- Ligne de Rosporden à Concarneau
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Ligne
Rosporden - Concarneau
La voie peu après l'embranchement (section ouverte).Pays France Villes desservies Concarneau Historique Mise en service 1883 Électrification ? Fermeture ? - partielle Concessionnaires Cie PO (1884 - 1935)
Ad. État (1935 - 1938)
SNCF (à partir de 1938)Caractéristiques techniques Numéro officiel 476 000 Longueur 15,120 km Écartement Voie normale (1,435 m) Électrification 25 kV - 50 Hz Pente ou rampe maximale 20 ‰ Nombre de voies Voie unique Trafic Propriétaire RFF Exploitant(s) SNCF Trafic Fret (desserte de l'usine Coopagri) Schéma de la ligne Schéma de la ligne LégendeLigne Savenay - Landerneau vers Redon Ligne Carhaix - Rosporden vers Carhaix (RB) 664,604 Rosporden (119m) vers Plouescat (CFA) 665,302 Ligne Savenay - Landerneau vers Quimper 671+7 ZI de Coat-Conq 672+4 Passage sous la N 165 673,424 La Boissière (82m) 679,724 Concarneau-PO (22m) Concarneau-Ville (5m) vers Quimperlé (CFDF) modifier La ligne de Rosporden à Concarneau constitue un embranchement de la ligne radiale « sud » de desserte ferroviaire de la Bretagne, permettant la desserte de l'important bourg portuaire de Concarneau.
Elle constitue la ligne 476000[1] du Réseau ferré national.
Sommaire
Chronologie
- 23 juillet 1879 : déclaration d'utilité publique.
- 30 juin 1883 : ouverture de l'embranchement construit par l'état.
- 20 novembre 1883 : rétrocession à la Compagnie du Paris-Orléans.
- 1er décembre 1909 : ouverture de la liaison à voie métrique entre Concarneau-PO et Concarneau-Ville.
- 1936 : fin de l'exploitation de la liaison à voie métrique ; mise à voie normale.
- 4 octobre 1959 : fermeture au service des voyageurs par la SNCF[2].
Historique
La ligne de desserte « sud » de la Bretagne, concédée au Paris-Orléans, vit naître plusieurs embranchements destinés à la desserte des villes portuaires égrenant la côte bretonne. L'embranchement de desserte de Concarneau, classé no 72 dans le Plan Freycinet, est de ceux-là.
S'embranchant sur la radiale en gare de Rosporden, où se trouvaient par ailleurs les terminus de deux lignes à voie métrique, l'une du réseau breton se dirigeant vers Carhaix et l'autre des chemins de fer armoricains, se dirigeant vers Plouescat via Châteauneuf-du-Faou, La Feuillée et Landivisiau, la ligne s'éloignait d'abord vers l'ouest, puis obliquait vers le sud, pour desservir la halte de la Boissière, puis la gare de Concarneau, situé en surplomb du port.
La compagnie des chemins de fer départementaux du Finistère ouvrit le 1er décembre 1909 un embranchement à voie métrique destiné à relier la gare de Concarneau-Ville, terminus de la ligne à voie métrique reliant Quimperlé à Concarneau via Pont-Aven, à la « grande gare » de Concarneau-PO. Une liaison entre la gare et le port, majoritairement en tranchée, était donc ouverte. Lors de la fermeture de cette ligne départementale, en 1936, cet embranchement fut mis à voie normale et exploité par le grand réseau.
Aujourd'hui, la ligne n'est plus exploitée au-delà de Coat-Conq, zone industrielle située au nord de l'échangeur du même nom sur la N165, environ un kilomètre en amont de l'ancienne halte de la Boissière. Le moignon de voie exploité est électrifié (monophasé 25 kV), mais l'essentiel de la desserte de l'usine de Coopagri, principal embranché (trains de céréales ou d'engrais) est réalisé en traction diesel.
La gare de Concarneau, quoique ne voyant plus de train, reste ouverte et sert de bureau de vente pour la SNCF.
Notes et références
- Réseau ferré de France. Nomenclature des lignes du réseau national français, fichier Excel 2009, source
- lire en ligne (consulté le 27 septembre 2010). Site Christophe Lachenal, Gare de Quimper : histoire
Voir aussi
Article connexe
Catégorie :- Ligne ferroviaire du Finistère
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