- Jaune de Naples
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Jaune de Naples Composantes RVB (r, v, b) (250, 218, 94) Triplet hexa. FADA5E TSL (t, s, l) (48°, 62%, 98%) modifier Le jaune de Naples est un jaune d'une grande variété de nuances, entre le jaune soufre et le jaune rosé.
Sommaire
Composition
Le jaune de Naples véritable (PY41) ou jaune antimoine est un antimoniate de plomb.
A l'origine, le minerai brut aurait été extrait du tuf volcanique napolitain (Mont Vésuve), d'où son nom, mais rapidement la couleur fut fabriquée artificiellement à partir d'antimoniate de plomb associé à du sulfate de chaux, un mélange doublement toxique.
Charles Coffignier donne comme éléments constituants du jaune de Naples : la céruse, le sulfate d'antimoine, l'alun calciné et le chlorure d'ammonium[1].
A cause de sa toxicité, le jaune de Naples est aujourd'hui un pigment marginal. Les fabricants de couleurs le remplacent par des mélanges de pigments (jaune de cadmium, oxyde de fer, blanc de zinc) aboutissant à des teintes très variées.
Caractéristiques
Le jaune de Naples est à l'origine un jaune semi couvrant et siccatif, allant du jaune pâle à un ocre jaune orangé.
Comme toutes les couleurs à base de plomb et de soufre, elle était réputée relativement stable[2], pouvant noircir en réaction avec certains métaux.
Notes et références
- Charles Coffignier (1908) Nouveau manuel du fabricant de couleurs cité par Xavier de Langlais La Technique de la peinture à l'huile p. 225
- Xavier de Langlais La Technique de la peinture à l'huile p. 225
Bibliographie
- Jean-François-Léonor Mérimée, De la peinture à l'huile: ou, Des procédés matériels employés dans ce genre de peinture, depuis Hubert et Jean Van-Eyck jusqu'à nos jours Huzard, Paris 1830
- Charles Coffignier, Nouveau manuel du fabricant de couleurs , B. Tignol Paris 1908
Articles connexes
Liens externes
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