- Chemin de fer secondaire
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Un chemin de fer secondaire est un ensemble de lignes de chemin de fer ne faisant pas partie du réseau ferré national principal, réseau national généralement connecté aux réseaux des pays limitrophes et géré par le gestionnaire de l'infrastructure nationale ou éventuellement par le ou les exploitants de ce réseau ferré national[1].
Sommaire
Définition
Un chemin de fer sera dit secondaire si la largeur de sa voie le sépare physiquement du réseau principal, mais aussi si son gabarit ou ses équipements particuliers l'isolent de manière fonctionnelle du réseau principal.
De même, une ligne d'intérêt local raccordée au réseau principal mais concédée à une autorité locale, une association sans but lucratif, une compagnie privée ou une société industrielle et exploitée par une de celles-ci ou par un autre exploitant ferroviaire sera également considérée comme un chemin de fer secondaire... Cette définition a un aspect plutôt matériel, tantôt technique tantôt économique.
Dans la catégorie des chemins de fer secondaires, l'on retrouve donc :- les chemins de fer à voie étroite assurant un service public régulier de transport, comme les Chemins de fer de Provence en France
- les chemins de fer touristiques à voie normale, comme le Chemin de fer touristique du Rhin dans le département du Haut-Rhin en France
- les chemins de fer touristiques à voie étroite, comme le Chemin de fer d'Abreschviller dans le département de la Moselle en France
- les chemins de fer métropolitains, comme le métro de Londres ou le métro d'Athènes
- les tramways ruraux, chemins de fer appelés tramways en raison de leur caractéristique d'être établis majoritairement sur des voies publiques, comme le tramway Knokke - De Panne le long de la Côte belge
- les tramways urbains, comme le réseau du Tramway de Strasbourg
- les systèmes intermédiaires entre le tramway et le métropolitain, comme le métro léger de Charleroi ou le métro léger de Stuttgart
- les chemins de fer industriels à voie normale assurant du transport de marchandises en dehors des voies du réseau principal, comme le Service des Transports de l'Arbed au Grand-Duché de Luxembourg gérant 220 km de voies et plus d'un millier d'aiguillages[2]
- les chemins de fer industriels à voie étroite
- les chemins de fer forestiers
- les funiculaires
Certains de ces types de chemins de fer peuvent encore se subdiviser selon qu'ils soient à traction autonome, à traction par câble ou qu'ils circulent sur des voies électrifiées, selon qu'ils soient « à adhérence » ou qu'ils soient « à crémaillère ».
Notons que pour certaines législations, seuls les chemins de fer à voie étroite assurant un service public régulier de transport de personnes se voient appliquer la dénomination de « chemins de fer secondaires »[1].
Le plus souvent, les chemins de fer secondaires ont des caractéristiques plus sommaires que les chemins de fer traditionnels, impliquent moins d'investissement pour les réaliser, ce qui se traduit par des vitesses ou des capacités plus faibles que pour les « grands » chemins de fer. Ce n'est toutefois pas systématique : le Réseau express régional d'Île-de-France est pour sa plus grande part considéré comme un chemin de fer secondaire, malgré des fréquences extrêmement élevées, une vitesse importante et des rames à très grande capacité...
Notes et références
Annexes
Articles connexes
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