- Baruj Benacerraf
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Baruj Benacerraf Naissance 29 octobre 1920
Caracas ( Venezuela)Décès 2 août 2011 (à 90 ans)
Boston ( États-Unis)Nationalité américaine Champs Médecine, immunologie Institution New York University Diplômé de Medical College of Virginia Renommé pour Travaux sur l'histocompatibilité Distinctions Prix Nobel de physiologie ou de médecine 1980 modifier Baruj Benacerraf, né le 29 octobre 1920 à Caracas au Venezuela et mort le 2 août 2011 à Jamaica Plain (Boston)[1], est un médecin et biologiste américain d'origine marocaine, spécialiste de l'immunologie, qui a obtenu le prix Nobel de physiologie ou médecine en 1980.
Sommaire
Biographie
Fils d'une famille marocaine juive séfarade originaire de Tétouan, Baruj Benacerraf nait à Caracas où son père, cordonnier, avait émigré se lançant dans le textile et l'import-export[2]. Celui-ci fera fortune, entre autres en achetant des terrains qui se révèleront pétrolifères[2]. La famille s'installe à Paris en 1925, puis retourne au Vénezuela en 1939, fuyant la Seconde Guerre mondiale[2]. Il part étudier aux États-Unis en 1942, à l'université de Virginie[2]. Appelé sous les drapeaux, il est naturalisé américain en 1943[2]. Cette même année, il épouse Annette Dreyfus, arrière-petite-nièce du capitaine Dreyfus et nièce par alliance de Jacques Monod[2], une étudiante française qui avait fuit l'Occupation[2].
Baruj Benacerraf est envoyé par l'armée américaine en France en 1946, où il travaille à l'hôpital militaire de Nancy[2]. Libéré de ses obligations militaires en 1947[2], il retourne aux États-Unis où il obtient sa thèse au Medical College of Virginia. Ses parents et sa belle-famille s'étant réinstallés en France, il les rejoint en 1949 et travaille à l'hôpital Broussais, dans le laboratoire de l'immunologiste et allergologue Bernard Halpern (1904-1978)[2]. Sa vie va alors se partager entre ses travaux de recherche à Paris et le Venezuela où il gère les affaires familiales[2]. Il va d'ailleurs consacrer une grande partie de son temps à la gestion de la fortune familiale au décès de son père. Ces relations avec Bernard Halpern ne sont pas bonnes et en 1955 il repart aux États-Unis. Il assure à la fois la direction d'une banque d'affaires à New York que sa famille possède[2] et son travail à l'université de New York où il poursuit ses recherche en immunologie[2].
Celui qui est alors décrit par un collègue comme « un homme d'affaires dont le hobby est la science[2] » va alors faire le choix de se consacrer entièrement à la recherche. En 1970, il rejoint l'université Harvard ou il travaillera jusqu'en 1991[2]. Son travail sur l'histocompatibilité, mené à la New York University School of Medicine entre 1956 et 1968, fut récompensé en 1980 avec le Français Jean Dausset et l'Américain George Snell par le prix Nobel de physiologie ou médecine.
Il décède le 2 août 2011 des suites d'une pneumonie[3].
Son frère, Paul Benacerraf, est un philosophe français des mathématiques, qui enseignait à l'université de Princeton. Sa fille, Baryl, née en 1949, est radiologiste et professeur à l'université Harvard[2].
Travaux
Il démontre que la réponse immunitaire dépend de certains gènes de transmission autosomique dominante, les gènes de réponse immunitaire. Ces derniers seront intégrés, plus tard, au complexe majeur d'histocompatibilité.
Prix et distinction
Notes et références
- (en) Baruj Benacerraf, Nobel Winner in Medicine, Dies at 90 dans The New York Times du 2 août 2011.
- Le Monde du 29 août 2011, p.18. Nécrologie dans
- Baruj Benacerraf, Lancet, 2011;378:1066 Pincock S,
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