Abbaye Saint-Sauveur de Villeloin

Abbaye Saint-Sauveur de Villeloin
Article principal : Villeloin-Coulangé.
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Abbaye Saint-Sauveur de Villeloin
Image illustrative de l'article Abbaye Saint-Sauveur de Villeloin
Présentation
Culte Catholique romain
Type Abbaye
Rattaché à Ordre Bénédictin jusqu'à la Révolution.
Début de la construction 850
Protection Classé monument historique en (1927[1])
Géographie
Pays Drapeau de France France
Région Centre
Département Indre-et-Loire
Ville Villeloin-Coulangé
Coordonnées 47° 08′ 27″ N 1° 13′ 18″ E / 47.140851, 1.22158847° 08′ 27″ Nord
       1° 13′ 18″ Est
/ 47.140851, 1.221588
  

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Abbaye Saint-Sauveur de Villeloin

L’abbaye Saint-Sauveur de Villeloin est une ancienne abbaye catholique bénédictine située à Villeloin-Coulangé, près de Loches, dans l'Indre-et-Loire. Elle a été fondée au IXe siècle par deux chevaliers : Mainard et Mainerius. l'abbaye bénédictine Saint-Sauveur de Villeloin est dévastée par les troupes anglaises en 1360 puis en 1412.

Le monastère devient prospère grâce à de nombreux dons. On sait que l'Abbaye de Villeloin était importante par son nombre de moines et les terres possédées. Le 11 août 1301, lors de son voyage à Loches Philippe le Bel séjourna dans l'abbaye[2].

Laissée en ruines par la Révolution, l'abbaye est classée en 1927. Par ailleurs, en 1921, furent découvert lors de fouilles deux crosses épiscopales. La présence de ces deux crosses dans l'environnement de l'Abbaye de Villeloin donne une indication sur la place réelle de cet établissement, fondé dès le IXe siècle, à la période médiévale. Ces deux objets, surtout la crosse émaillée, étaient précieux, et très coûteux et semblent indiquer que leurs possesseurs étaient des abbés d'un certain renom.

Par quatre arrêtés, l'abbaye Saint-Sauveur de Villeloin fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis 1927[3]. L'église date du XIIe siècle. L'ancien prieuré, le pavillon Renaissance et les tours sont du XVIe siècle. L'ancien couvent est du XVIIe siècle. Ancienne église : inscription par arrêté du 18 mars 1927 ; façade et portail XVIIe siècle de l'ancien couvent ; porte de l'ancienne chapelle : inscription par arrêté du 20 mai 1927 ; ancien prieuré avec pavillon et tourelle Renaissance ; grand portail d'entrée ; les deux tours du pont-levis et la tour à l'Est du pont-levis : inscription par arrêté du 20 mai 1927 ; pavillon Renaissance et grande tour carrée : inscription par arrêté du 20 mai 1927.

Sommaire

Histoire de l'abbaye

Fondation

Le chevalier Mainard se proposait de fonder un monastère, « in pago videlicet Turonico, super fluvium cui nomen est Andriscoinloco qui dicitur, rustico vocàbulo, Villalupa, etc.» On voit par un diplôme de l'empereur Louis que, du temps de défunt Charles et du sien, les frères Mainard et Mainerius donnèrent à Audacher, abbé de Cormery, un lieu nommé Villeloin afin qu'il y fît construire un nouveau monastère en l'honneur de St-Sauveur. Mais ce ne fut pas Louis empereur, père de Lothaire, qui le fit, puisque Charles le Chauve lui survécut. Cette charte peut donc être considérée comme apocryphe, d'autant plus qu'Audacher ne vivait pas sous le règne de Charlemagne. Mainard et Mainerius néanmoins furent bien réellement les fondateurs de Villeloin, et ce fut bien l'abbé Audacher qui présida à sa construction. Mais elle eut lieu sous le règne de Charles-le-Chauve qui, en 850, lui donna son approbation et la plaça sous l'autorité de l'abbaye de Cormery. La basilique, une fois achevée, fut consacrée par l'archevêque Hérard, en 859, lequel décida, du consentement d'Audacher, qu'il y aurait au moins vingt moines dans ce monastère. De même que l'abbaye de Cormery dépendait de St-Martin, Villeloin fut dans la dépendance de Cormery, et ce furent les abbés de Cormery qui le dirigèrent d'abord[4].

Dates importantes

En 965, les moines de Villeloin supplièrent l'abbé Guido de leur permettre d'élire eux-mêmes leur abbé, ce qu'il leur accorda, et ils élurent Huncbertus qui reçut la consécration de l'archevêque Hardouin[4].

Après 1060. Foulques, comte d'Anjou, donne à Villeloin des coutumes « in villa Hispaniacus, etc. » En 1156, le pape Adrien IV confirme leurs possessions ; Innocent IV en 1253[4].

