- Orpiment (couleur)
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Jaune orpiment Composantes RVB (r, v, b) (252, 210, 28) Triplet hexa. FCD21C CMJN (c, m, j, n) (0%, 17%, 89%, 1%) TSL (t, s, l) (49°, 97%, 55%) modifier L'orpiment (PY39) est un pigment d'un beau jaune doré tirant sur l'orangé profond.
À l'origine, il était tiré du minéral jaune aussi appelé orpiment.
Ce jaune est aussi connu sous le nom de jaune royal ou de jaune de Perse.
Sommaire
Composition
L'orpiment est composé de trisulfure d'arsenic. Sa composition chimique est : As2S3.
Histoire
Malgré sa toxicité, l'orpiment a été utilisé depuis l'Antiquité par les Grecs, les Romains et les Égyptiens comme pigment. La belle couleur jaune d'or de l'orpiment avait attiré l'attention des Anciens. Il était connu d'Aristote et de Pline qui l'appela auri pigmentum. Les alchimistes grillaient les sulfures pour préparer l'arsenic blanc ou anhydride arsénieux, et il semble que l'arsenic élémentaire ait été isolé dès le XIIIe siècle, mais cela reste incertain jusqu'au XVIIIe siècle.
Au Moyen Âge, on le fabriqua en fondant du réalgar et du soufre.
Impropre à la fresque, car noircissant au contact de l'air à cause du soufre, il fut peu utilisé en dehors des miniatures dans les manuscrits où il remplaçait parfois l'or.
Il était habituellement broyé puis mêlé à de l'eau et à un liant protéique comme l'œuf ou la colle de parchemin. Beaucoup de manuscrits irlandais du premier millénaire lui doivent une part de leur magnificence, parmi lesquels le Livre de Kells, le Livre de Durrow ou encore l'Évangéliaire de Lindisfarne.
Il fut très utilisé par les peintres vénitiens du XVIe siècle, en particulier Le Tintoret.
Il n'est plus utilisé, ni disponible, comme pigment pour les peintures en raison de sa toxicité et de sa faible permanence.
Étymologie
Son nom vient du latin auri pigmentum, pour indiquer la couleur du minéral proche de celle de l'or.
Voir aussi
Article connexe
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