Vespa velutina

Vespa velutina
Aide à la lecture d'une taxobox Frelon asiatique
 Vespa velutina
Vespa velutina
Classification
Règne Animalia
Embranchement Arthropoda
Sous-embr. Hexapoda
Classe Insecta
Sous-classe Pterygota
Infra-classe Neoptera
Super-ordre Endopterygota
Ordre Hymenoptera
Sous-ordre Apocrita
Super-famille Vespoidea
Famille Vespidae
Genre Vespa
Nom binominal
Vespa velutina
Lepeletier, 1836
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Le frelon asiatique (Vespa velutina) est, comme tous les frelons, une grosse guêpe (hyménoptère), décrite par le naturaliste Amédée Louis Michel Lepeletier, en 1836.

Cette espèce est originaire d'Asie du Sud-Est : Inde, péninsule indochinoise, Chine et les îles de Java, de Lombok et de Hong Kong. Elle a été signalée pour la première fois en Corée en 2006 sans que l’on sache si l’espèce a été introduite ou si elle est arrivée naturellement dans ce pays (Kim et al., 2006).

Il existe 7 sous-espèces et 6 variétés, dont la variété nigrithorax[1] décrite en 1905 par du Buysson (Carpenter & Kojima, 1997) de Darjeeling (Inde). Naturellement acclimatée à un milieu sub-tropical, cette sous-espèce a été introduite en France (probablement en 2004[2]). On la rencontre en Indonésie dans les forêts d'altitude, en Asie continentale jusqu’au nord de l’Inde et dans les montagnes de Chine, zones géographiques où le climat est comparable à celui du sud de la France, ce qui explique qu'aient été possibles son installation et la colonisation de nouveaux territoires en Europe.

Sommaire

Description

Fondatrice finissant l'ébauche de son nid au printemps.
Nid de frelon asiatique sur un platane

Les ouvrières

Une ouvrière mesure environ 3 cm[3]. La sous-espèce V. v. nigrithorax est reconnaissable à ses pattes jaunes, ses ailes sombres, son thorax noir, sa couleur sombre et son abdomen sombre cerné d'un anneau jaune-orangé marqué d'un triangle noir.

La reine

La reine mesure jusqu'à 3,5 cm[3]. Sa durée de vie est d'un an. Chaque reine fonde sa propre colonie au printemps entre février et mai. Elle se compose alors de larves, d'ouvrières dites « jeunes ouvrières ». Début juin et ensuite, la colonie sera composée d'ouvrières adultes et vers la fin de de l'été de mâles et de femelles sexuées. Les femelles sexuées, futures reines, passeront l'hiver dans un endroit abrité, souvent enterré, et au printemps suivant quelques-unes fonderont une colonie.

Le nid

Le nid ou "guêpier", fait de cellulose comme chez la majorité des guêpes (certaines construisent avec de la boue), peut atteindre un mètre de haut et 80 cm de diamètre. Construit au printemps[4], il est aérien, le plus souvent situé dans des arbres à plusieurs mètres de hauteur, quelquefois au ras du sol, ou dans des cheminées. Ce frelon étant opportuniste, on retrouve son nid aussi bien dans des habitations que sur du mobilier urbain.

Il est généralement de forme sphérique et possède un orifice de sortie latéral. Chaque nid abrite quelque 2 000 frelons, dont 150 fondatrices qui peuvent, l'année suivante, nidifier lorsqu'elles sont fécondées[5].

Il est abandonné pendant l'hiver. Durant cette période, il a été observé en France que certains oiseaux ravageaient le nid. Ce comportement n'a aucune conséquence sur la pérennité de l'espèce puisque le nid est vide.

Confusions possibles

Comparaison entre Vespa velutina, Vespa crabro and Megascolia maculata.

Vespa Crabro

Le Vespa crabro (ou frelon d'Europe) est plus grand et possède un aspect plus coloré. Les teintes rouges et jaunes contrastent avec l'aspect plus sombre de Vespa Velutina.

