- Ligne de Guingamp à Carhaix
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Ligne
Guingamp - CarhaixLigne de Guingamp à Carhaix
via CallacPays France Villes desservies Guingamp, Callac, Carhaix-Plouguer Historique Mise en service 1893 - 1967 Réécartement 1967 Fermeture 1967 Concessionnaires Ouest (1883 - 1886)
Ouest / SE (affermage) (1886 - 1908)
État / SE (affermage) (1908 - 1938)
SNCF / SE (affermage) (1938 - 1963)
SNCF / CFTA (affermage) (1963 - 1997)
RFF / CFTA (affermage) (à partir de 1997)Caractéristiques techniques Numéro officiel 486 000 Longueur 53 km Écartement Voie normale (1,435 m) Électrification Non électrifiée Nombre de voies Voie unique Trafic Propriétaire RFF Exploitant(s) SNCF / CFTA (affermage) Trafic TER Bretagne, Fret Schéma de la ligne Schéma de la ligne LégendeLigne de Guingamp à Paimpol vers Paimpol Ligne de Paris-Montparnasse à Brest vers Brest 505,9xx Bif de la Patte d'Oie 504,694 Guingamp (93m) Ligne Plouha - St-Nicolas-du-Pélem (CDN) vers Plouha Ligne de Paris-Montparnasse à Brest vers Paris-MP Ligne Plouha - St-Nicolas-du-Pélem (CDN) vers St-Nicolas-du-P. (3) Ligne à voie métrique mise à écartement normal 515,887 Moustéru - Bourbriac (197m) 520,193 Coat-Guégan (237m) 523,525 Pont-Melvez (226m) 528,392 Plougonver (262m) 532,771 Les Mais (229m) 537,535 Callac (145m) 545,028 Le Pénity (108m) 545,028 Carnoët - Locarn (99m) Ligne de Morlaix à Carhaix (RB) vers Morlaix Ligne de Carhaix à Loudéac (RB) vers Loudéac 557,990 Carhaix (134m) Port de Carhaix Ligne de Carhaix à Camaret-sur-Mer (RB) vers Camaret Ligne de Carhaix à Rosporden (RB) vers Rosporden Origine du chaînage : ancienne gare de Paris-Montparnasse modifier La ligne de Guingamp à Carhaix est une ancienne ligne du réseau breton à voie métrique, fermée puis rouverte avec un écartement normal en 1967. Elle porte le n* 485 000 sur le réseau ferré national français.
Comme sa voisine la ligne de Guingamp à Paimpol, elle présente la particularité, d'être exploitée en affermage par la société des Chemins de fer et transport automobile (CFTA) pour le compte de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF).
Sommaire
Tracé
Les 53 kilomètres[1] du tracé sont essentiellement dans le département des Côtes-d'Armor, seul son terminus de Carhaix est dans le département voisin du Finistère.
La ligne a son origine en gare de Guingamp où elle est reliée à la ligne de Paris-Montparnasse à Brest. Elle débute par un court tronçon, en parallèle avec la ligne de Guingamp à Paimpol, qui franchit le Trieux sur le viaduc de Sainte-Croix. Elle bifurque ensuite vers le sud pour remonter la vallée du ruisseau du Bois de la Roche, elle passe à Moustéru avant d'atteindre le haut de la vallée prés de Coat-Guégan. Par un tracé proche de celui du tronçon de l'ancienne route nationale 787 (devenu RD 787), elle descend pour passer à Pont-Melvez, puis atteint son point culminant près de Plougonver. Toujours en proximité de la RD 787, elle descend la vallée de l'Hyères en passant par Les Mais avant d'arriver à Callac devenue la seule gare intermédiaire de la ligne. Elle continue dans la vallée de l'Hyères jusqu'à son terminus de Carhaix en passant par Le Pénity et Carnoët - Locarn[2].
Histoire
Une ligne de Carhaix à Guingamp, par Callac, est programmée par la loi du 17 juillet 1879[3], elle porte le numéro 70 du Plan Freycinet. Les ingénieurs de l'Etat se mettent dès le début de l'année 1880 à la réalisation d'un avant-projet qui est approuvé 11 avril 1881[4], la déclaration d'utilité publique est publiée le 25 juillet 1882[4]. L'Administration centrale reçoit le projet de tracé et de terrassement pour une voie à écartement normal en septembre 1883[4].
Par ailleurs la Compagnie des chemins de fer de l'Ouest s'est intéressée à divers lignes du plan Freycinet, notamment celles situées en centre Bretagne. Elle signe le 17 juillet 1883[5] une convention lui permettant d'en obtenir la concession à titre provisoire. Elle propose en 1884 d'en réduire le coût en utilisant une voie à écartement métrique[5]. Cette proposition est acceptée par l'État dans une loi du 10 décembre 1885[5] lui accordant la concession à titre définitif, ses services lui fournissant[4] l'ensemble des dossiers constitués pour l'établissement de la ligne à voie normale.
Les ingénieurs de la compagnie se mettent au travail, apportant des modifications au projet des services de l'État. Ne voulant pas augmenter ses charges avec des lignes ayant un rapport estimée faible, la compagnie signe le 5 mars 1886[5], avec la Société générale des chemins de fer économiques (SE) une convention de mise en affermage de l'exploitation des lignes du réseau breton et donc le la ligne de Guingamp à Carhaix. Sa mise en service par la SE intervient le 24 septembre 1893[1], il faut 2 h 10 pour faire le trajet dans sa totalité.
En 2009 le trafic voyageurs est en progression de plus de 10 000 passagers, par rapport à 2007, il atteint 60 000[6].
Notes et références
- Jean-Pierre Nennig, 2010 p. 223
- Jean-Pierre Nennig, 2010, plan de la ligne p. 224
- extrait (consulté le 28 juillet 2011) France. Assemblée nationale (1871-1942). Chambre des députés, Annales: Documents parlementaires, volume 4, Imprimerie du Journal officiel, 1882, p. 533
- intégral (consulté le 28 juillet 2011). Site gallica.bnf.fr, « Réseau breton à voie étroite : 3 Ligne de Guingamp à Carhaix », dans Rapports et délibérations - Conseil général des Côtes-d'Armor, 1886/08, p. 30
- Jean-Pierre Nennig, 2010 p. 215.
- lire (consulté le 28 juillet 2011) Le Télégramme, Transport de passagers. Sur les bons rails, article du 14 janvier 2010, édition de Carhaix
Bibliographie
- Jean-Pierre Nennig, Le chemin de fer de Bretagne nord, JPN éditions, Guérande, janvier 2010 (ISBN 2-9519898-6-5) pp. 215 et 223-228
Voir aussi
Articles connexes
Lien externe
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