En 1301, le roi Philippe, approuva le diplôme de Charles le Chauve[4]. Le 11 août 1301, lors de son voyage à Loches Philippe le Bel séjourna dans l'abbaye : « Plus tard, entre à Villeloin un cortège brillant et nombreux, qui en part le lendemain, et traverse la forêt pour se rendre à Loches ; c'est le roi Philippe le Bel, accompagné de sa royale épouse, Jeanne de Navarre, comtesse de Champagne, de Bric et de Bigorre, fille d'Henri Ier, roi de Navarre. Le prince et la princesse restent huit jours à Loches et s'en retournent par Villeloin. »[2].

Les bâtiments du monastère furent exposés à quelques désastres ; en 1412, les troupes anglaises les dévastèrent[4].

Article détaillé : Michel de Marolles.

En 1664, Michel de Marolles, abbé de Villeloin, réunit dans sa bibliothèque de véritables merveilles. Il fit peindre 150 blasons des principales villes et sommités d'Europe. Il recueillit 123 400 estampes (dont plus de 200 Rembrandt) et plus de 400 grands volumes.

En 1667, du consentement de l'abbé de Marolles, des religieux de la congrégation de Saint-Maur entrèrent dans ce couvent pour y établir la réforme, qui ne s'effectua réellement qu'au 1er janvier 1669[5].

Le départ en 1790 des quatre derniers bénédictins de l'abbaye (Emmanuel Charpentier, le prieur, Maurice Vallère, François Lecoq et Jean-Louis de Maussabré, les moines[6]) laissa le champ libre aux divers acquéreurs de biens nationaux. Chacun d'entre eux, pour se clore des voisins, éleva des murs avec des matériaux de bâtiments en démolition. L'église fut détruite peu de temps après la révolution[7].

Les annales de l'abbaye de 1464 à 1629

Les annales de l'abbaye de Villeloin, de 1464 à 1629, sont connus précisément par un manuscrit rédigé dans ce même couvent.

La bibliothèque de Tours, conserve un manuscrit d'écriture du XVIIe siècle qui ne porte pas de nom ; il a été transcrit par un copiste, sous les yeux mêmes de son auteur. Il s'agit de Pierre Brunet, dont la personnalité revient à maintes reprises au cours du manuscrit et dont le monogramme, d'ailleurs, figure en tête de son œuvre.

Pierre Brunet, bénédictin de Villeloin, occupa successivement, diverses dignités en l'abbaye. Après quelque temps passé au prieuré de Grand-montain de Villiers, Brunet fut reçu novice à Villeioin, le 20 février 1588 ; et, comme on lui reconnût de solides qualités intellectuelles, il fut chargé d'enseigner « la grammaire », ce qu'il fit durant quatre ans. Le 26 février de l'année suivante, il fut admis à faire sa profession, qui le constituait définitivement dans l'ordre de Saint-Benoît. Pierre Brunet célébra sa première messe le 5 août, 1590. L'activité de son esprit et la droiture de son jugement firent qu'on le chargea à plusieurs reprises de missions difficiles pour défendre les droits du couvent, en particulier à Paris, et à Tours. Le 20 janvier 1605, on le nomma à « l'office de prevosté » et, un peu plus tard, de « scribe du chapitre», charge qu'il occupa jusqu'en 1612.

En cette qualité, sous la direction de l'abbé, Pierre Brunet classa et copia les divers titres du couvent qu'il recueillit en plusieurs volumes soigneusement reliés, travail qu'il dut interrompre par suite de maladie. Le 22 mars 1613, il fut choisi comme sacristain, ce qui le porta à dresser le terrier des biens dépendant de la sacristie, puis de ceux relevant du sous-prieuré, non sans éclaircir les différents droits. Entre temps, au cours de l'année 1617, sa dévotion lui fit copier le livre de la doctrine spirituelle ; de saint Étienne de Muret, fondateur de l'ordre de Grandmont, et le manuscrit paraît être celui qui est conservé à la bibliothèque de Tours. Les abbés, qu'il accompagna souvent dans leurs voyages, lui confièrent successivement le soin d'accommoder les affaires délicates, ou de se concilier les bonnes grâces des personnages les plus considérables. Ces témoignages de confiance furent couronnés par sa nomination au mois de mai 1622, à la dignité de prieur, qui l'établissait à la direction monastique du couvent, les abbés, commendataires prenant soin particulièrement de ce qui regardait le côté temporel.

