- Dominique-André de Chambarlhac
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Pour les articles homonymes, voir Jacques-Antoine de Chambarlhac de Laubespin.
Dominique-André
de ChambarlhacNaissance 17 mai 1754
Arrage-sur-Seille (Lorraine)Décès 4 août 1823 (à 69 ans) Origine France Arme Génie Grade Lieutenant général Années de service 1763 - 1815 Conflits Guerres révolutionnaires
Guerres napoléoniennesDistinctions Baron de l'Empire
Légion d'honneur
(Commandant)modifier Dominique-André de Chambarlhac (17 mai 1754 - Arrage-sur-Seille (Lorraine) ✝ 4 août 1823) était un militaire français des XVIIIe et XIXe siècles.
Sommaire
Biographie
Dominique-André de Chambarlhac appartenait à une famille de petite noblesse de la Lorraine.
Il entra comme cadet, le 1er juin 1763, dans le régiment du Roi-Infanterie. Admis à l'École du génie de Mézières en 1769, il en sortit le 31 janvier 1773 en qualité de lieutenant en second et reçut le brevet d'ingénieur (lieutenant en premier) le 18 janvier 1775. Il servit successivement dans les places de Nancy, Verdun, Thionville, Landau et au Fort-Louis de 1776 à 1785, et obtint, le 30 mars 1786, le grade de capitaine.
Il faisait partie de l'armée des Vosges et commandait le fort Vauban depuis le 11 août 1792, lorsque le 8 novembre suivant il fut nommé lieutenant-colonel et ingénieur en chef de cette armée. Le brave Chambarlhiac, chargé en 1793 de la défense de ce fort, soutint pendant plusieurs jours, avec un courage héroïque, les efforts des assaillants, mais, enfin , assaillie de toutes parts par des forces supérieures, dépourvue de munitions, la petite garnison dut mettres bas les armes. Prisonnier de guerre le 14 novembre, Chambarlhiac ne fut rendu à la liberté que le 1er vendémiaire an IV. C'est pendant sa captivité et en récompense de sa belle défense que, le germinal an III, il recut le titre de chef de brigade et de directeur des fortifications.
Employé en cette qualité à Strasbourg depuis le 24 vendémiaire an IV, il fut nommé, le 19 ventôse suivant, commandant en chef du génie de l'armée de Rhin-et-Moselle, et se trouva à toutes les affaires qui eurent lieu pendant cette campagne. Il servit en l'an V à la même armée, et contribua puissamment à la défense du forteresse de Kehl, où il fut blessé d'un boulet à la jambe.
Un ordre de service du ventôse lui enjoignit d'aller prendre la direction de la place de Landau il la quitta le 11 fructidor an VIII pour aller prendre celle de Mayence. Le gouvernement le chargea, en l'an IX, de la démolition des places de Cassel, d'Ehrenbreitstein et de Düsseldorf.
Le 19 frimaire an XII, il reçut le brevet de membre de la Légion d'honneur, et celui d'officier de cet Ordre le 25 prairial suivant. Général de brigade le 12 pluviôse an XIII, il fit avec ce grade les campagnes d'Italie des ans XIII et XIV.
Envoyé à l'armée de Naples en 1806, il assista au siège de Gaète, et reçut, après la reddition de cette place, l'ordre de se rendre à la Grande Armée. Le 15 août de cette année, l'Empereur l'avait nommé commandant de la Légion d'honneur. Il prit une part active au siège de Magdebourg, à la fin de 1806, à ceux de Colberg et de Stralsund, en 1807, et à la défense de la citadelle de Passau en 1808.
L'année suivante, le ministre de la Guerre lui confia la restauration des fortifications de cette place et l'établissement de la tête de pont de Lintz. L'inspection et la reconnaissance des places de la Hollande, dont il fut chargé en 1810, lui valut à son retour le titre de baron de l'Empire. En 1811, il compléta les fortifications de Dantzig et contribua, deux ans après, à sa brillante défense. Enfermé dans la place de Stettin en 1813 et 1814, il ne rentra en France qu'après l'abdication de Napoléon.
Le 27 juin 1814, Louis XVIII lui donna la croix de Saint-Louis et le nomma lieutenant-général honoraire le 20 août suivant. L'Empereur le confirma comme titulaire dans ce grade par décret du 18 avril 1815. Mis à la retraite le 18 octobre même année, il vécut loin des affaires, entouré de sa famille et de ses amis, et mourut le 4 août 1823.
Titres
Décorations
Armoiries
Figure Blasonnement Armes du baron de Chambarlhiac et de l'Empire D'azur au chevron d'or, accompagné de trois colombes d'argent ; franc-quartier des barons tirés de l'armée.[1]
Annexes
Bibliographie
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion d'honneur : biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, vol. 3, Bureau de l'administration, 1844 [lire en ligne (page consultée le 16 nov. 2009)] ;
- Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Dictionnaire universel de la noblesse de France, vol. 5, Paris, publié par l'auteur, 1822 [lire en ligne (page consultée le 7 avril 2010)]
Notes et références
- Louis de La Roque, Armorial de la noblesse de Languedoc, Généralité de Montpellier, vol. 1-2, F. Seguin, 1860 [lire en ligne (page consultée le 23 janv. 2010)]
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des généraux de la Révolution et du Premier Empire ;
- Liste des membres de la noblesse d'Empire ;
- Armorial des barons de l'Empire ;
Liens externes
Catégories :- Naissance en 1754
- Naissance dans la province de Lorraine
- Général du Premier Empire promu en 1805
- Baron de l'Empire
- Commandeur de la Légion d'honneur
- Chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis
- Décès en 1823
- Ingénieur militaire français
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