- 27e régiment d'infanterie de ligne
-
27e régiment d’infanterie de ligne Période 1616 Pays France Branche Armée de terre Type régiment d'infanterie Rôle infanterie Devise Vite et bien, sans peur de rien Inscriptions sur l’emblème Fleurus 1794
Hohenlinden 1800
Iéna 1806
Sébastopol 1854-55
Verdun 1916
Les Monts 1917
L'Aisne 1918
Gembloux 1940
Donaueschingen 1945Anniversaire Saint-Maurice Guerres Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondialeFourragères Aux couleurs du ruban de la Croix de guerre 1914-1918 Décorations Croix de guerre 1914-1918
deux palmes
une étoile de vermeil
une étoile d'argent.modifier Le 27e régiment d’infanterie de ligne est un régiment d'infanterie de l'armée de terre française.
Création et différentes dénominations
- 1616 : création
- 1635 : régiment de Lyonnais
- 1791 : 27e régiment d’infanterie
- 1793 : 27e demi-brigade de bataille, formée des unités suivantes :
- 1er bataillon du 14e régiment d’infanterie
- 1er bataillon des volontaires du Pas-de-Calais
- 11e bataillon des volontaires des Fédérés
- 1796 : 27e demi-brigade d'infanterie de Ligne, à partir des
- 1er bataillon du 8e régiment d’infanterie
- 40e demi-brigade de bataille
- 3e bataillon des volontaires de l'Allier
- 1er bataillon des volontaires de la Gironde
- 4e bataillon des volontaires d'Indre-et-Loire
- 1803 : 27e régiment d’infanterie de ligne
- années 1880 : 27e régiment d’infanterie
- 1940 : renommé 27e régiment d’infanterie, régiment de Bourgogne[1]
Batailles auxquelles il a participé
- 1793 : Weissenburg
- 1794 : Fleurus et Breda
- 1799 : Mannheim, Bruchsai, Veisembach et Erbach
- 1800 : Brandenbourg, Hohenlinden, Neumakt et Lambech
- 1805 : Guntzbourg, Elchingen, Ulm et Scharnitz
- 1806 : Iéna et Soldau
- 1807 : Waltersdorf, Eylau, Guttstadt et Friedland
- 1808 : Tudela
- 1810 : Cuidad Rodrigo, Coa, Almeida et Buçaco
- 1811 : Redhina, Fos-de-Arona et Fuentes-d'Oñoro
- 1813 : Navarre, Col-de-Maya et Saint-Pre
- 1813 : Lutzen, Dresde et Kulm
- 1814 : Orthez et Toulouse
- 1815 : Waterloo
Chefs de corps
- 1791: Philippe André François de Fezensac - Colonel (**)
- 1792: Constantin Joseph Dumortier - Colonel
- 1793: François Emmanuel Dehay - Chef-de-Brigade (**)
- 1796: Claude Marie Joseph Leblanc - Chef-de-Brigade (*)
- 1800: Jacques Lefranc - Chef-de-Brigade (*)[2]
- 1803: Martial Bardet - Colonel (**)
- 1807: Jean-Baptiste Pierre Menne - Colonel (*)
- 1811: Pierre-Etienne-Simon Gaudin
- 1914: Valentin - Colonel (*)
- 1914: Tisserand - Colonel
- 1917: Santini - Lieutenant-colonel
- 1977: Zeller - Lieutenant-colonel
(*) officier devenu par la suite général de brigade
(**) officier devenu par la suite général de divisionHistorique des garnisons, combats et batailles du 27e RI
Ancien Régime
Révolution
Empire
Pertes et récompenses
1815 à 1848
Second Empire
1870 à 1914
Première Guerre mondiale
En 1914 : casernement Dijon, 30e brigade d'infanterie, 15e division d'infanterie, 8e corps d'armée.
A la 15e D.I. d'août 1914 à janvier 1917 puis à la 16e D.I. jusqu'en novembre 1918.
Entre-deux-guerres
Seconde Guerre mondiale
Article détaillé : Bataille de France .Régiment d'infanterie motorisé d'active, dépendant du centre mobilisateur d'infanterie 81, à la 8e région militaire, le régiment étant caserné à Dijon. Ce régiment fut commandé par le colonel Quantin (qui fut tué le 29 mai 1940) puis par le commandant Gaillache (qui fut fait prisonnier le 29 mai 1940). Ce régiment faisait partie de la 15e division d'infanterie Motorisée du général Juin, assigné au 4e corps d'armée (1re armée). Côté organisation, on trouve 3 bataillons d'infanterie motorisée, ainsi qu'une compagnie d'artillerie anti char. Un 21e bataillon est affecté aux centres d'instruction (GUI 8). En septembre 1939 la division quitte son cantonnement de paix pour prendre position en Lorraine (secteur défensif Rohrbach), puis profite de la drôle de guerre pour peaufiner son instruction, le PC divisionnaire étant installé à Chauny. A la date du 10 mai 1940, le 27e R.I. était en manoeuvre à Sissonne. Au début des hostilités, la division entre en Belgique (plan dyle-breda) et prend position entre Ernage et Gembloux le 12 mai. Le 27e RI arrive le 13 mai et se positionne entre les deux autres régiments de la division (134e et 4e R.I.) dans le secteur de Gembloux-Beuzet. Le 15 mai, le 27e RI subit des attaques de chars ennemis au sud de Gembloux, ainsi que le 4e RI à Beuzet. Les attaques sont repoussées. Au soir, l'ordre de repli est donné en direction de Wavre/Charleroi. Le 16 mai, sur la ligne Brye/Saint-Amand/Fleurus, des chars attaquent à nouveau les deux régiments, et ils sont à nouveau repoussés. Le repli est effectué dans l'ordre, couverts par le 134e R.I. Le 17 mai, suite à quelques attaques de faible ampleur, la division continue son repli en direction de Valenciennes par Mons. Le 18 mai, journée calme, le repli continue, la division est alors à l'est de Mons. Le 19 mai, la division s'installe en position défensive sur l'Escaut de Condé-sur-Escaut à Prouvy.
