- Ligne de Montluçon à Moulins
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Ligne
Montluçon - MoulinsPays France Villes desservies Montluçon, Commentry, Villefranche-d'Allier, Chavenon, Tronget, Moulins-sur-Allier Historique Mise en service 1859 Concessionnaires Cie Montluçon - Moulins (1854 - 1857)
PO (1857 - 1938)
SNCF (à partir de 1938)Caractéristiques techniques Numéro officiel 705 000 Longueur 81 km Écartement Voie normale (1,435 m) Électrification Non électrifiée Pente ou rampe maximale 15 ‰ Nombre de voies Voie unique Trafic Propriétaire RFF Exploitant(s) SNCF Trafic fermée Schéma de la ligne Schéma de la ligne LégendeLigne Bourges - Miécaze vers Bourges Ligne Montluçon - Saint-Sulpice-Laurière vers St-Sulpice-Laurière 327,269 Viaduc sur le Cher (100m) 327,617 Montluçon-Ville (207m) 328,405 Bif d'Eygurande Ligne Bourges - Miécaze vers Eygurande-Merlines Ligne Montluçon - Gouttières vers Gouttières 328,983 Montluçon-Rimard (240m) 336,75x Chamblet (323m) 340,847 Commentry (372m) Ligne Commentry - Gannat vers Gannat 350,2xx Doyet-La Presle (283m) Bézenet Autoroute A71 (1) Ligne Doyet-la-Presle - Bézenet-Orléans 357,4xx Villefranche d'Allier (264m) 362,8xx Murat (Allier) (307m) 365,4xx Chavenon (325m) 372,4xx Saint-Sornin (412m) 378,12x Tronget (439m) 383,88x Tunnel de La Mataire (161m) 386,19x Noyant (330m) 390,10x Viaduc sur l'étang de Messarges (178m) 394,4xx Souvigny (235m) Ligne Moret-Veneux-les-Sablons - Lyon-Perrache vers Lyon-Perrache Viaduc sur l'Allier (337m) Ligne Moulins - Mâcon vers Paray-le-Monial 408,5xx 313,095 Moulins-sur-Allier (222m) Ligne Moret-Veneux-les-Sablons - Lyon-Perrache vers Nevers Origine du chaînage : Paris-Austerlitz via Vierzon modifier La ligne Montluçon - Moulins est une ligne de chemin de fer, du réseau national français, aujourd'hui fermée à tout trafic.
Sommaire
Histoire
Le décret impérial du 17 octobre 1854[1] valide la convention du 16 octobre accordant concession d'un Chemin de fer de Montluçon à Moulins, avec embranchement sur Bezenais. Les bénéficiaires en sont Messieurs de Bourbon-Busset (Comte), Donon, Jacques Palotte et de Seraincourt (Comte). Le 23 juin 1855[2] les statuts de la Compagnie du chemin de fer de Montluçon à Moulins sont approuvés. Le 28 juin 1855 un traité est signé avec la Compagnie du chemin de fer Grand-Central de France pour la cession de la concession, il est approuvé par une convention confirmée par le décret impérial du 19 décembre 1855[3]
La ligne de Montluçon à Moulins est absorbé en 1857[4] par la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO) lors du partage des actifs de la compagnie du Grand Central entre la compagnie d'Orléans et la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM).
La ligne est mise en service dans la totalité de son parcours le 7 novembre 1859.
Le 1er janvier 1871 un déraillement cause la mort de onze soldats. Une stèle commémorative se trouve sur la commune de Saint-Sornin (Allier).
En 1969[5] le trafic voyageurs est reporté sur la route.
Depuis 2008, circulent sur 10 km de voie ferrée, les vélorails du Bourbonnais au départ de la gare de Noyant-d'Allier.
Infrastructures
Ouvrages d'art
- Pont de Moulins, surnommé[6] Pont noir, pont-rail[7] en poutre de 316,5 mètres de long qui permet le franchissement de l'Allier avant la gare de Moulins. Le tablier métallique long de 252 m est construit par l'entreprise J.F. Cail & Cie en 1858[8], il est l'un des premiers pont important de ce type édifié en France[9].
Gares
- Montluçon-Ville
- Montluçon-Rimard
- Chamblet
- Commentry
- Doyet-La Presle
- Bézenet (gare terminus de l'embranchement du même nom)
- Villefranche d'Allier
- Murat
- Chavenon
- Tronget
- Noyant-d'Allier
- Souvigny
- Moulins-sur-Allier
Desserte
Il n'y a plus de trafic voyageurs sur la ligne depuis 1972, et les voies sont aujourd'hui coupées au niveau de Chavenon, Doyet et Malicorne (passage en tranchée du contournement de Commentry). Il subsiste une desserte par autocar sur le réseau Trans'Allier sous la responsabilité du conseil général de l'Allier horaires.
Lors de certains comités de lignes (régionaux ou départementaux) la réouverture de cette ligne a été évoquée. Cependant, l'état général du rail auvergnat étant en mauvais état, la réouverture de cette ligne n'est pas prioritaire.
Notes et références
- intégral (consulté le 3 octobre 2010). Annales des ponts et chaussées : Mémoires et documents relatif à l'art des constructions et au service de l'ingénieur, Numéro 24, Partie 2, A. Dumas, 1854, p 712
- François et Maguy Palau, Le rail en France: 1858-1863, 2001 p. 89
- intégral (consulté le 4 octobre 2010) France, Bulletin des lois, v. 7, imprimerie Royale, 1856, p. 99
- intégral (consulté le 4 octobre 2010). A. de Laveleye, Histoire financière des chemins de fer français, Lacroix et Baudry, 1860, p. 52
- extrait en ligne (consulté le 3 octobre 2010). André Touret, Destins d'Allier : Population et économie, éditions créer 2005, p. 75
- extrait en ligne (consulté le 4 octobre 2010) Jean-Louis Thomas, Jean-François Cail: un acteur majeur de la première révolution industrielle, association C.A.I.L., 2004, p. 232
- lire en ligne (consulté le 4 octobre 2010). Structurae, Pont noir
- voir en ligne (consulté le 4 octobre 2010). Structurae, photo plaque du constructeur
- ISBN 9782902170593), p. 241 extrait en ligne (consulté le 4 octobre 2010). Marcel Prade, Ponts & viaducs au XIXe siècle : techniques nouvelles et grandes réalisations françaises, v. 5 de Art & patrimoine, Brissaud, 1988 (
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Massif Central Ferroviaire Photos de cette ligne
Catégorie :- Ligne ferroviaire de l'Allier
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