Dans cette charge Brunet apporta l'esprit de piété et de régularité qui avait marqué toute sa carrière. Il se montra en tout le parfait exemple du religieux. Plus d'une fois, il n'hésita pas à faire entendre à qui de droit la voix de la conscience, quand les intérêts des religieux ou la dignité de la vie monastique ne trouvaient pas suffisamment respect et protection. Ame noble, désintéressée et vraiment éprise de la beauté de la vie ascétique au-sens le plus élevé, Brunet a bien mérité tout à la fois de son couvent et de l'ordre bénédictin en général.

Dom Brunet, d'une intelligence distinguée et soigneusement ornée, joignait à ses goûts pour les recherches historiques la culture de l'antiquité, et les classiques lui étaient familiers. Ses premiers travaux l'engagèrent à écrire simplement, sans prétention littéraire, une histoire sommaire de l'abbaye, à l'aide des documents conservés au chartrier et de ses souvenirs personnels ; il la rédigea sous le titre de « Mémoire ». Le premier événement se réfère à l'année 1464, et la chronique se termine avec l'année 1629. Non content de relater les faits qui se rapportent à la vie Conventuelle, Brunet a pris soin de noter tout spécialement ce qui regarde les arts et les travaux exécutés à l'abbaye et dans ses dépendances ; il y a là une contribution précieuse pour l'histoire artistique de la région. Les fêtes, les visites de gens de qualité, l'existence somptueuse des abbés, le tableau de la vie féodale et rurale, les incidents curieux, les mille détails de chaque jour, donnent à ce récit un intérêt tout spécial. En outre, on y voit fréquemment s'y refléter les événements publics et les actes de plusieurs princes et grands seigneurs, surtout dans leurs rapports avec l'abbaye.

La trempe d'esprit et la culture de Dom Brunet fixèrent l'attention de l'abbé de Marolles. Le docte abbé appréciait fort son prieur et, suivant ses remarques, il lui sut gré de ses excellentes dispositions et remploya notamment à des « écrits laborieux, et principalement dans le grand Inventaire de tous les titres de la maison de Nevers ». Aussi bien, la chronique de Dom Brunet est une mine de renseignements précieux, qui peuvent la faire considérer comme une introduction aux Mémoires de l'abbé de Marolles.

Voici le titre de ce mémoire : « Mémoire de plusieurs bastiments, reparations, dons et actes mémorables faictz tant par les Reverends abbés de ceste abbaye de Villeloing que religieux d'icelle depuis deus cents ans. 1629. ».

Nous ignorons à quelle époque arriva le décès de Dom Brunet. Pour quel motif ne poussa-t-il pas plus avant la rédaction de sa chronique. Peut-être faut-il rechercher la cause dans le voisinage de l'abbé de Marolles. Le bénédictin, sachant l'intention dé l'abbé d'écrire une histoire générale de la Touraine, n'aura pas jugé à propos de continuer[8].

Possessions de l'abbaye

1207. Geoffroil de la Lande, archevêque de Tours, reconnaît le don fait par Sulpice, seigneur d'Amboise, de l'île d'Amboise, aux moines de Villeloin. « De Insula Ambasioe. »

1253. Le pape Innocent IV confirme à l'abbaye de Villeloin la possession « de Chedigne » (Chédigny), « de Chisseyo » (Chissay-en-Touraine), « de Chedon » (Saint-Julien-de-Chédon), « de Colengeio » (Coulangé), « de Francolio » (Francueil), « de Locheio » (Loches), « De Marioli » (Mareuil-sur-Cher), « de Montistessauri. » (Montrésor), « de Sivraia » (Civray-sur-Cher, devenu Civray-de-Touraine), « de Suer. » (Le Serrain, devenu Semblançay) et de l'église « de Espeigneio. » (Écueillé)

1255. Le pape Innocent IV confirme les donations et les possessions de l'abbaye de Villeloin « de Nogento » (Nouans-les-Fontaines)

Liste des abbés

Voici la liste des abbés de l'abbaye Saint-Sauveur de Villeloin[6].

Les crosses de l'Abbaye de Villeloin

Monument historique
Article détaillé : Crosse de l'Abbaye de Villeloin.

Lors de travaux réalisés sur la commune de Villeloin-Coulangé au début des années 1920, deux crosses abbatiales ont été trouvées :

Une crosse pastorale du XIIIe siècle fait l'objet d'un classement au titre objet des monuments historiques depuis le 9 juillet 1921[9]. Elle a été mise à jour par Monsieur Charles Paillaud le 26 février 1921. Elle se trouvait dans un tombeau, sous le pavage d'une salle qui fut à l'époque identifiée comme l'ancienne salle capitulaire de l'Abbaye Saint-Sauveur de Villeloin. Cette crosse en ivoire de 0,16 m (0 6) est datée des environs de l'an 1200. Elle fut trouvée associée à la bouterolle (ou cuspes) de bronze qui terminait sa hampe. Le musée de Cluny put acquérir cette rare pièce en avril 1929. Elle est exposée au musée dans la salle des ivoires.