Le nid, moins volumineux que celui de Vespa velutina, toujours ouvert vers le bas (le trou d'entrée de celui de Vespa velutina se situe sur le côté), est édifié dans un tronc creux ou sous un abri, parfois dans le sol, mais jamais en haut des grands arbres.

Megascolia maculata

Le Megascolia maculata (scolie des jardins ou scolie à front jaune) dispose de larges taches jaunes sur la tête et l'abdomen. La femelle peut mesurer jusqu'à 4 cm, soit près d'1 cm de plus que Vespa velutina.

La scolie ne construit pas de nid mais forme une loge nymphéale autour des larves de coléoptères dans lesquelles les femelles pondent leurs œufs[6].

Régime alimentaire

Abeilles à l'entrée d'une ruche.

Pour nourrir ses larves, le frelon asiatique capture des insectes (chenilles, fourmis, papillons et surtout pucerons) et plus particulièrement des abeilles[7]. Pour les capturer, il se positionne en vol stationnaire à l'entrée d'une ruche. Sa taille plus importante et ses grandes pattes lui permettent de saisir une abeille et de l'emporter avec lui. Il ne gardera de l'abeille que le thorax et en fera une boulette qu'il emportera pour nourrir les larves de sa colonie. Le frelon adulte se nourrit de fruits mûrs et de nectar[2][8]. Il n'est pas rare qu'une attaque de frelon décime une ruche d'abeilles entière. La diversité de l'entomofaune tout entière est mise en péril par le frelon asiatique[9].

Dangerosité

Vespa velutina n'est pas agressif envers l'homme tant qu'il ne se trouve pas à proximité de son nid (4 à 5 mètres). Sa piqûre n'est pas moins dangereuse que celle du Vespa crabro. Cependant trois situations, communes à ces deux espèces, peuvent entraîner des complications médicales : « piqûres multiples ou piqûre unique avec localisation muqueuse ou encore patient allergique au venin d’hyménoptère »[10]. De plus, des pompiers subissent de temps en temps des projections de venin par des frelons femelles excitées au travers du grillage des masques de protection, ce qui a provoqué quelques chutes d'échelles. Notons toutefois que Vespa Vélutina n'est pas influencé par le tropisme de la lumière contrairement à son cousin Vespa Crabro. De ce fait, il se montre moins invasif dans les habitations éclairées la nuit et donc moins dangereux.

Complication de la piqure

La piqure du Vespa velutina si elle se complique est susceptible de provoquer dans les cas les plus sévères un choc respiratoire Œdème de Quincke (la gorge gonfle, l'air ne passe plus) ou un Choc anaphylactique, et provoquer une dilatation très importante des vaisseaux sanguins, et donc une chute brutale de tension qui peut être fatale. Lorsque l'on est victime d'une piqûre de guêpe, d'abeille ou de frelon, il faut au plus vite approcher de la plaie une source de chaleur (le bout incandescent d'une cigarette) car le venin est thermolabile (détruit par la chaleur). On peut ensuite prendre des Antihistaminiques (type Zyrtec ou Aerius) et aux premiers symptômes inquiétants, appeler les secours.

Liste des sous-espèces

Croquis représentant une Vespa velutina
  • Vespa velutina ardens Buysson, 1905
  • Vespa velutina auraria Smith, 1852
  • Vespa velutina celebensis Pérez, 1910
  • Vespa velutina divergens Pérez, 1910
  • Vespa velutina flavitarsus Sonan, 1939
  • Vespa velutina floresiana van der Vecht, 1957
  • Vespa velutina karnyi van der Vecht, 1957
  • Vespa velutina mediozonalis Pérez, 1910
  • Vespa velutina nigrithorax Buysson, 1905
  • Vespa velutina sumbana van der Vecht, 1957
  • Vespa velutina timorensis van der Vecht, 1957
  • Vespa velutina variana van der Vecht, 1957

Présence en France

Une Vespa velutina nigrithorax, photographiée à Floirac (Gironde) en septembre 2008.
Répartition en France[11] .

