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Bataille de Rocquencourt
Plaque commémorative de la bataille du 1er juillet 1815Informations générales Date 1er juillet 1815 Lieu Rocquencourt
FranceIssue Victoire française Belligérants Empire français Royaume de Prusse Commandants Louis Nicolas Davout
Isidore ExelmansDe Sohr Campagne des Cent-Jours
Septième coalitionBatailles Guerre de Vendée de 1815
Les Échaubrognes — L'Aiguillon — Aizenay — Saint-Gilles-sur-Vie — Les Mathes — Rocheservière — Thouars
Chouannerie de 1815
Sainte-Anne-d'Auray — Cossé — Redon — Muzillac — Auray — Châteauneuf-du-Faou — Guérande — Fort-la-Latte
Campagne de Belgique (1815)
Ligny — Quatre-Bras — Wavre — Waterloo — La Souffel — Rocquencourt
Guerre napolitaine
Panaro (it) — Ferrare — Occhiobello (it) — Carpi (en) — Casaglia (it) — Ronco (en) — Cesenatico (en) — Pesaro — Scapezzano (it) — Tolentino — Ancône — Castel di Sangro — San Germano (it) — Gaètemodifier Le combat de Rocquencourt, dernière bataille gagnée des troupes impériales napoléoniennes, eut lieu à Rocquencourt, le 1er juillet 1815, soit 13 jours après Waterloo et 9 jours après l'abdication de Napoléon Ier mais avant la signature de l'armistice, alors que les Prussiens avaient envahi la France.
Historique
Elle fut le fait, à l'instigation du maréchal Davout, des généraux Exelmans et Piré et se traduisit par une victoire française sur une division prussienne et la capture de plus de 400 prisonniers.
Début juillet, l'armée réunie sous les murs de Paris attendait le signal d'une bataille qui eût été une revanche de la bataille de Waterloo.
Blücher, à qui l'on n'opposait qu'un simulacre de défense, avait passé la Seine sur le pont du Pecq, conservé par les soins du journaliste Martainville, et paraissait vouloir se répandre, avec ses troupes, sur la partie sud-ouest de Paris. Les généraux français, témoins de cette marche aventureuse, jugèrent unanimement que les Prussiens s'étaient compromis. Ce fut dans ce moment que l'Empereur déclara au gouvernement qu'il était sûr d'écraser l'ennemi, si on voulait lui confier le commandement de l'armée.
Par ordre du prince d'Eckmühl, le général Exelmans fut dirigé sur les traces des Prussiens avec 6 000 hommes ; un corps de 15 000 hommes d'infanterie, sous le commandement du général Vichery, devait le suivre par le pont de Sèvres et lier ses mouvements avec 6 000 fantassins du 1er corps, et 10 000 cavaliers d'élite qui devaient déboucher par le pont de Neuilly. Mais, au moment d'exécuter ces dispositions dont le succès eût pu entraîner la perte de l'armée prussienne, le prince d'Eckmühl donna un contre-ordre. Le général Exelmans soutint seul le combat. Il attaqua l'ennemi en avant de Versailles, le précipita dans une embuscade, le tailla en pièces et lui enleva armes, bagages et chevaux.
Les généraux Strolz, Piré, Barthe, Vincent, les colonels Briqueville, Faudoas, Saint-Amant, Ghaillpu, Simonnet, Schmid, Paolini et leurs régiments, sont secondés par des habitants des communes voisines, agissant en tirailleurs sur le champ de bataille.
Cependant, Exelmans, non soutenu, fut obligé de rétrograder devant le gros de l'armée prussienne qu'il trouva à Louveciennes près de Marly. Devant des forces disproportionnées et dans ce pays coupé et boisé, sa petite cavalerie ne pouvait se mouvoir ni combattre. Il revint sur Montrouge, la rage dans le cœur, laissant les Prussiens s'établir sur la rive gauche de la Seine ; le surlendemain, 3 juillet, l'armistice conclu fit cesser les hostilités.
Source
Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition]
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