- Réseau Prosper-PHYSICIAN
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Le réseau Prosper-PHYSICIAN fut un des réseaux de Résistance créés en France par la section F du Special Operations Executive (SOE), pendant la Seconde Guerre mondiale.
Sommaire
Autres appellations
- PROSPER : c'est le nom de guerre de Francis Suttill. C'est sous ce nom de PROSPER que le réseau est enregistré par le Bureau Résistance (archives du SHD, Vincennes)
- PHYSICIAN : c'est le nom de code opérationnel de Francis Suttill, nom utilisé par la RAF. PHYSICIAN veut dire médecin en français.
- PROSPER-BUCKMASTER : le nom Buckmaster est celui du chef de la section F à Londres.
Missions
Les missions du réseau étaient de type "action" : parachutages, sabotages, recrutement et instruction de groupes de choc, armement et encadrement des résistants.
Période d'activité
- Durée : 9 mois.
- Début : 2 octobre 1942, date du premier parachutage de Francis Suttill.
- Fin : 24 juin 1943, date de l'arrestation de Francis Suttill à Paris, prélude à l'effondrement général du réseau.
Protagonistes
Responsables
L'équipe de direction du réseau était constituée d'officiers venant d'Angleterre :
- Francis Suttill, alias « Prosper »-PHYSICIAN : chef du réseau (organisateur), parachuté le 2 octobre 1942 ;
- Gilbert Norman, alias « Archambault »-BUTCHER, premier opérateur radio du réseau du 1er novembre 1942 au 24 juin 1943 ;
- Andrée Borrel, alias « Denise »-WHITEBEAM, courrier du réseau, parachutée une semaine avant Suttill et arrêtée quelques heures avant lui ;
- Jack Agazarian, alias « Marcel »-GLAZIER, deuxième opérateur radio du réseau, du 29 décembre 1942 au 16 juin 1943.
À noter le rôle éphémère de James Amps « Thomas », parachuté avec Francis Suttill mais qui abandonna rapidement sa mission.
Agents
Quelques noms
De nombreux agents, notamment d'anciens membres du réseau CARTE (en déclin fin 1942), furent recrutés sur place, et jouèrent un rôle au sein de groupes locaux. Citons :
- Guillaume Abgrall, à Bazemont ;
- Alfred Balachowsky « Serge », chef du groupe de l'école d'agriculture de Grignon ;
- Jean Baudin ;
- Jacques Bureau, technicien radio à Paris ;
- Jean-Michel Cauchy « Paul », à Falaise ;
- Pierre Culioli « Adolphe », chef d'un groupe en Sologne souvent désigné sous le vocable de réseau ADOLPHE ;
- Georges Darling, chef d'un groupe à Trie-Château ;
- Henri Garry « Phono », chef d'un sous-réseau ;
- Pierre Geelen, chef d'un groupe dans les Ardennes ;
- Marcel Gouju, chef d'un groupe à Évreux ;
- Armel Guerne « Gaspard », devenu second du réseau auprès de Francis Suttill ;
- Maurice Lequeux, chef d'un groupe dans le Loiret ;
- Abbé Émile Pasty, à Baule ;
- Marcel Sailly ;
- Germaine Tambour « Annette », à Paris ;
Statistiques
- Réseau Prosper, hormis le groupe Adolphe
Le réseau a compté 144 agents P2, se répartissant comme suit :
- 2 chefs de mission de 2e classe ;
- 8 chargés de mission de 1re ;
- 15 chargés de mission de 2e classe ;
- 115 chargés de mission de 3e classe ;
- 1 chargé de mission de 4e classe ;
- 3 chargés de mission de 5e classe.
Il a compté aussi 376 agents P1 et 495 agents O.
Parmi les agents P2, il y eut 4 tués, 68 déportés décédés, 54 déportés rapatriés, 10 internés et 8 P2 effectifs.
- Groupe Adolphe
Ont été comptabilisés 75 agents P2, 190 agents P1 et 21 agents O
- Total
1301 agents : 219 agents P2, 566 agents P1 et 516 agents O.
Secteur géographique
L'état-major du réseau se situait à Paris.
Des équipes de parachutage ont été formées :
- en France, dans 14 départements : Aisne, Ardennes, Aube, Calvados, Eure, Haute-Marne, Loir-et-Cher, Loire-Atlantique, Loiret, Oise, Orne, Sarthe, Seine inférieure, Yvelines ;
- en Belgique, dans les Ardennes belges.