Historique

Vespa velutina a été observée pour la première fois en France en 2004 dans le Lot-et-Garonne[2], provenant probablement de conteneurs de poteries chinoises importées à Bordeaux. La première détermination de l'espèce fut réalisée suite à un prélèvement effectué en novembre 2005 sur un fruit de kaki, commune de Nérac, (Lot-et-Garonne)[2]. En mai 2006, 3 autres individus sont prélevés à Villeton (Lot-et-Garonne)[2]. Le signalement officiel de l'insecte est alors effectué dans le Bulletin de la Société entomologique de France (Jean HAXAIRE, Jean-Pierre BOUGUET & Jean-Philippe TAMISIER, 2006). Cette même année, l'Aquitaine est vraisemblablement colonisée[12].
Il s'agit de la sous-espèce nigrithorax. Il n'a habituellement aucune agressivité envers l'homme, mais les apiculteurs s'en inquiètent car il se nourrit d'abeilles.

Suivi en France

La première mise en garde face à cette espèce date de 2006.
En septembre 2009, un nid est découvert en Ile-de-France au Blanc-Mesnil[13], mais en réalité, l'espèce aurait déjà franchi la frontière franco-belge (un nid de 60-80 cm de diamètre a été détruit par les pompiers, dans un bouleau, à environ 20 m de hauteur, à Somain (Nord) fin octobre 2011[14].

Les scientifiques du Muséum National d'Histoire Naturelle ont proposé à des naturalistes volontaires de signaler l'évolution et les déplacements de cette population via une fiche de signalement, en lien avec le réseau Daisie qui en Europe suit les espèces d'invertébrés devenus invasifs. Une fiche d'aide à l'identification[15] est en ligne sur le site du SINP.

Conséquences économiques et écologiques

Ce frelon s'attaque notamment aux ouvrières des ruches, notamment des espèces Apis mellifera et Apis cerana.

L'effet exact de cette espèce sur les ruchers ou sur les populations d'abeilles sauvages n'est pas pour le moment scientifiquement mesuré.

Les abeilles jouent un rôle important dans la survie des végétaux grâce au travail de pollinisation qu'elles assurent, en particulier pour plus de 20 000 espèces de plantes en Europe dont 40 % sont des fruits, des légumes ou des oléagineux. La question d'envisager un piégeage de grande ampleur est délicate, d'autant que ces piégeages peuvent affecter gravement l'entomofaune locale. Pour ces raisons, et à l'inverse de la Dordogne, le Lot et Garonne s'est refusé au piégeage massif et envisage une expérimentation sur surface réduite et sous contrôle. Les résultats ont été exposés en 2009 et publiés en 2011 (HAXAIRE J. & VILLEMANT C.- [2011].- Efficacité et impact sur l’entomofaune des pièges à frelon asiatique. Insectes N° 159 décembre 2010 : 35.OPIE.)


Une étude est prévue[16] visant à mesurer les effets écologiques de cette espèce en France, en fonction de ses proies (types de proies, abondance relative), des habitats, de la taille et la biomasse des colonies et de l’importance de son activité de fourragement. Les résultats permettront de mieux évaluer le risque selon les populations du frelon et leurs évolutions (via le recensement annuel des nids réalisé en France par l’INPN). Les auteurs tenteront d'extrapoler le risque à échelle européenne sur la base des potentialités d’expansion modélisées.

Moyens de lutte

Larves de frelon asiatique, ou frelon à pattes jaunes (Vespa velutina) dans un nid qui vient d'être détruit.

Perche téléscopique et soufre

Il est possible de détruire un nid à distance (jusqu'à 20 m) en utilisant une perche télescopique injectant de l'anhydride sulfureux à l'intérieur du nid. La colonie de frelons est alors asphyxiée en quelques secondes par le liquide devenu gazeux et réfrigérant[17] (voir vidéo).

