- Protestations marocaines de 2011
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Protestations marocaines de 2011 Pas d’image ? Cliquez ici Date 20 février 2011 - en cours Localisation Maroc Caractéristiques Groupes organisateurs Mouvement du 20-Février (soutenu par des partis et des syndicats)[1] Participants étudiants, chômeurs, retraités[1] Revendications fin de l’oppression politique, libération des prisonniers politiques, constitution démocratique, politique sociale (santé, enseignement, logement et travail), lutte contre la corruption Actions Manifestations, sit-in, pétitions[1] Répression Arrestations au moins 58[1],[2] Procès de manifestants 23 condamnations à temps[3] Blessés plus de 200 (dont 115 membres des forces de l’ordre)[4],[2],[5] Morts 7[4],[6]
Les protestations marocaines de 2011 sont une vague de contestations populaires sociales et politiques au début de l'année 2011 au Maroc, qui remet en cause le fonctionnement du régime, pour la première fois dans l'histoire de ce pays[7]. Ce mouvement s'inscrit dans un contexte révolutionnaire dans les pays arabes. Comme lors de la révolution tunisienne ou de la révolution égyptienne, les manifestants demandent plus de libertés et de démocratie, l'égalité sociale, la fin de la corruption[8] ainsi qu'un plus grand respect des droits de l'homme.Le mouvement se caractérise par des manifestations pacifiques avec comme revendications des réformes politiques, sans contestation directe à l'encontre la forme monarchique du pays, mais de certains proches du Roi et du Makhzen accusé de répression et de corruption.
Sommaire
Contexte
Au Maroc, le roi Mohammed VI avait promis, lors de son accession au trône en 1999, une série de réformes démocratisant la monarchie. Il avait également entrepris une évolution du statut des femmes et un débat sur les années de plomb. Cependant, le processus de démocratisation du régime est demeuré bloqué selon un groupe de jeunes marocains appelé « Mouvement du 20 février »[9]. Ceux-ci, encouragés par la vague contestataire du début 2011, lancent sur les réseaux sociaux plusieurs appels à manifester, le premier le 30 janvier. Les appels à manifester, peu suivis, se renouvèlent, désignant le 20 février 2011 comme étant la « journée de la dignité ».
Selon le « Mouvement du 20 février », il s'agit de « revendications politiques et non pas une demande de changement du régime monarchique, c'est un appel à des réformes constitutionnelles »[10]. Cet appel à manifester est soutenu par le mouvement islamiste Al Adl Wal Ihsane (Justice et spiritualité)[9] et plusieurs associations de droits humains notamment l'AMDH[10]. Le mouvement a également été soutenu dès le départ par le Parti Socialiste Unifié et le Parti Annahj Addimocrati. Quant aux autres partis politiques marocains, comme le parti de la justice et du développement, principal parti islamique de l'opposition, ils ont appelé à ne pas participer à ces manifestations craignant des « débordements »[11].
Comme dans les autres révolutions arabes, Internet et les réseaux sociaux jouent un rôle important dans la mobilisation populaire et l'information (Facebook compte ainsi plus de 3 millions de comptes au Maroc[7]).
Revendications
Lors d'une conférence de presse le 17 février au siège de l'Association marocaine des droits humains (AMDH) à Rabat, l'une des membres actifs du mouvement du 20 février, Tahani Madmad, étudiante de 19 ans a énuméré les principales revendications du mouvement[10].
Ces revendications sont apparues de façon plus détaillée sur le communiqué national du mouvement daté du 13 mars[12],[13]; Voici la liste des revendications qui y sont exprimées :
- Nous réaffirmons la nécessité de l'adoption d'une Assemblée constituante élue par le peuple et chargée de rédiger une nouvelle constitution qui sera soumise à un référendum populaire. Ceci étant un passage nécessaire pour satisfaire les aspirations légitimes du peuple de rompre avec la logique des constitutions octroyées. Nous appelons à ce que cette constitution garantisse une véritable séparation des pouvoirs et une réelle indépendance de la justice via l'instauration dans la Constitution elle-même des grands principes de l'organisation judiciaire incarnant cette indépendance; Nous appelons à l'abandon du contenu de l’article 19 de la Constitution actuelle, ainsi que les notions de la sacralité qui constituent le début de la tyrannie. Nous appelons aussi à la reconnaissance de tamazight comme langue officielle du pays aux côtés de l'arabe.
