Ces élections devaient avoir lieu en septembre 2012, mais vu les protestations dans le monde arabe et les réformes prévues, elle se dérouleront finalement avec onze mois d'avance. Elles devraient amener à une lutte sans précédent entre les partis politiques dont les prérogatives ont été légèrement élargies suite à la réforme constitutionnelle.
Selon Richard Miniter, membre de l'institut américain Hudson, les partis politiques les mieux placés pour arriver en tête, avec des résultats aux alentours des 10 % et donc très peu d'écart, seraient dans l'ordre : le Rassemblement national des indépendants (RNI), l'Istiqlal, le Parti authenticité et modernité (PAM) et le Parti de la justice et du développement (PJD)[3]. Mais plusieurs spécialistes[Qui ?] pensent que la configuration du champ politique marocain est en cours de transformation à cause du mouvement de protestation du 20 février, du Printemps arabe et aussi de la situation actuelle socio-économique du Maroc. Le ministère de l'Intérieur aura un rôle important à jouer en matière de neutralité afin de garantir la libre concurrence entre les partis aux législatives. Cependant, le principal obstacle demeure l'abstentionnisme des citoyens marocains car ils ont perdu toute confiance dans la classe politique. Certains spécialistes de la vie politique marocaine[Qui ?] pensent quant à eux que la présentation de nouveaux visages dans certaines circonscriptions participera à attirer les électeurs. Si les abstentionnistes boycottent l'élection, c'est déjà une défiance au régime, voir au "roi" en personne. Mais dans une "démocratie dirigée" comme au Maroc, c'est toujours l'administration makhzenienne de l'intérieur qui demeure le principal acteur des élections comme l'a démontré le "résultat" (nord coréen) du scrutin référendaire !
↑Tahar Abou El Farah, « Élections anticipées au Maroc : la course contre la montre », dans La Vie éco, 8 juin 2011 [texte intégral (page consultée le 19 juin 2011)]
↑Salima Guisser, « Élections législatives : Hudson Institute met le RNI en première place suivi de l’Istiqlal et du PAM », dans Aujourd'hui le Maroc, 28 octobre 2011 [texte intégral (page consultée le 10 novembre 2011)]
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