Réalisations
Sabotages
- 27 mars 1943. Chaigny. Destruction de 24 pylônes, avec leurs câbles. Interruption de l'électricité pendant une journée. 40 000 litres de pétrole renversés.
- Mars 1943. Paris. Un train de produits alimentaires au départ pour l'Allemagne incendié et détruit
- Mars 1943. Près de Blois. Déraillement de trois trains de soldats. 43 Allemands tués, 110 blessés.
- Mars 1943. Paris. Bombes sur le ministère de la Marine (deux bâtiments).
- Mars 1943. Paris. Bombes incendiaires contre le quartier général des archives, rue François 1er.
- 5 avril 1943. Chaigny. Nouvelle attaque du transformateur. Coupure de toutes les lignes à haute tension, dont une vers Paris ; ligne Chaigny-Éguzon sérieusement endommagée ; déraillement de trois trains de marchandises (Orléans-Vierzon, Vierzon-Tours, Blocs-Villefranche).
- Mai 1943. Deux grenades jetées dans un autocar d'officiers allemands. Au moins 30 morts.
- 13 mai 1943. Étrépagny. Attaque de la distillerie des Sucreries Sayat. 6 millions de litres d'alcool détruits.
- 4 juin 1943. Saint-Ouen-l'Aumône. Attaque d'une autre distillerie ; bâtiments endommagés ; destruction de 14 millions de litres d'alcool et de la totalité des réserves de mélasse.
Parachutages
Le réseau organisa 40 parachutages, au cours du premier semestre 1943. Le tableau suivant en donne le détail[1] :
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Année Lieu Département nombre de
parachutages1943 L'Anglochère (Baule) Loiret 3 Origny-en-Thiérache Aisne 3 Neuf-Marché Seine-Maritime 2 Bois-Jérôme-Saint-Ouen Eure 3 Méru Oise 3 Lalandelle Oise 6 Bazemont Yvelines 4 Falaise Calvados 2 Chuelles Loiret 1 Neaufles-Saint-Martin Eure 3 Trie-Château Oise 4 Ardennes 3 Éporcé Sarthe ? 3 Total 40
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Atterrissages
Les atterrissages et les ramassages d'agents étaient effectués, notamment au profit du réseau Prosper, par Henri Déricourt, chef du réseau FARRIER.
Liaisons radio avec Londres
Les émissions-réceptions radio étaient assurées par Gilbert Norman et Jack Agazarian, à partir de dix lieux d'émission. Les émissions étaient quotidiennes.
Voici quelques exemples de messages BBC :
- « Les genêts sont fleuris dans le jardin »
- « Après les fraises, les framboises »
- « Il faut compter les marches de la Tour Eiffel »
- « Quand les lilas refleuriront »
- « Archibald aura dix ministres »
- « La morue est salée »
- « Halte-là qu'on vous attrappe »
- « Ils seront toujours verts »
- « Prenez garde au lion perdu »
- « Congestion à la gare de lyon »
- « On plombe la dent du Midi »
Effondrement du réseau
Circonstances de l'effondrement
- Arrestations
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- Juin 1943
- Le 6, à Paris : Edward Wilkinson, chef du réseau PRIVET.
- Le 21, Loir-et-Cher, groupe ADOLPHE : Pierre Culioli, Yvonne Rudellat, John Macalister, Frank Pickersgill, Roger Couffrant.
- Le 24, Paris : Francis Suttill, Gilbert Norman, Andrée Borrel.
- Le 26, Oise ouest : Georges Darling.
- Le 29, Eure : à Neaufles-Saint-Martin, Alexandre Laurent, Antonine Laurent, Jules Villegas, Olga Villegas, Sylvain Sénécaux, Pauline Sénécaux, Michel Sénécaux.
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- Juillet 1943
- Le 1er, Paris : Armel Guerne, Jean Worms.
- Le 1er, Bazemont (S&O) : Guillaume Abgrall.
- Le 2, Viroflay : Alfred Balachowsky
- Le 14, Paris : Jacques Bureau
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- Août 1943
- Le 2, Auffargis : William Grover-Williams
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- Septembre 1943
- Le 7, Paris : Jean Bouguennec, Marcel Fox, Marcel Rousset.