- écarter immédiatement des centres de décision tous les responsables impliqués dans les crimes contre le peuple et les personnes impliquées dans le pillage des richesses du pays et de la prédation économique via monopoles, privilèges et trafic d'influence. Leur jugement et celui des anciens responsables sur lesquels pèsent les mêmes charges devant un tribunal indépendant.
- Ouvrir une enquête sérieuse et honnête sur les arrestations arbitraires et les procès expéditifs contre des milliers de citoyens, à commencer par ceux qui ont été reconnus coupables en vertu de la "loi sur le terrorisme" en arrivant à ceux qui ont été arrêtés en marge des événements de Février 20, avec l'ouverture d'une enquête pour connaître la vérité sur les vrais responsables qui se tiennent derrière eux, et la libération de tous les innocents et les prisonniers politiques et prisonniers d'opinion ;
- la rupture avec la logique de répression face au droit des manifestations pacifiques en concordance avec les engagement du pays dans le cadre des conventions internationales relatives aux droits de l'homme ;
- abolition de la Charte nationale d'éducation et de la Formation et du programme d'urgence ;
- abolition des lois adoptées pour légitimer les excès de la sécurité pour servir des agendas étrangers: la loi sur le terrorisme comme illustration ;
- dissolution du gouvernement et des deux chambres et la formation d'un gouvernement intérimaire chargé d'entreprendre des mesures urgentes pour réaliser les aspirations de la population à la dignité à travers ce qui suit :
- initier une intégration immédiate et complète des diplômés sans emploi dans la fonction public de quoi combler le déficit dans plusieurs secteurs, notamment l'éducation, avec l'adoption des concours équitables et transparents, avec un soutien permanent du droit à l'auto-emploi, et ce, dans la mesure des capacités de notre pays ;
- protéger le pouvoir d'achat des citoyens avec la limitation du coût de la vie, l'augmentation du salaire minimum et l'amélioration des conditions des travailleurs ;
- permettre à tous les citoyens un accès sans frais aux services sociaux avec l'amélioration de ces mêmes services.
Soutiens au mouvement de protestation
Personnalités
- Le prince Moulay Hicham (cousin du roi Mohammed VI) a exprimé son soutien au mouvement. Il a déclaré : « Personnellement j'adhère à toute initiative, à toute démarche qui appelle à la démocratisation de notre système politique. A condition que la démarche soit pacifique et tolérant. En l'occurrence, il semblerait que ce mouvement réunit toutes ces conditions et donc, j'y adhère. », mais aussi : « En tant que Marocain, je suis fier de voir des jeunes formuler un discours politique aussi intelligent » [14]
- Mohamed Bensaid Ait Idder, ce dernier déclare : «Malgré ces craintes je continue à rêver d’un grand destin pour mon pays pour deux raisons: 1/ Votre jeunesse et votre mobilisation éloigneront toutes les peurs et permettront de faire échouer les manœuvres des corrompus et les hésitations des conservateurs. 2/ Vos justes réclamations, et notamment votre demande d’une monarchie parlementaire, trouveront peut-être une réponse favorable auprès du Roi du Maroc, jeune responsable de l’unité du pays et de la protection du peuple.» [15]
- Miloud Chaâbi, le milliardaire marocain propriétaire du groupe Ynna Holding[16].
Partis et formations politiques
- Parti Socialiste Unifié[10], parti de gauche ;
- Annahj Addimocrati[10], parti d'extrême gauche ;
- Al Adl Wal Ihsane[9], mouvement islamiste.