Le 20 mai, profitant de l'arrivée de la 1re DIM, le secteur défensif gauche est ramené à Bruay-sur-Escaut.
Jusqu'au 23 mai, les positions sont améliorées. Le 23 mai, forte attaque ennemie sur Anzin (repoussée), la destruction des ponts sur lescaut est effectuée. Le 24 mai, une violente attaque d'infanterie est repoussée par les 4e et 27e R.I. à Anzin et Trith-Saint-Léger. Le repli reprend le 26 mai en direction de Lille. On note ici une extrême confusion dans les éléments de la division, due à un fort encombrement des itinéraires. Le 28 mai, le gros de la division est encerclée dans les faubourgs sud de Lille. Une partie des unités parvient à s'échapper (ceux qui ont franchi la Deûle le 27 mai au soir) et se replie sur Dunkerque. Concernant le 27e R.I., on trouve le 1/27e, une partie de la CDAC et quelques éléments disparates. Ces troupes s'embarquent à Dunkerque le 1er juin et sont débarquées à Brest le 3 juin. (certains éléments du 27e R.I. se retrouveront dans le 123e bataillon qui deviendra ensuite III/ 43e R.I. de la 1re DLI) Les deux autres bataillons de la division sont intégrés dans le groupement Molinié. Le 27 mai vers 18 h 30 le III/27e est accroché à Templeuve par des patrouilles motorisées ennemies.
Au matin du 28 mai, le 27e R.I. doit défendre Wattignies et Templemars. Il tient bon. Vers 17 h, le 27e R.I. a ordre de repli sur le faubourg des postes, couvert par le 4e GRDI. La défense du faubourg des Postes continue jusqu'à 19 h 00, le 29 mai, moment auquel le général Juin donne l'ordre de cesser le feu. A 19 h 30 entrée des allemands dans le faubourg des Postes et capture des défenseurs.
La loi du 5 février 1941 ayant réglé l'organisation militaire générale du territoire dit zone libre, le 27e R.I. fut reconstitué à Montmorillon et le Blanc en tant que composant de l'armée d'armistice. Il fut dissous le 27 novembre 1942, après l'invasion de la zone libre par l'armée allemande, en riposte au débarquement allié en Afrique du Nord. Après la libération de notre région, le régiment de Bourgogne formé de plus de 2 000 maquisards volontaires, qui continuèrent leur lutte contre les nazis lors des meurtrières campagnes des Vosges et d'Alsace, prit un temps le nom de 27e régiment FFI, avant de devenir une composante du 35e régiment d'infanterie.
De 1945 à nos jours
Fait d'armes faisant particulièrement honneur au régiment
Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[3]:
Décorations
Sa cravate est décorée de la Croix de guerre 1914-1918 avec deux palmes une étoile de vermeil puis d'argent.
- Deux citations à l'ordre de l'armée.
- Une citation au corps d'armée.
- Une citation à la division.
Il a le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.
Devise
Devise du 27e R.I. "Vite et Bien, Sans Peur de Rien"
Insigne
Personnages célèbres ayant servi au régiment
- Hugues Alexandre Joseph Meunier
- Jean Loste, As de la Première Guerre mondiale.
- Georges Pernoud - Producteur de l'émission "Thalassa" de FR 3
Liens internes
Liens externes
Sources et bibliographie
- Victoires, conquêtes, désastres, revers et guerres civiles des français de 1792 à1815, écrits par une société de militaires et de gens de lettres. (1817).
- Les sites internet sur l’Empereur dont celui de Monsieur Ouvrard histoire-empire.org, le Bivouac…
- Les Français en Espagne (1808-1814) par Just Jean Étienne Roy.
- Mémoires pour servir à l’histoire de France sous la dictée de Napoléon à St Héléne. Tome IV. Rapport historique sur la 27e demi-brigade.
- Les revues : « tradition magazine », « consulat et empire »….
Notes et références
- Roger Picard, La Vienne dans la guerre 1939/1945 : la vie quotidienne sous l’Occupation, Lyon : Horvath, 1993. 264 pages. ISBN : 2-7171-0838-6, p. 41
- Il refusa le grade de général de division en 1804.
- Décision n°12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, n°27, 9 novembre 2007
Catégories :- Régiment décoré de la Croix de guerre 1914-1918
- Unité militaire française historique
- Unité de l'armée française
- Armée napoléonienne
Wikimedia Foundation. 2010.