L'abat-guêpe

L'abat-guêpe est un outil facile à réaliser soi-même en utilisant une baguette de trente centimètres dont l'extrémité sera engluée (colle à rat, colle arboricole). Comme le montre la vidéo[18], la capture s'effectue par un « touché collé » déconcertant de facilité. C'est un moyen de lutte alliant sélectivité et respect de l'environnement qui permet la capture des jeunes fondatrices appâtées au printemps sur des mangeoires contenant cires, bière brune, miel et protéines (viande de poisson, crevette). En se rendant toutes les deux ou trois heures près de la mangeoire, on peut éliminer facilement les fondatrices présentes sans toucher en aucune façon les insectes utiles (bien au contraire puisqu'ils trouvent une source d'alimentation dans la mangeoire). L'approche d'une fondatrice est particulièrement bruyante et caractéristique.

Pour exploiter le principe de « territorialité » et limiter la propagation de l'espèce, il faut impérativement arrêter la capture des fondatrices errantes dès qu'un nid prospère est localisé dans ou aux abords de votre propriété afin de ne pas en tuer « sa » reine. Ce nid se chargera d'interdire l'implantation d'une colonie cachée et hors contrôle. Il sera détruit mi-juillet, période à partir de laquelle les fondatrices ne sont plus en mesure de conduire à terme une nouvelle colonie.

Pièges

On peut placer des pièges à guêpes et frelons[19] à proximité d'un rucher pour limiter la pression de prédation. Pour éviter que les pièges à guêpes et frelons ne piègent aussi les abeilles, il est absolument impératif de ne pas mettre un attractif sucré à l'intérieur (exclure le miel notamment) mais un attractif protéiné disponible en jardinerie ou chez les revendeurs de matériel apicole. Le mélange bière brune, cassis, vin rouge est tout aussi attractif pour le frelon et refusé par l'abeille.

Contrairement à ce qui est dit dans de nombreux réseaux apicoles et sur internet, le piégeage des reines au printemps n'a aucun effet sur le niveau de population de l'espèce et s'avère particulièrement néfaste pour le frelon commun (Vespa Crabo) et autres insectes. L'expérience montre que beaucoup de fondatrices ne parviendront pas à créer une colonie viable. Ainsi plus de 90% d'entre elles mourront naturellement (essentiellement par le fait de la compétition entre elles pour les sites de nidification). En revanche, il y a tout à parier que la capture des ouvrières en été, dans les pièges bouteilles, n'a pour effet que de sélectionner les reines les plus prolifiques mais ne parvient que rarement à épuiser la colonie. Il est plus judicieux de localiser les nids et de les détruire vers la mi-juillet avant la naissance des futures fondatrices. Les frelons asiatiques sont territoriaux, comme beaucoup d'animaux, aucune fondatrice ne viendra installer un autre nid à au moins 250 mètres d'un nid existant[20]. Des exceptions à cette règle existeraient, c'est la théorie des nids jumeaux[réf. nécessaire]. À partir du début de l'été, les fondatrices errantes ne peuvent plus s'installer et mener à terme une colonie viable. C'est « le moment » pour détruire les nids que l'on a repérés. Ils ont à cette époque la taille d'un ballon de football. Agissant de la sorte, on brise le cycle de reproduction en détruisant les futures fondatrices avant leur fécondation.

Protection des ruches

Il existe désormais des portes d'entrée de ruches laissant passer uniquement les abeilles, elles empêchent les frelons de rentrer à l'intérieur de la ruche pour la vider complètement. En revanche, elles n'empêchent pas les frelons d'attraper les abeilles en plein vol à l'entrée de la ruche. Le placement de ces portes d'entrée est cependant un bon moyen de limiter les dégâts, ajouté à la pose de pièges à proximité des ruches. Il faut veiller à ce qu'elles ne bloquent pas le passage des mâles d'abeilles (faux bourdons) quand une fécondation doit avoir lieu. Si une ruche a une reine vierge (supersédure ou essaimage), on peut ouvrir quelques ruches pourvoyeuses en mâles sélectionnés pour leur qualité. Elles ne bloquent en tout cas pas les reines.

