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Bataille des Quatre-Bras
La bataille des Quatre-Bras par James WollenInformations générales Date 16 juin 1815 Lieu Proximité de Bruxelles Issue Tactique tirage; Française victoire stratégique
Belligérants Empire français Royaume-Uni
Royaume des Pays-Bas
Royaume de Hanovre
Duché de Nassau
Duché de BrunswickCommandants Michel Ney Arthur Wellesley de Wellington Forces en présence 20 000 à 22 000 soldats Français
3 000 cavaliers
50 à 56 canons37 500 soldats Britanniques et alliés
1 500 cavaliers
12 canonsPertes 4 000 tués, blessés, disparus 5 000 tués, blessés, disparus Campagne des Cent-Jours
Septième coalitionBatailles Guerre de Vendée de 1815
Les Échaubrognes — L'Aiguillon — Aizenay — Saint-Gilles-sur-Vie — Les Mathes — Rocheservière — Thouars
Chouannerie de 1815
Sainte-Anne-d'Auray — Cossé — Redon — Muzillac — Auray — Châteauneuf-du-Faou — Guérande — Fort-la-Latte
Campagne de Belgique (1815)
Ligny — Quatre-Bras — Wavre — Waterloo — La Souffel — Rocquencourt
Guerre napolitaine
Panaro (it) — Ferrare — Occhiobello (it) — Carpi (en) — Casaglia (it) — Ronco (en) — Cesenatico (en) — Pesaro — Scapezzano (it) — Tolentino — Ancône — Castel di Sangro — San Germano (it) — Gaètemodifier La bataille des Quatre-Bras s'est déroulée le 16 juin 1815. Les troupes françaises du maréchal Ney sont opposées à des unités de Wellington aux Quatre Bras (actuelle commune de Genappe) une dizaine de kilomètres au sud du champ de bataille de Waterloo.
Sommaire
Prélude
Le 15 juin dans la matinée, les éléments de tête de l'armée française composés de brigades de cavalerie et des marins de la Garde franchissent la Sambre à Charleroi. Les Prussiens sont refoulés et le général Pajol entre dans la ville à midi.
Dans le courant de l'après-midi, deux divisions du corps du général Reille passent la Sambre et marchent en direction de Bruxelles. Il s'agit des divisions Jérome et Bachelu. À 20 heures, Napoléon installe son quartier général à Charleroi.
Les Prussiens sont à Liège, et les Britanniques vers Bruxelles. C'est sur la route de Namur à Bruxelles entre Sombreffe et le carrefour des Quatre-Bras, qu'ils devraient se rencontrer. Le carrefour est occupé par environ 7 000 hommes de Wellington.
L'empereur confie le commandement de son aile gauche (1er et 2e corps plus des unités de cavalerie) au maréchal Ney, qui aura la charge de s'emparer des Quatre-Bras pour contenir les Britanniques. Ayant surestimé les forces adverses, Ney hésite, mais le soir toutes les dispositions sont prises selon les ordres de Napoléon.
La bataille
Ney, ayant toutes ses troupes à sa disposition après l'arrivée de la division de Jérôme Bonaparte, peut enfin lancer son attaque sur le carrefour des Quatre-Bras. Mais il doit dorénavant se confronter aux troupes britanniques et néerlandaises, soit plus de 20 000 soldats. Il décide d'attaquer le flanc des Britanniques, c'est alors qu'une division française est stoppée par les tirailleurs de la division Picton. Après s'être reformée, la division française réitère son attaque.
De leur côté, les Brunswickois chargent la division Jérôme Bonaparte, sur la gauche du dispositif français, avec la cavalerie de Brunswick. Ce dernier est tué et sa cavalerie est arrêtée par les Français.
Tandis que les Britanniques reçoivent de nouveaux renforts, Napoléon Bonaparte appelle le maréchal Ney sur la Ligny. Celui-ci ne reçoit pas son message et décide d'attendre le corps de Drouet d’Erlon.
Cependant le message de l'Empereur finit par parvenir à Ney ce qui l'emporte dans une rage folle. Après avoir écrit un contre-ordre à Drouet d’Erlon, lui demandant d'ignorer le message de l'Empereur, il lance une nouvelle attaque.
Pendant ce temps, une brigade de cuirassiers du corps de cavalerie de Kellermann tente de prendre le village. La première ligne britannique cède à la cavalerie lourde française mais la deuxième ligne résiste. Les cavaliers sont forcés de se réplier, entraînant avec eux deux divisions d'infanterie françaises.
Après ça, Wellington rassemble ses troupes et repousse les Français sur leur position de départ.
Toutefois, l'artillerie française ne cessa de pilonner et de mitrailler les troupes des coalisées depuis 3 heures après-midi jusqu'à 8 heures du soir ce qui explique la disproportion de pertes entre les deux belligérants.
Les Anglais n'avouent ordinairement que la moitié de leur perte, excepté celle des officiers, qui est exacte.
Issue du combat
Finalement, Wellington n'a pas réussi à venir en renfort à ses alliés prussiens qui sont en grande difficulté face aux troupes de Napoléon sur la Ligny. Dès qu'il apprend la défaite de Blücher, il décide de battre en retraite à son tour, abandonnant sa position si chèrement défendue.
Ney peut investir le village tandis que Wellington rejoint le gros de ses forces au Mont Saint Jean. Néanmoins de nombreux officiers généraux Coalisés sont tués.
Officiers combattants
- Frédéric Guillaume de Brunswick-Wolfenbüttel (1771-1815)
- Albert Goblet d'Alviella (1790-1873)
- Colonel John William Miller (Edimbourg 1784, Bruxelles 17 juin 1815) [1]
Sources partielles
Histoire du consulat et de l'empire - de Adolphe Thiers - 1862
Sources
- Correspondance de Napoléon 1er publié par ordre de l'empereur Napoléon III. Tome 31e. Œuvres de Napoléon 1er à Sainte-Hélène. Henri Plon et J. Dumaine.
- Histoire Chronologique de la République et de l'Empire (1789-1815) suivie des annales Napoléoniennes depuis 1815 jusqu'à ce jour par Félix Wouters.
Notes et références
- Inhumé initialement à l’ancien cimetière du Quartier-Léopold (porte de Louvain à Bruxelles) depuis déplacé en 1864 au Cimetière de Bruxelles à Evere) Source : Claude van Hoorebeeck A la recherche de la tombe du Colonel John William Miller, blessé le 16 juin aux Quatre-Bras Bulletin de la Société belge d'études napoléoniennes, n° 52, mai 2008, pages 27 à 48.
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