- Ligne de Montluçon à Gouttières
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Ligne
Montluçon - Gouttières
Gare de NérisPays France Historique Mise en service 1931 Fermeture 1969 Concessionnaires PO (1913 - 1938)
SNCF (1938 - 1972)
Déclassée (à partir de 1972)Caractéristiques techniques Numéro officiel 708 000 Longueur 43 327 km Écartement Voie normale (1,435 m) Pente ou rampe maximale 25 ‰ Nombre de voies Anciennement à voie unique Schéma de la ligne Schéma de la ligne LégendeLigne Bourges - Miécaze vers Bourges Ligne Montluçon - Saint-Sulpice-Laurière vers St-Sulpice-Laurière 327,269 Viaduc sur le Cher (100m) 327,617 Montluçon-Ville (207m) 328,405 Bif d'Eygurande Ligne Bourges - Miécaze vers Eygurande-Merlines Ligne Montluçon - Moulins vers Moulins 332,721 Viaduc de Sainte-Agathe (ruisseau) (165m) 334,043 Viaduc de Perassier (ruisseau) (215m) 334,759 Viaduc des Arcades (133m) 334,947 Viaduc de Néris (113m) 335,387 Néris-les-Bains (348m) 339,9xx Durdat-Larequille (450m) 345,5xx Terjat (515m) 351,9xx Marcillat (490m) 355,6xx Saint-Fargeol (478m) 360,9xx Pionsat (549m) 364,8xx Viaduc sur la Cellette (90m) 367,5xx Tunnel des Bouchauds (585m) Ligne Lapeyrouse - Volvic vers Lapeyrouse 372,2xx 378,931 Gouttières (658m) Ligne Lapeyrouse - Volvic vers Volvic Origine du chaînage : Paris-Austerlitz via Vierzon modifier La ligne de Montluçon à Gouttières est une ancienne ligne de chemin de fer aujourd'hui fermée, déferrée et partiellement aménagée en voie verte.
Sommaire
Tracé
Histoire
Dans les années 1880, la station thermale de Néris, qui reçoit[1] 3 200 curistes pour 2 200 habitants, n'a pas de station de chemin de fer proche. Les curistes doivent descendre[1] en gare de Montluçon ou à celle de Chamblet - Néris, toutes deux nécessitant de prendre la route sur plusieurs kilomètres pour arriver à destination. Cette situation suscite plusieurs projets avant celui d'un chemin de fer de Montluçon à Gouttières, par Néris, dont l'intérêt est souligné par la chambre de commerce dans sa séance du 14 mai 1900[1]. Ce projet prend forme en 1910, permettant après enquête d'être déclaré d'utilité publique le 7 juillet 1913[1] et attribué à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans par la convention du 20 février 1913[1].
Néanmoins il faut attendre le 16 décembre 1919[1] pour que son tracé définitif soit approuvé, ce retard étant dû à la Première Guerre mondiale. La concession prévoyant qu'une partie des travaux – plate-forme de la voie, ouvrages d'art et maisons des gardes barrières – sont à la charge de l'État, son service des Ponts et chaussées adjuge, le 28 juillet 1919[1], l'ensemble de ces réalisations à l'entrepreneur François Mercier, originaire de Tronget et établi à Moulins. L'entreprise exécute l'ensemble des travaux entre 1921 et 1926, la remise de ces infrastructures, à la compagnie d'Orléans, étant consignée par le procès-verbal du 11 mai 1929[1], établi par Rambaud, l'ingénieur chargé de superviser la ligne, et signifié à la compagnie par l'ingénieur en chef Gerdes. La compagnie, qui a la charge de réaliser les superstructures, voie ferrée et gares dont les plans ont été approuvés le 23 novembre 1928[1], les exécute entre 1929 et 1931.
Après une circulation de reconnaissance de la ligne le 5 mai 1931[2], la mise en service a lieu, le 15 mai 1931[2], bien qu'il reste encore des travaux à terminer, notamment la gare de Néris, car l'ouverture[2] de la station pour la saison thermale est un moment à ne pas manquer pour ce nouveau chemin de fer. Du fait de l'indisponibilité des autorités, une inauguration officielle a lieu en juillet 1931[3].
Infrastructures
Voie ferrée
Ouvrages d'art
- Viaduc de Sainte-Agathe (7 arches de 16 m)
- Viaduc de Pérassier (9 arches de 18 m)
- Viaduc des Arcades (13 arches)
- Viaduc de Néris (7 arches de 10 m)
- Viaduc de la Celette
- Tunnel de Bouchauds (585 m)
Gares
- Montluçon
- Néris
- Durdat-Larequille
- Terjat
- Marcillat
- Saint-Fargeol
- Pionsat
Notes et références
- Maurice Malleret, 2006, p. 1
- Maurice Malleret, 2006, p. 2
- Maurice Malleret, 2006, p. 3
Bibliographie
- « Une réalisation du P. O. : La nouvelle ligne de Montluçon à Gouttières », dans Le P.O. Illustré, revue bimestriel, Compagnie d'Orléans, mai 1931. (lire en ligne) (consulté le 6 octobre 2010).
- Maurice Malleret, La voie ferrée Montluçon-Gouttières - La voie piétonne de Montluçon à Néris-les-Bains, compte rendu de la séance mensuelle du 11 mars 2006, La lettre des Amis de Montluçon, n° 106, Société d'histoire et d'archéologie, 2006 (lire en ligne) (consulté le 6 octobre 2010).
Voir aussi
Articles connexes
Catégories :- Ligne ferroviaire de l'Allier
- Ligne ferroviaire du Puy-de-Dôme
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