Associations [17]
- La Ligue marocaine pour la défense des droits de l’Homme,
- L’Association marocaine de défense des droits Humains,
- Le Forum marocain pour la Vérité et la Justice,
- Amnesty International - Maroc,
- L’Observatoire marocain des prisons,
- L’Association démocratique des femmes du Maroc,
- Observatoire marocain des libertés publiques,
- L’Association marocaine des femmes progressistes
- Société Maroc pour défendre l'indépendance de la magistrature,
- Adala,
- L’Association marocaine de lutte contre la corruption,
- Le Centre marocain des droits de l'homme,
- Le Forum Karama pour les droits de l'homme,
- L’Association marocaine pour la citoyenneté et des droits de l'homme,
- Organisation pour la liberté d’information et d'expression,
- Forum des alternatives Maroc,
- Le forum des citoyens.
Syndicats
- Le Syndicat national de la Presse (SNPM) [16]
- L’Union marocaine du travail (UMT)[18]
- la Confédération démocratique du travail (CDT)[18]
- l’Organisation démocratique du travail (ODT)[18]
Déroulement de la contestation et concession du pouvoir
Pour prévenir des revendications, le gouvernement marocain commande 255 000 tonnes de blé en moins de dix jours, du 10 au 19 janvier, et subventionne de façon importante les importateurs d’huile et de sucre pour faire baisser les prix[19].
Manifestations du 20 février
Des manifestations ont eu lieu dans 53 préfectures le dimanche 20 février[20], pour exiger des réformes politiques, la limitation des pouvoirs du roi, la fin des injustices et de l’affairisme, y compris au palais royal. La police a compté 37 000 manifestants, les organisateurs en revendiquent 370 000 personnes[21]. Ces manifestations sont les plus importantes de l’histoire du Maroc[1]. L'Institut de relations internationales et stratégiques évalue leur nombre à 100 000[7].
« ..., ces manifestations se sont déroulées dans un climat pacifique empreint de sérénité et de discipline. Toutefois, et après la fin des manifestations, les villes de Tanger, Tétouan, Larache, Al Hoceima, Sefrou, Marrakech et Guelmim ont connu des actes de sabotage auxquels se sont livrés des fauteurs de troubles, dont des mineurs et des repris de justice.» a déclaré le ministre de l'intérieur Taib Cherkaoui[22].
Le ministre de l'intérieur a indiqué que 33 établissements et édifices publics, 24 agences bancaires, 50 commerces et édifices privés, 66 véhicules et 2 vélomoteurs ont été incendiés. Les mineurs arrêtés sur les lieux des événements ont été remis à leurs tuteurs, alors que 120 personnes ont été arrêtées et seront déférées devant la justice. Les recherches se poursuivent pour l'arrestation du reste des personnes impliquées[4],[21].
Selon, cinq manifestants sont morts dans une agence bancaire incendiée par les « fauteurs de troubles »[4]. Selon les témoins oculaires, ces personnes auraient été eux-mêmes des émeutiers qui tentaient de piller la banque[23]. Le ministre a ajouté que 128 personnes, dont 115 policiers, ont été blessées lors des manifestations[4].
Un jeune homme dénommé Karim Chaib a succombé le 23 février à des blessures qu'il avait reçu lors des émeutes du 20 février à Sefrou[6].
Un millier de personnes manifestent à Casablanca le 26 février[24].
Le 27, les manifestants revendiquent la fin d’un des piliers du régime, du système du makhzen, mais aussi contre la corruption, les injustices, les inégalités et l’affairisme jusque dans le palais royal[25].
Discours du roi le 9 mars
Devant la mobilisation stable, le souverain chérifien annonce la formation d'une commission, composée de proches du pouvoir et dirigée par Abdeltif Menouni. Cette commission est chargée de rédiger des réformes constitutionnelles pouvant conduire à une monarchie constitutionnelle : reconnaissance de certaines minorités, justice indépendante, Parlement indépendant et librement élu, gouvernement responsable devant le Parlement. Cependant, un sit-in à Casablanca est violemment dispersé le dimanche 13 mars. La répression fait des dizaines de blessés[26],[27]. Les promesses de réforme n’abordent pas, entre autres, le pouvoir de droit divin du monarque, qui le rend intouchable et lui permet de passer outre la constitution ; Ahmed Reda Benchemsi note toutefois le caractère contradictoire de ce droit divin avec la procédure référendaire choisie pour valider les réformes projetées[28].
