- Économie du Mozambique
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Mozambique
Indicateurs économiquesMonnaie Nouveau métical Année fiscale 1er janvier - 31 décembre Organisations internationales OMC, Union africaine Statistiques Produit intérieur brut (parité nominale) Produit intérieur brut en PPA 18,95 milliards $ (2008) Rang pour le PIB en PPA Croissance du PIB 6,5 % (2010) PIB par habitant en PPA 900 $ (2008) PIB par secteur agriculture : 23,4 % (2008)
industrie : 30,7 % (2008)
services : 45,9 % (2008)Inflation (IPC) 8 % (2010) Pop. sous le seuil de pauvreté Indice de développement humain (IDH) 0,4 Population active 10,04 millions (2008) Population active par secteur agriculture : 81 % (1997)
industrie : 6 % (1997)
services : 13 % (1997)Taux de chômage 21 % (1997) Principales industries Commerce extérieur Exportations 193 millions $ (2006) 2,693 milliards $ (2008) Biens exportés aluminium, coton, sucre, coprah, noix de cajou, crevettes Principaux clients Importations 578 millions $ (2006) 3,292 milliards $ (2008) Biens importés denrées alimentaires Principaux fournisseurs Afrique du Sud Finances publiques Dette publique Dette extérieure Recettes publiques 2,786 milliards $ (2008) Dépenses publiques 3,108 milliards $ (2008) Déficit public Aide au développement Sources :
Bilan du Monde 2011
Sauf mention contraire, tous les chiffres sont exprimés en dollars des États-Unismodifier L'économie du Mozambique s'est développée depuis la fin de la guerre civile du Mozambique (1977-1992), mais le pays reste l'un des plus pauvres du monde. La moitié de sa population y vit sous le seuil de pauvreté.
L'économie repose essentiellement sur l´agriculture. Environ un actif sur cinq travaille dans le secteur primaire. Des années 70 à 90, l'agriculture était entièrement collectivisée. Depuis les années 2000, elle juxtapose des petites fermes familiales et de grandes exploitations appartenant à de grandes entreprises. Les agriculteurs n'arrivent pas à satisfaire les besoins alimentaires mais le pays exporte néanmoins du coton, du sucre, du coprah[1], une forte production de noix de cajou et une forte production de crevettes.
Les principaux atouts de développement du pays sont dans les secteurs du tourisme et dans l'industrie minière. En 2007, de grands projets d'exploitation du sous-sol[2] ont vu le jour pour exploiter les sables minéralisés, le charbon, l'or, la bauxite, le cuivre, l'argent et le tantale.
L'économie et la politique sont aux mains d'une très petite élite descendant des assmilados, les africains assimilés par les Portugais durant l'époque coloniale, et une autre plus importante venant de l’Afrique du Sud, voisine. La plupart de la main d'œuvre est mal formée. Le système de formation porte les stigmates du passé colonial avec un système secondaire et universitaire peu développé. L'ancien système de formation africain n'avait pas pu évoluer à cause de la traite négrière, la colonisation portugaise a ensuite occidentalisé les élites en leur imposant une scolarité portugaise, mais juste de niveau primaire. Les élites qui ont conduit le pays à l´indépendance n'ont pu que transmettre à la masse l'éducation qu'ils ont, eux, reçue. L'économie est frappée par la fuite des cerveaux, les rares universitaires formés préférant s'expatrier.
L'aide et les investissements internationaux ont permis au pays de faire quelques progrès spectaculaires. La croissance du PIB est à peu près de 7% chaque année. Cependant le manque d'infrastructure, la corruption et la forte prévalence du VIH (qui a réduit l'espérance de vie à 48 ans) sont des freins au développement, ainsi que la présence de conflits armés ou d'instabilités civiles à ses frontières, ou des troubles locaux subsistant encore de façon sporadique suite à la longue guerre civile, et des difficultés environnementales avec leurs lots de populations déplacées suite à de graves inondations et à des périodes d'intense sécheresse.
Notes et références
- Produit extrait de la la noix de coco
- Bilan du Monde 2011
Catégorie :- Économie mozambicaine
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