Signalement

Le MNHN réalise l'inventaire des nids de frelons asiatiques à l'aide d'un formulaire en ligne ou d'une fiche téléchargeable sur le site internet de l'INPN. Cet inventaire est important car il s'agit de l'un des principaux outils de l'étude de l'invasion : il permet de mieux appréhender et contrôler l'expansion de l'espèce en France, de vérifier l'efficacité des systèmes de lutte locaux ou à plus grande échelle et de prévoir les zones envahies des années à venir.

Chacun peut y participer en remplissant une de ces fiches. :

Actions des pouvoirs publics en France

  • À l'échelle nationale

Les premières demandes de la part des députés au gouvernement datent de l'année 2007. Entre janvier 2007 et avril 2007, six députés font part de leur inquiétude et demandent au Ministère de l'écologie et au Ministère de l'agriculture la mise en place d'une réponse coordonnée au point de vue national face au développement de Vespa velutina[21][22][23][24][25][26].

En octobre 2008, le député Martial Saddier remet au gouvernement son rapport sur la filière apicole[27]. Il y recommande la protection des ruches, la destruction des nids et le piégeage. Il constate l'absence de disposition juridique relative à la lutte contre les invasifs. Il propose que la lutte soit organisée au niveau national et local, de légiférer sur le statut invasif, de structurer la communication et de développer les contacts avec la Chine où cet insecte est déjà présent.

En mars 2009, le député Pascal Deguilhem député de la Dordogne demande au gouvernement à ce que Vespa velutina soit catégorisé « insecte nuisible »[28]. Le Ministère de l'agriculture répondra en juin 2009 en déclarant que « cette démarche doit s'inscrire dans une réflexion plus large, relative à la gestion des espèces exogènes invasives ».

  • À l'échelle locale

En avril 2008, la préfecture de la Gironde informait l'ensemble des maires du département des démarches réglementaires à suivre en cas de découverte d'un nid et que le piégeage serait organisé par « les professionnels de l'apiculture »[29]. En décembre 2008, la préfecture de Gironde rappelait aux maires que l'espèce n'était pas déclarée nuisible[30] et que l'État n'avait pas ainsi à prendre en charge son éradication.

En janvier 2009, le conseil général de la Gironde incitait les particuliers à créer des pièges[31] à l'aide de bouteilles en plastique découpées dotées « d'un mélange de vin blanc, de bière brune et d'un trait de sirop de cassis ». Il était précisé que le piège devait être retiré d'ici début mai pour éviter le risque de capturer d'autres espèces d'insectes. Ces pièges visaient la collecte des reines.

Couverture par les médias

L'année 2009 marque le début du traitement de l'information par les médias d'un point de vue national et dans des régions où Vespa velutina n'est pas encore recensé[32]. L'édition du Parisien du 18 août 2009 a mis Vespa velutina à sa Une[33] en citant des attaques virulentes de cette espèce envers l'homme si ce dernier s'aventure près de l'essaim, par conséquent perçu comme une menace. La propagation géographique aux régions voisines y est présentée comme fulgurante, ainsi que la disproportion entre le nombre de frelons asiatiques par essaim par comparaison aux nids de frelons en Allemagne ; l'espèce allemande n'aurait, aux dires de l'article, aucune chance de survie en cas d'introduction dans son milieu de l'espèce invasive.

Le journal Sud Ouest relate également l'expérience conduite par Francis Ithurburu, un apiculteur de Biscarrosse (Landes) qui tente d'exploiter le caractère territorial du frelon asiatique pour en limiter l’expansion [34].

Voir aussi

Bibliographie

  • (fr) Jean Haxaire, Jean-Pierre Bouguet et Jean-Philippe Tamisier (2006). “Vespa velutina Lepeletier, 1836, une redoutable nouveauté pour la faune de France (Hym., Vespidae)”, Bulletin de la Société Entomologique de France, 111 (2) : 194. [1]
  • (fr) Claire Villemant, Jean Haxaire et Jean-Claude Streito (2006). Premier bilan de l’invasion de Vespa velutina Lepeletier en France (Hymenoptera, Vespidae). Bulletin de la Société Entomologique de France', 111 : 447-450. [2]
  • (fr) Claire Villemant, Jean Haxaire et Jean-Claude Streito (2006). La découverte du Frelon asiatique Vespa velutina, en France. Insectes, 143 : 3-7. [3]
  • Mollet, T & De La Torre, C. 2007. Fiche Technique Apicole. Vespa velutina - frelon asiatique. Bull. Tech. Apic. 33(4), 2006, 203-208. [4]
  • (fr) Quentin Rome, Franck Muller, Olivier Gargominy & Claire Villemant. 2009. Bilan 2008 de l'invasion de Vespa velutina Lepeletier en France (Hymenoptera, Vespidae). Bulletin de la Société entomologique de France, 114(3): 297-302. [5]

