reste des militaires belges, plus ou moins 215,000, fut transporté en Allemagne, en train ou en bateau. Les officiers furent internés dans les Oflags (Offizierslager), principalement à Prenzlau, Tibor et Luckenwalde. Les autres militaires furent envoyés dans les stalags (Stamm-lager camp de base).

Dans le cadre de la Flamenpolitik, Hitler décida la libération des miliciens, sous-officiers et officiers de réserve néerlandophones. De nombreux miliciens francophones, dont pratiquement tous les Bruxellois, réussirent à passer le test linguistique et perçurent le Entlassungsschein leur permettant de regagner leur foyer. Au total, cette sélection à base ethnique entraîna la libération de 79,114 prisonniers selon un décompte allemand. Mais 30,000 militaires de carrière néerlandophones, y compris des officiers qui manifestaient un patriotisme qui heurtait les Allemands, restèrent prisonniers jusqu'à la fin de la guerre. Il resta donc un peu plus de 90,000 militaires belges dans les camps jusqu'à la fin de la guerre. D'autre part, 770 prisonniers parvinrent à s'évader au fur et à mesure des années et 12.476 malades graves furent rapatriés dans le cadre d'accords patronnés par la Croix-Rouge internationale, mais 1.698 prisonniers moururent en cours d'internement.

Lien externe

Notes et références

  1. Léopold III en l'an quarante, Jan Cleeremans, page 65, Ed. Didier Hatier, Bruxelles 1985.
  2. Que valait véritablement la Wehrmacht en 1940?, Eric Simon in Bulletin d'information, du Centre liégeois d'Histoire et d'Archéologie militaire, Tome IX, fascicule 6, Liège, juin 2005; pp. 53-71
  3. Un désastre évitable, Lieut. col. Jacques Belle, page 127, E. Economica, Paris 2007.
  4. Outrageous Fortune, London 1984, 2 vol.; Trad.Un Règne Brisé, 2 vol.,page 340, 15eligne, vol.1,, Ed. Duculot, Paris-Gembloux, 1985.
  5. Le 18e jour, Colonel Remy, pages 348-349, Ed. France Empire, Paris 1977.
  6. Panorama d'une défaite, Henry Bernard, Duculot, Gembloux, 1984.

,Liliane et Fred Funcken Ed.casterman tome 1


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