- Robert Edwards
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Robert Edwards Naissance 27 septembre 1925
Leeds ( Royaume-Uni)Nationalité britannique Champs Biologie de la reproduction Institution Université de Cambridge Diplômé de Université de Bangor et Université d'Édimbourg Renommé pour Travaux sur la fécondation in vitro Distinctions Prix Nobel de physiologie ou médecine 2010 modifier Robert Geoffrey Edwards, né le 27 septembre 1925 à Leeds en Angleterre, est un physiologiste britannique, lauréat du prix Nobel de physiologie ou médecine en 2010 « pour le développement de la fécondation in vitro[1] ».
Sommaire
Biographie
Après avoir complété une formation au Manchester Central High School, il a servi dans l'armée britannique. Par la suite, il a complété un baccalauréat en agriculture à l'Université de Bangor au Pays de Galles. Il a ensuite étudié à l’Institute of Animal Genetics de l'Université d'Édimbourg. Il a obtenu son doctorat en 1955 et a rejoint l'Université de Cambridge en 1963.
Apports scientifiques
Article principal : Fécondation in vitro.Vers 1960, Edwards a commencé à étudier la fécondation humaine, il a continué sur sa lancée alors qu'il était à Cambridge, préparant son succès à venir. En 1968, il parvient à fertiliser un ovocyte humain en laboratoire et commence à collaborer avec Patrick Steptoe, un chirurgien gynécologue d'Oldham. Edwards développe par la suite un milieu biologique favorisant la fertilisation ainsi que la croissance des jeunes embryons, alors que Steptoe utilise la laparoscopie pour extraire les ovocytes de patientes souffrant d'infertilité.
La naissance de Louise Brown le 25 juillet 1978 à l’Oldham General Hospital modifie le cours de l'histoire médicale : la fécondation in vitro permet aux couples infertiles de mettre au monde un enfant[2],[3].
Les améliorations technologiques ont permis d'augmenter le taux de réussite : en 2010, il y aurait environ 4 millions d'enfants qui seraient issus de la fécondation in vitro[4]. Leur percée a permis des innovations, tels que l'injection intracytoplasmique de spermatozoïdes (ICSI), la biopsie de l'embryon et les recherches sur les cellules souches. Edwards et Steptoe ont fondé la Bourn Hall Clinic dans le but de continuer leurs recherches et de former des spécialistes. Steptoe est mort en 1988. Edwards a continué sa carrière en tant que chercheur et éditeur de revues médicales.
Edwards a également travaillé au traitement de la stérilité.
Distinctions et récompenses
En 1984, Edwards a été élu fellow de la Royal Society.
En 2001, Edwards a reçu le Prix Albert Lasker pour la recherche médicale clinique « pour le développement de la fécondation in vitro, une percée technologique qui a révolutionné le traitement de l'infertilité humaine[5] ».
En 2007, The Daily Telegraph a classé Edwards au 26e rang parmi les plus grands génies vivants[6].
En 2010, il a reçu le prix Nobel de physiologie ou médecine[1]. La remise de ce prix a été vivement critiquée par le Vatican quant à la nature des travaux[7].
Notes et références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Robert G. Edwards » (voir la liste des auteurs)
- (en) « for the development of in vitro fertilization » in Personnel de rédaction, « The Nobel Prize in Physiology or Medicine 2010 », Fondation Nobel, 2010. Consulté le 4 octobre 2010
- (en) Personnel de rédaction, « 1978: First 'test tube baby' born », dans BBC News, 1978-07-25 [texte intégral (page consultée le 2009-06-13)] :
« The birth of the world's first test tube baby has been announced in Manchester (England). Louise Brown was born shortly before midnight in Oldham and District General Hospital »
- (en) Cole Moreton, « World's first test-tube baby Louise Brown has a child of her own », dans The Independent, Londres, 2007-01-14 [texte intégral (page consultée le 2010-05-22)] :
« The 28-year-old, whose pioneering conception by in-vitro fertilisation made her famous around the world.. The fertility specialists Patrick Steptoe and Bob Edwards became the first to successfully carry out IVF by extracting an egg, impregnating it with sperm and planting the resulting embryo back into the mother. »
- (en) The 2010 Nobel Prize in Physiology or Medicine - Press Release, Nobelprize.org, 2010-10-05. Consulté le 2010-10-04
- (en) Personnel de rédaction, « Albert Lasker Clinical Medical Research Award », Lasker Foundation, 2010. Consulté le 4 octobre 2010. « for the development of in vitro fertilization, a technological advance that has revolutionized the treatment of human infertility »
- (en) Personnel de rédaction, « Top 100 living geniuses », dans The Daily Telegraph, 2007-10-28 [texte intégral (page consultée le 2010-10-04)]
- Personnel de rédaction et AFP, « Le Vatican critique l'attribution du Nobel de médecine », dans 20Minutes, 2010 [texte intégral (page consultée le 5 octobre 2010)]
Liens externes
- (en) Notice biographique sur le site de la Fondation Nobel (la page propose plusieurs liens relatifs à la remise du prix, dont un document rédigé par le lauréat - le Nobel Lecture - qui détaille ses apports)
- (en) The Lasker Foundation - 2001 Clinical Medical Research Award sur le site de la Lasker Foundation. (biographie)
Catégories :- Physiologiste britannique
- Naissance en 1925
- Naissance à Leeds
- Lauréat du prix Nobel de physiologie ou médecine
- Lauréat britannique du prix Nobel
- Membre de la Royal Society
- Commandeur de l'ordre de l'Empire britannique
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