Malgré ce discours, les manifestations reprennent le 13 mars. La police les réprime violemment[20].
Le 20 mars, plus de 37 000 manifestants défilent à Casablanca, Rabat, Tanger, Fès, Agadir[29], et d'autres villes (plus de 80 au total)[20]. Certains manifestants réclamaient plus de réformes que ce qui a été annoncé, d'autres entendent ainsi maintenir la pression pour que les promesses de réforme soient respectées[30].
Une Commission consultative de révision de la constitution est mise en place, avec pour rôle de représenter les différentes tendances politiques du pays. Des membres des différents partis sont invités, ainsi que les jeunes du Mouvement du 20 février. Ceux-ci décident en partie de boycotter cette commission, qu’ils jugent trop limitée, alors qu’ils réclament une nouvelle constitution. Attac Maroc, l’Association marocaine des droits humains, le Parti socialiste unifié (PSU) et Annahj Addimocrati refusent également de participer aux travaux de la commission[31].
Printemps
Le 3 avril, la mobilisation est en nette décrue, après le discours du roi : seulement 3000 manifestants à Marrakech[1].
Le 14 avril, le roi gracie 92 prisonniers politiques, dont des islamistes et des indépendantistes sahraouis[32]. Mais les auditions de la commission de réforme constitutionnelle sont boycottées par l’Association marocaine des droits de l’homme et le parti socialiste unifié[33].
Le 24 avril, des manifestations rassemblent des milliers de personnes dans plus de 100 villes[20] à l’appel du Mouvement-du-20-février ; celle de Casablanca atteint 10 000 personnes. La police s’étant montré discrète, le calme a régné et aucun incident n’est à déplorer. Des manifestations ont eu lieu à Rabat, Fès, Tanger et Marrakech[33]. Le 27 avril, le roi promet une hausse du salaire minimum de 15 %, une augmentation des salaires des fonctionnaires de 600 dirhams et des petites retraites de 600 à 1 000 dirhams[1].
Les manifestations des 15 et 22 mai à Casablanca, Agadir, Rabat et Tanger sont violemment dispersées[2],[20], ainsi que celle du 28 mai à Rabat[34].
Le 23 mai, la police marocaine a dispersé violemment plusieurs centaines de jeunes du Mouvement du 20 février qui demandent d'importantes réformes politiques, faisant des dizaines de blessés[35],[20]. Lors des manifestations du 29 mai, la répression est encore plus violente, faisant au moins 29 blessés à Casablanca[5]. Cette répression violente et systématique continue pendant plusieurs semaines, contre le moindre rassemblement[36], n'empêchant pas le Mouvement du 20-Février à appeler à manifester à nouveau les 5[37] et 19 juin[34]. Cette répression provoque la mort de Kamal el Omari, le 2 juin, tabassé par la police[38].Le 5 juin, on compte des dizaines de milliers de manifestants dans les villes de Rabat, Casablanca, Meknès, Marrakech, Tanger et Safi (ville du martyr)[39].