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- Octobre 1943
- Le 13, Paris : Noor Inayat Khan
- Le 18, Paris : Henri Garry
Conséquences de l'effondrement
Il n'y eut pas de suite directe au réseau Prosper après son effondrement. Lors de la dernière semaine de juin 1943, plusieurs tentatives furent engagées pour sauver ce qui pouvait l'être encore. Le 27, Jean Worms proposa à Londres de s'y consacrer en prenant la tête des restes du réseau, mais cela lui fut refusé. Le 30, quatre chefs de réseau se réunirent à Paris pour discuter des mesures de sécurité : Gustave Biéler « Guy » (chef du réseau MUSICIAN dans l'Aisne), Michael Trotobas « Sylvestre » (chef du réseau FARMER à Lille), Marcel Fox « Ernest » (chef du réseau PUBLICAN en Seine-et-Marne), Jean Worms « Robin » (chef du réseau JUGGLER), avec Armel Guerne « Gaspard » (adjoint de Francis Suttill) et sa femme, ainsi qu'avec la comtesse de La Rochefoucauld.
Plusieurs témoignages évoquent un accord conclu fin juin entre le SD (Hans Kieffer) et Gilbert Norman et approuvé par Berlin, selon lequel, en échange de la livraison des dépôts d'armes, les Allemands promettaient que les agents arrêtés auraient la vie sauve jusqu'à la fin du conflit. De nombreux dépôts furent effectivement livrés, mais les Allemands exécutèrent de nombreux agents.
Durant l'été 1943, les Allemands procédèrent à une grande quantité d'arrestations (plusieurs centaines d'agents et de résistants), atteignant non seulement les membres du réseau Prosper lui-même et de ses groupes locaux, mais aussi ceux d'autres réseaux qui opéraient, malgré les règles de sécurité édictées, en relation étroite d'association ou de dépendance avec lui : BUTLER, CHESTNUT, JUGGLER, PHONO, PUBLICAN, SATIRIST. D'autres réseaux interrompirent leurs activités, tel que BRICKLAYER et TINKER (ainsi que SCIENTIST en zone sud). Finalement, à l'automne 1943, la section F ne disposa plus que de trois réseaux actifs en zone nord : Jean-Marie-DONKEYMAN d’Henri Frager dans l'Yonne, Sylvestre-FARMER de Michael Trotobas dans le Nord et Guy-MUSICIAN de Gustave Biéler dans l'Aisne.
Les Allemands, dès qu'ils avaient arrêté des opérateurs-radio et mis la main sur leurs équipements et leurs codes, purent engager plusieurs jeux radio qui conduisirent à l'envoi d'agents directement dans leurs mains. On n'a pas connaissance d'opérateur radio qui ait été retourné. On sait, en tout cas que, même s'il a conclu un arrangement avec Hans Kieffer, Gilbert Norman s'est arrangé pour faire comprendre à la section F qu'il n'émettait pas librement, et il l'a fait selon la méthode prescrite par le service (absence du deuxième contrôle de sécurité dans les messages).
Causes de l'effondrement
Les historiens s'accordent pour reconnaître plusieurs causes à l'effondrement du réseau :
- une difficulté de respecter les règles de sécurité, notamment le cloisonnement strict entre réseaux, accentuée par la taille croissante du réseau (effectifs, couverture géographique, activité) ainsi que par la pénurie d'opérateurs radio ;
- l'habileté du Sicherheitsdienst à préparer soigneusement son intervention en accumulant les renseignements pendant plusieurs mois, et à intervenir simultanément partout avec méthode ;
- le double jeu d'Henri Déricourt « Gilbert », qui, en tant qu'organisateur des ramassages par avion de la section F, a livré à la Gestapo - pour lui permettre d'en faire des copies - l'ensemble du courrier qu'il avait pour mission d'acheminer à Londres ou d'en ramener. Avec le nom de code BOE 48, il était agent personnel de Karl Boemelburg, le chef de la Gestapo en France qu'il avait connu avant guerre à Paris. Ainsi, au début des arrestations, le niveau de connaissance des Allemands sur le réseau était très approfondi sur l'organigramme, les noms et les rôles des agents, leurs adresses et les lieux des parachutages et, à un moindre degré, sur les lieux de stockage d'armes et sur les activités des groupes. La réalité de la trahison de Déricourt a été confirmée lors de son procès en 1948, de l'aveu même de Nicholas Bodington venu témoigner en sa faveur pour affirmer que le travail de Déricourt pour les Allemands était connu et accepté à Londres, et obtenant par son témoignage l'acquittement.
