- Ligne de Gudmont à Rimaucourt
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Ligne
Gudmont - RimaucourtPays France Villes desservies Gudmont-Villiers Historique Mise en service 1887 Fermeture 1950 Concessionnaire Ch. de fer économiques (à partir de 1887) Caractéristiques techniques Longueur 21 km Écartement Voie normale (1,435 m) Électrification Non électrifiée Nombre de voies Voie unique Schéma de la ligne Schéma de la ligne LégendeLa Marne Gudmont Ligne Chaumont - Saint-Dizier Saucourt Doulaincourt Bettaincourt - Roches Pont sur le Rognon Montot Vignes EP au lieu-dit « La Vieille Forge » Rimaucourt Ligne Chaumont - Épinal modifier La ligne de Gudmont à Rimaucourt est une ancienne ligne de chemin de fer d'intérêt local à voie normale du département de la Haute-Marne desservant la vallée du Rognon, entre les gares de la compagnie de l'Est de Gudmont et de Rimaucourt.
Sommaire
Chronologie
- 14 juin 1878 : Concession de la ligne à la compagnie « Jacquelot »[1].
- 17 juillet 1882 - 26 mai 1883 : Convention concédant la ligne à la SE.
- 9 août 1884 : Déclaration d'utilité publique.
- 1er juillet 1887 : Ouverture de la ligne[2].
- 1er février 1939 : Suppression du trafic voyageurs[3].
- 1er janvier 1950 : Fermeture de la ligne entre Bettaincourt-Roches et Rimaucourt.
- 1er juillet 1950 : Fermeture de la ligne entre Gudmont et Bettaincourt-Roches.
- 11 juillet 1953 : Déclassement de la ligne
Historique
La ligne de Gudmont à Rimaucourt, ligne d'intérêt local à voie normale, dessert la vallée du Rognon, riche vallée industrielle de Haute-Marne où pas moins d'une quinzaine d'usines disposait d'embranchements particuliers.
D'abord concédée à une compagnie éphémère, connue sous le nom de compagnie « Jacquelot », qui ambitionnait de devenir un concurrent effectif de la compagnie de l'Est, mais qui dû revoir ses ambitions à la baisse après le vote de la loi du 11 juin 1880, la ligne fut finalement confiée à l'omniprésente SE, qui construisit et exploita la ligne jusqu'à sa fermeture, en 1950.
Outre la desserte locale, la ligne bénéficie également d'un petit trafic de transit ; elle permet en effet, grâce à son écartement normal, de « shunter » la gare de Bologne et son rebroussement pour les trains en provenance de Joinville et à destination de Neufchâteau.
La ligne est aujourd'hui déferrée, mais offre de nombreux vestiges : les gares sont encore toutes debout ; le seul ouvrage d'art de la ligne, un pont biais sur le Rognon à proximité de Montot-sur-Rognon a des culées encore bien visible, et la plate-forme de la ligne est le support de sentiers de grande randonnée. L'amorce de la ligne, du côté de la gare de Rimaucourt, sert toujours d'embranchement particulier pour une usine située au lieu-dit « La Vieille Forge », desservi par la SNCF à partir de la ligne 24.
Exploitation
Le service était assuré par trois locomotives à vapeur de type 030T[4], construites par la Société de Construction des Batignolles d'Ernest Goüin. Ces locomotives étaient numérotées et baptisées comme suit :
- 3031 « Gudmont »,
- 3032 « Rimaucourt »,
- 3033 « Doulaincourt ».
À la fermeture du réseau en 1950, la Rimaucourt fut préservée, révisée dans les ateliers de Gray[5], puis revendue à la sucrerie de Nangis en Seine-et-Marne. Elle fut ensuite confiée en 1972 à l'Association de jeunes pour l'entretien et la conservation des trains d'autrefois (AJECTA) située à Longueville, en Seine-et-Marne, où elle a été remise en état de marche. Cette locomotive est l'une des machines du Musée vivant du chemin de fer classée monument historique. La locomotive 3032 « Rimaucourt » fait l'objet d'un classement au titre objet des monuments historiques depuis le 30 octobre 1987[6].
Annexes
Bibliographie
- André Artur, le Gudmont-Rimaucourt: archétype du secondaire à vocation industrielle, revue Correspondances[7] n° 6, 2003
- Collectif, Encyclopédie générale des transports — Chemins de fer, l'Ormet, Valignat, 1992, p.52-9
Notes et références
- compagnie des chemins de fer de l'Est, aurait reçu concession de plusieurs lignes nouvelles, mais aurait abandonné quand, suite à la loi du 11 juin 1880 (pendant pour l'intérêt local de la loi du 17 juillet 1879, créant le plan Freycinet), aurait abandonné, car seule lui serait resté concédée la ligne de Gudmont à Rimaucourt. Selon l'Encyclopédie générale des transports, cette compagnie privée, concurrente de la
- 29 juin 1887. Le train inaugural a circulé le
- 19 novembre 1940 au 3 juin 1946. Le trafic a cependant été rétabli pour cause de guerre du
- tender). 030T : trois essieux moteur, pas d'essieu tracteur, réserves de charbon et d'eau intégrées à la machine (c'est-à-dire pas de
- Gray, en Haute-Saône, étaient le principal atelier où la société générale des chemins de fer économiques procédait à l'entretien de ses matériels. Les ateliers de
- Ministère de la Culture, base Palissy, « Notice no PM77002167 » sur www.culture.gouv.fr.
- lien du 05/08/2009 Site revue Correspondance,
Catégorie :- Ligne ferroviaire de la Haute-Marne
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