Le 17 juin, le roi annonce les aboutissants de la réforme annoncée trois mois plus tôt. Elle prévoit que le roi nomme comme Premier ministre, désormais Président du Gouvernement, le chef du parti vainqueur des élections. Il pourra désormais dissoudre le Parlement si nécessaire. La politique générale du pays sera désormais débattue sans le roi. La justice se voit désormais indépendante du pouvoir royal, et il y aura également séparation de l'autorité religieuse et de l'autorité politique du roi, auquel le poste de "Commandeur des Croyants" ne sera désormais valable que pour les questions religieuses. La langue berbère devient également, au même titre que l'arabe, une langue officielle d'état. Cette nouvelle constitution, qui révolutionne complètement le fonctionnement du pays, sera soumise a referendum le 1er Juillet[40]
Notes
- A Marrakech, le mouvement du 20 février se poursuit », publié le 5 mai 2011 Allan Popelard, Paul Vannier, «
- Au Maroc, la police a dispersé plusieurs manifestations », Radio France internationale, 23 mai 2011 «
- [Maroc : prison ferme pour 23 manifestants du 20-février à Khémisset ] », 12 juillet 2011 MAP, «
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- Au Maroc, les manifestations du mouvement du 20 février sont de plus en plus durement réprimées », Radio France internationale, publié le 30 mai 2011 RFI, «
- Imezouren, Sefrou, Khemisset, Agadir : Arrestations, violences, et un mort, yabiladi.com. Mis en ligne le 24-02-2011, consulté le 26-02-2011
- Maroc : "C’est la première fois dans l’histoire du pays que celui-ci est confronté à un mouvement pour un changement de la nature même du régime" », Institut de relations internationales et stratégiques, publié le 9 mars 2011, consulté le 15 juin Interview de Aboubakr Jamaï, «
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- Contestation au Maroc : les anti-manif contre-attaquent », Rue89. Mis en ligne le 16-02-2011 Pierre Haski, Julien Crétois, «
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- "Au Maroc, le pouvoir a signifié la fin de la récré" », Rue89, publié le 29 mai 2011, consulté le 30 mai 2011 Interview de Nizar Bennamate par Ilhem Rachidi, «
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- ارتفاع حصيلة أحداث 20 فبراير إلى 6 قتلى, Hespress. Mis en ligne le 24-02-2011, consulté le 26-02-2011
- [HEURE PAR HEURE La révolte des peuples arabes (du 23 au 28 février)] sur Nouvel Obs, 1er mars 2011
- Florence Beaugé, « L'espoir d'un changement, insufflé par l'exemple tunisien, gagne le Maroc », Le Monde, 2 mars 2011, p. 8
- « La monarchie réprime durement une manifestation à Casablanca », L'Echo, 15 mars 2011, page Actu 3
- Isabelle Mandraud, « Au Maroc, les promesses de réformes du roi n'ont pas désarmorcé la contestation », Le Monde, 15 mars 2011, p. 15
- La sacralité de la monarchie marocaine est un frein à la démocratisation, », Le Monde, 16 mars 2011 Ahmed Benchemsi, «
- Isabelle Mandraud, « Des manifestations au Maroc pour un "vrai changement" », Le Monde, p. 8
- [1] (en) "Thousands rally in call for Morocco reforms", AFP, 03-20-2011
- Maroc : le Mouvement du 20 février refuse la commission du roi », Rue 89, 17 avril 2011 Ilhem Rachidi, «
- « Chronologie », Le Monde. Dossiers & documents, no 408, mai 2011, p. 20
- Isabelle Mandraud, AFP, « Maroc : troisième journée de manifestations », Le Monde, 26 avril 2011, p. 6
- Isabelle Mandraud, « Au Maroc, la mobilisation pour des réformes politiques reste forte », Le Monde, 4 juin 2011, p. 5
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- Au Maroc, manifestations sous haute tension », Radio France internationale, publié le 5 juin 2011, consulté le 6 juin RFI, «
- « La police disperse durement des manifestations », Le Monde, 31 mai 2011, p. 6
- Maroc : manifestations sans heurt à Rabat », publié le 5 juin 2011, consulté le 6 juin Léa Lisa Westerhoff, «
- Manifestations du 5 juin: un message inéquivoque pour le régime marocain », publié le 6 juin, consulté le 14 juin «
- Maroc : la nouvelle constitution va réduire les pouvoirs du Roi
Voir aussi
Articles connexes
- Protestations et révolutions dans le monde arabe en 2010-2011
- Najib Chaouki
Lien externe
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