En revanche, les historiens restent partagés sur la réalité d'une hypothèse complémentaire, dont les preuves directes restent difficiles à réunir en l'absence de l'aide officielle britannique : l'Intelligence Service aurait délibérément laissé le réseau s'effondrer, voire aurait provoqué son effondrement à l'insu de la section F, probablement dans le cadre d'une opération de mystification élaborée par la LCS (plan COCKADE/STARKEY) ; la mystification consistait à faire croire aux Allemands à un débarquement dans le Pas-de-Calais soi-disant prévu pour le 9 septembre 1943 et à leur faire maintenir des divisions dans cette région au détriment du front russe. L'avantage stratégique temporaire résultant d'une telle mystification, si les Allemands s'y laissaient prendre, aurait été, conformément à un engagement pris par Churchill envers Staline, de soulager la pression militaire allemande sur le front russe. À l'appui de cette thèse, qui ferait de Déricourt un agent triple (SOE, Gestapo, MI6), on avance :
- la très importante augmentation de l'activité de parachutage d'armes livrées au réseau au mois de juin 1943.
- le rôle ambigu de Nicholas Bodington (numéro 2 de la section F du SOE), qui aurait travaillé pour l'Intelligence Service, en l'occurrence pour Claude Dansey (numéro 2 de l'Intelligence Service). En juillet 1943, il conclut à l'absence de tout contact de Déricourt avec les Allemands. Et lors du procès de Déricourt, il affirmera exactement le contraire.
- le fait que Nicholas Bodington, Henri Déricourt et Karl Boemelburg, le chef de la Gestapo en France, se connaissaient bien, pour avoir travaillé ensemble avant la guerre à Paris.
Les étapes de l'émergence de cette thèse sont les suivantes :
- en 1958, parution en Angleterre des livres de Jean Overton Fuller et d'Elisabeth Nicholas, évoquant certains échecs du SOE en France et aux Pays-Bas.
- le 12 novembre 1958, interpellation du gouvernement par Dame Irene Ward à la chambre des communes, demandant que toute la lumière soit faite sur les trahisons, évoquées dans les deux livres, qui ont amené l'arrestation de nombreux agents, et poussant le gouvernement à commander à un historien l'écriture d'un livre sur l'histoire des activités du SOE en France. Le 1er décembre 1958, Maurice Buckmaster est interviewé à la télévision : il révèle qu'en soutenant Henri Déricourt lors de son procès, Nicholas Bodington avait agi à titre personnel, sans avoir été aucunement accrédité pour cela.
- en 1966, publication du livre de M.R.D. Foot. Il n'a pas eu l'autorisation de rencontrer d'anciens agents. C'est la version « officielle » des événements, publiée par Her Majesty's Stationary Office. La même année, publication du livre de E.H. Cookridge, apportant quelques éléments nouveaux.
- en 1975, exposé de l'hypothèse par Anthony Cave Brown. La même année, Anthony Eden, répondant à une question sur le réseau Prosper déclare :
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- « Je suis au courant de l'affaire du SOE en France... C'est une affaire très pénible, et pourtant glorieuse, de cette guerre sur laquelle la vérité n'a jamais pu être dite. Des officiers ont accepté de se sacrifier volontairement pour permettre au débarquement en France de réussir, et d'être ensuite méprisés par le public et oubliés, alors qu'ils avaient, avec plusieurs centaines de leurs camarades français, fait preuve du plus grand courage et qu'ils méritaient les plus grands honneurs. Mais le silence était nécessaire. C'est là un triste souvenir de cette époque qui nous reste sur le cœur. Tout cela n'avait pour raison d'être que l'importance extrême de l'enjeu : la réussite du débarquement en France. »
- en 1977, publication en Australie du livre de John Vader, Prosper doble-cross, qui relate ses entretiens avec Armel Guerne en 1973. La publication avait été empêchée en Angleterre.
- en 1984, réédition du livre de M.R.D. Foot, sans apports nouveaux sur les causes de l'effondrement du réseau.