Liens internes

Liens externes

Notes et références

  1. Vespa velutina nigrithorax de Buysson, 1905 sur le site du Muséum national d'histoire naturelle. Consulté le 13 septembre 2011
  2. a, b, c, d et e Haxaire et al. (2006)
  3. a et b Vespa velutina Lepeletier, 1836 sur le site du Muséum national d'histoire naturelle. Consulté le 13 septembre 2011
  4. Mollet et al. (2007)
  5. Gaspard NORRITO, Le frelon asiatique niche toujours plus au nord, Ouest-France, 29 avril 2010].
  6. Étude éthologique de la Scolie à front jaune
  7. AFP, « Le frelon asiatique, prédateur des abeilles, s'est implanté en France » sur www.agrisalon.com, 19. Mis en ligne le 19 février 2007, consulté le 28 août 2009
  8. Jean Haxaire, « Le frelon asiatique Vespa velutina, un nouveau prédateur de l’abeille ? » sur La Santé de l'Abeille. Consulté le 28 août 2009
  9. Arrivée "imminente" en Suisse du redoutable frelon asiatique
  10. Conséquences sanitaires de l’installation du frelon asiatique Vespa velutina en France : expérience des Centres Antipoison français.
  11. Répartition : site de l'INPN.
  12. http://www.frelon-asiatique.com
  13. Le frelon asiatique repéré pour la première fois en Ile-de-France
  14. Voix du Nord : Le frelon asiatique s'invite dans un bouleau, au fond du jardin d'un couple de Somain, 2011-11-01, et reportage France 3 sur la destruction du nid de Somain
  15. Fiche descriptive, Frelon Asiatique (Museum)
  16. dossier retenu par la FRB pour son appel à projet Biodiversité de 2009, piloté par Claire Villemant, intitulé Première évaluation de l’impact du frelon invasif Vespa velutina sur la biodiversité
  17. En guerre contre les frelons asiatiques
  18. Video de l'abat-guêpe
  19. Fabriquer un piège à frelons
  20. Frelon contre frelon.
  21. Question de Bernard Mazouaud le 30/01/2007
  22. Question de Germinal Peiro le 30/01/2007
  23. Question de Jean Dionis du Séjour le 06/02/2007
  24. Question de Michel Diefenbacher le 27/02/2007
  25. Question de Alain Merly le 06/03/2007
  26. Question de Jean-Luc Warsmann le 06/03/2007
  27. Rapport du député Martial Saddier Pour une filière apicole durable, octobre 2008
  28. Question au gouvernement
  29. Campagne 2008 de lutte contre le frelon asiatique en Gironde envoyé par la préfecture aux maires de Gironde en avril 2008]
  30. Point de situation sur la campagne 2008 de lutte contre le frelon asiatique en Gironde envoyé par la préfecture aux maires de Gironde en décembre 2008
  31. « Contre la prolifération du frelon asiatique », dans Gironde, no 83, janvier 2009, p. 15 (ISSN 1141-5932) [texte intégral (page consultée le 28 août 2009)] 
  32. « L’arrivée du frelon asiatique inquiète les apiculteurs », dans L'Alsace, 11 août 2009 [texte intégral (page consultée le 28 août 2009)] 
  33. un des articles du Parisien dans l'édition du 18 août 2009.
  34. Yann Saint-Sernin, « Frelon contre frelon » sur http://www.sudouest.fr, 26 avril 2011. Consulté le 23 mai 2011

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