Protestations djiboutiennes de 2011

Protestations djiboutiennes de 2011
Protestations djiboutiennes de 2011
Image illustrative de l'article Protestations djiboutiennes de 2011
Localisation de Djibouti au sein de la Corne de l'Afrique

Localisation Drapeau de Djibouti Djibouti
Date 28 janvier 2011-18 février 2011
Type Protestations politiques et sociales
Mort(s) deux à cinq[1]
Blessé(s) Indéterminé

Les protestations djiboutiennes de 2011 sont une vague de contestations populaires sociales et politiques sans précédent, débutée à partir du 28 janvier 2011 à Djibouti. Elle s'inscrit dans un contexte révolutionnaire arabe du début 2011. Comme lors de la révolution tunisienne et de la révolution égyptienne, les manifestants demandent plus de libertés et de démocratie, ainsi qu'un meilleur respect des droits de l'homme. Au moins deux morts sont à déplorer, et le nombre de blessés n'est pas encore déterminé.

Sommaire

Contexte

Malgré une forte croissance économique, due à sa position stratégique à l'entrée de la mer Rouge qui vaut au pays l'installation de bases militaires française, américaine et japonaise, la population reste pauvre (42 %), le chômage reste élevé (60 %) et l'alphabétisation est à la peine (73 %)[1].

Le dictateur Ismaël Omar Guelleh est en place depuis 1999[2].

Protestations

Des manifestations d’étudiants ont lieu les 5 et 6 février[2]. Le vendredi 18 février, des manifestations réclamant le départ du dictateur donnent lieu à de violents affrontements[3]. Les manifestants se rassemblent au stade Gouled à l'appel de l’Union pour l'alternance démocratique, principale formation d'opposition[2], dont le dirigeant Ismaël Guedi Hared est arrêté par la police, puis libéré[4]. Les affrontements entre étudiants et police se poursuivent le 19 février dans le quartier de Balbala[4]. La répression fait deux morts selon le pouvoir, cinq selon les opposants[1]. Plus de 80 manifestants sont jugés, et 25 condamnés[1].

Par la suite, les manifestations et rassemblements sont interdits. Les membres de l'ONG Démocratie internationale présents à Djibouti sont expulsés[1].

Réactions

Conséquences

Notes

  1. a, b, c, d et e Philippe Bernard, « A Djibouti, le régime d'Omar Guelleh étouffe l'opposition », Le Monde, 7 avril 2011, p. 9
  2. a, b et c « A Djibouti des milliers de manifestants demandent le départ du président Guelleh », RFI, 19 février 2011, consulté le 10 avril 2011
  3. « Les régimes arabes se crispent face à la contestation », Le Monde, 20-21 février 2011, p. 4
  4. a et b « En dépit des arrestations, la contestation ne faiblit pas à Djibouti », RFI, 19 février 2011, consulté le 10 avril 2011

Article connexe

  • Protestations et révolutions dans le monde arabe en 2010-2011

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Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Protestations djiboutiennes de 2011 de Wikipédia en français (auteurs)

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