- en 1986, au cours d'une émission télévisée de BBC2, All the King's Men de Robert Marshall (Timewatch special, 1er février 1986, 8:00 p.m.), l'hypothèse est énoncée au grand public. Cela provoque de vives réactions. Reprise par The Observer, l'hypothèse est présentée dans le journal Le Monde par Jean Planchais. Dès lors, elle est régulièrement reprise : Rémi Kauffer (Historia, août 1999), Jean Lartéguy et Bob Maloubier, Jacques Bureau, Richard Seiler (2003), etc.
- 2002. Publication de la traduction française du livre de John Vader.
- 2004. Publication de la version révisée du livre de M.R.D. Foot.
- 2008. Publication de la traduction française du livre de M.R.D. Foot, chez Tallandier, après 42 ans d'interdiction par décision du Foreign Office.
Liquidation
- Nom du liquidateur, après la guerre : Renée Guépin
Bibliographie
- Michael Richard Daniell Foot, Des Anglais dans la Résistance. Le Service Secret Britannique d'Action (SOE) en France 1940-1944, annot. Jean-Louis Crémieux-Brilhac, Tallandier, 2008, (ISBN 978-2-84734-329-8) / (EAN 9782847343298). Traduction en français par Rachel Bouyssou de (en) SOE in France. An account of the Work of the British Special Operations Executive in France, 1940-1944, London, Her Majesty's Stationery Office, 1966, 1968 ; Whitehall History Publishing, in association with Frank Cass, 2004.
Ce livre présente la version officielle britannique de l’histoire du SOE en France.
- John Vader, Nous n'avons pas joué, l'effondrement du réseau Prosper 1943, traduction, notes et annexes de Charles Le Brun, Le Capucin, 2002. Ce livre est la traduction française de (en) Prosper double-cross, Sunrise Press, 1977.
- Jacques Bureau, Un soldat menteur, Robert Laffont, 1992. Témoignage direct d'un membre du réseau.
- Jean Lartéguy et Bob Maloubier, Triple jeu, l'espion Déricourt, Robert Laffont, 1992. (ISBN 2-221-06836-X)
- Jean Planchais, La fin du réseau « Prosper » en 1943, rubrique Histoire, article du journal Le Monde, mardi 6 mai 1986, page 29.
- Anthony Cave Brown :
- (en) Bodyguard of Lies, Harper & Row, New-York, 1975 ; Bantam, 1976
- (fr) La Guerre secrète, le rempart des mensonges, Pygmalion/Gérard Watelet, 1981, 2 vol. Traduction en français de Bodyguard of Lies. Vol. 1, p. 351-375.
- Rémi Kauffer, Le réseau Prosper vendu par les Anglais, article dans la revue Historia, no 632, été 1999. Il s'agit d'une interview de Jacques Bureau.
- (en) Elizabeth Nicholas, Death Be Not Proud, London, Cresset Press, 1958.
- (en) Jean Overton Fuller, Double Webs, Putnam, 1958.
Annexes
Sources et liens externes
- Archives SHD : cote 17 P 41, PROSPER ; cote 17 P 3, ADOLPHE.
- Lt. Col. E.G. Boxshall, Chronology of SOE operations with the resistance in France during world war II, 1960, document dactylographié (exemplaire en provenance de la bibliothèque de Pearl Witherington-Cornioley, consultable à la bibliothèque de Valençay). Voir sheet 2, PHYSICIAN PROSPER CIRCUIT.
- Richard Seiler, La Tragédie du Réseau Prosper, Pygmalion, 2003, (ISBN 2.85704.804.6)
- (en) Churchill's Secret Army, documentaire écrit et présenté par Sebastian Faulks, a Carlton Production for Channel Four, 2000.
- Francis Suttill [Jr], Le Réseau Prosper-PHYSICIAN et ses activités dans la région Centre, in « Résistances en Touraine et en région Centre », hors-série no 3, actes du colloque « Le SOE (Service secret britannique) - Les Réseaux Buckmaster en région Centre durant la Seconde Guerre mondiale » tenu à Tours le 14 avril 2010, association ÉRIL (Études sur la Résistance en Indre-et-Loire), juillet 2010, (ISBN 978-2-9536350-0-3).
Notes
- Source : Boxshall.
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