- Mohamed Bensaid Aït Idder
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Mohamed Bensaïd Aït Idder Aït Idder en 2007Mandats Député de Chtouka Aït Baha Septembre 1984 – Septembre 2007 Dirigeant de l'Armée de libération marocaine 1955 – 1958 Biographie Date de naissance 1er juillet 1925 Lieu de naissance Massa (Maroc) Nationalité Marocaine Parti politique PI, UNFP, OADP, PSU Diplômé de Université Ibn Youssef de Marrakech modifier Mohamed Bensaïd Aït Idder est un résistant et homme politique marocain né en 1925 à Massa, dans la région de Souss-Massa-Drâa.
Sommaire
Biographie
Né à Timensourt, dans la région de Chtouka Aït Baha[1]. Bensaïd Aït idder a commencé ses études dans plusieurs écoles coraniques traditionnelles du Souss. Après 1945, il rejoignit l'Université Ibn Youssef à Marrakech, à une époque où nombre de nationalistes y étaient actifs comme Abdellah Ibrahim ou Mohamed Basri, dit Fqih Basri. Avant de rejoindre formellement la résistance, Aït Idder a affaire au pacha de Marrakech Thami El Glaoui qui dirige toute la région du Haut-Atlas ; En représailles, il est assigné à résidence par le protectorat français.
Dès 1955, Bensaïd Aït Idder rejoint l'Armée de libération marocaine (ALM) au sud (dans le Maroc espagnol), puis dès 1957 en passant au sud pour armer les tribus sahraouis, afin de combattre les Français et Espagnols, encore présent au sud marocain. Il assiste impuissant en 1958 à la destruction de l'ALM lors de l'Opération Écouvillon. Membre de l'Istiqlal, il participe à la scission en 1959 créant l'UNFP. En 1960, il est inculpé pour un complot fictif, puis en 1963 lors de l'affaire du complot de juillet 1963, et est condamné à mort pour 'complot contre la monarchie'. Il s'exile en France, où il reste en contact avec le dirigeant du Tanzim (organisation clandestine), Mohamed Fqih Basri[2].
En 1981, il est amnistié et réunit autour de lui les militants du mouvement 23 Mars pour fonder, en 1983, le parti politique Organisation de l'action démocratique populaire, dont il restera le dirigeant-clef jusqu'à la fusion en 2002 avec trois autres partis créant le mouvement de la Gauche socialiste unifiée (GSU).
En septembre 1984, il est élu député de la région Chtouka Aït Baha à la Chambre des représentants, un siège qu'il gardera jusqu'en 2007, date à laquelle il refuse de se représenter aux élections législatives. Tout au long des années 1990, Bensaïd Aït Idder fera partie des refondateurs de la Koutla, bien qu'il manifeste une indépendance d'esprit que ses partenaires (Istiqlal, USFP, PPS), aussi bien que le pouvoir en place, apprécieront très peu. En 1989 et en 1992, il interpelle les ministres de la justice et de l'intérieur sur le sort des détenus de Tazmamart. En 1996, l'OADP a refusé de cautionner la constitution de 1996.
Notes et références
- La Grande Encyclopédie du Maroc, 1984 M. Sehimi Vol. Institutions
- Mehdi Bennouna, Heros Sans Gloire, Ed Tarik Casablanca 2000
Voir aussi
Articles connexes
Citations
"Que peut nous dire M. le Ministre sur le bagne de Tazmamart ?"
Catégories :- Naissance en 1925
- Personnalité du Parti de l'Istiqlal
- Personnalité de l'Union nationale des forces populaires
- Personnalité de l'Organisation de l'action démocratique populaire
- Personnalité du Parti socialiste unifié (Maroc)
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