Une seconde crosse a été mise à jour dans la même salle que la première le 13 juillet 1921. C'est un travail d'émaillerie limousine. Elle a été réalisée vers 1220-1235. Faite de cuivre embouti, champlevé, gravé, émaillé et doré. Email bleu moyen. Hauteur 32,7 cm - Largeur 18 cm. On y voit le Couronnement de la Vierge dans la volute et l'Annonciation sur la douille. Elle est visible au musée de l'Hôtel Goüin à Tours[10].

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Annexes

Héraldique

Blason de l'Abbaye Saint Sauveur de Villeloin

Blason de l'abbaye Saint-Sauveur de Villeloin : D'azur, à une Notre-Dame d'or[11].

Alias du Blason de l'Abbaye Saint Sauveur de Villeloin

Blason de l'abbaye Saint-Sauveur de Villeloin — Alias : De gueules, à une croix engrêlée d'or, accompagnée de quatre fleurs de lis d'argent[11].

Compléments

Bibliographie

Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article : Ouvrage utilisé comme source pour la rédaction de cet article

  • Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article Le Patrimoine des Communes d'Indre et Loire : Centre, Paris, Flohic éditions, avril 2001, 1405 p. (ISBN 2-84234-115-5) 
  • Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article Bernard Briais, Loches et la Touraine du sud, Association pour la promotion du tourisme en pays Lochois/C.L.D., 1984, 158 p. (ISBN 9782854430769) 
  • Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article R. Ranjard, La touraine archéologique : Guide du touriste en Indre-et-Loire, Mayenne, Joseph Floch, 1994, 735 p. (ISBN 2-85554-072-0) 
  • Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article Michel De Marolles, Mémoires de Michel de Marolles abbé de Villeloin avec des notes historiques et critiques, Paris, 1655, 396 p. [lire en ligne] 
Dom Grammont
Œcuménisme
  • Étienne Fouilloux, Les Catholiques et l'Unité Chrétienne du XIXe au XXe siècle, Paris : éditions du Centurion, 1982. (ISBN 978-2-227-31037-7)
  • Monique Simon, La vie monastique, lieu œcuménique dans le cœur de l'Église–communion, Paris : éditions du Cerf, 1997. (ISBN 978-2-204-05647-2)
  • Nouvelle histoire de l'Église, tome V, Paris : éditions du Seuil, 1975.

Notes et références

  1. Notice no PA00098293, sur la base Mérimée, ministère de la Culture.
  2. a et b (fr)Société archéologique de Touraine, Mémoires de la Société archéologique de Touraine. Série in-8 (1842), [S.n.] (Tours), 1842-1899, 220 p. [lire en ligne (page consultée le 7 juillet 2010)], p. 39 
  3. Ministère de la Culture, base Mérimée, « Notice no PA00098293 » sur www.culture.gouv.fr.
  4. a, b, c, d et e Société archéologique de Touraine, Mémoires de la Société archéologique de Touraine. Série in-8 (1842), [S.n.] (Tours), 1842-1899, 396 p. [lire en ligne (page consultée le 6 février 2011)], p. 359 
  5. Jean-Martial Besse, Abbayes et prieurés de l'ancienne France,... : recueil historique des archevêchés, évêchés, abbayes et prieurés de France : Province ecclésiastique de Tours, Abbaye de Ligugé, 1920, 368 p. [lire en ligne (page consultée le 6 février 2011)], p. 35 
  6. a et b Société archéologique de Touraine, Mémoires de la Société archéologique de Touraine. Série in-8 (1842), t. Tome VI, [S.n.] (Tours), 1842-1899, 447 p. [lire en ligne (page consultée le 28 décembre 2010)], p. 419 
  7. Guy Béguin, « L'Abbaye Saint Sauveur », dans Bulletin municipal, 2007, p. 9 
  8. Société archéologique de Touraine, Bulletin et mémoire de la Société archéologique de Touraine, t. 49, [S.n.] (Tours), 1910, 464 p. [lire en ligne (page consultée le 14 août 2011)], p. 269 à 415 
  9. Ministère de la Culture, base Palissy, « Notice no PM37000613 » sur www.culture.gouv.fr.
  10. Note de Guy du Chazaud, conservateur des antiquités et objets d'art d'Indre-et-Loire. 29 juillet 1998.
  11. a et b (fr)Société archéologique de Touraine, Armorial général de la Touraine ; précédé d'une notice sur les ordonnances, édits, déclarations et règlements relatifs aux armoiries avant 1789., t. 19, Tours, [S.n.], 1866-1867, 1208 p. (ISBN 11494689) [lire en ligne (page consultée le 19 octobre 2010)], p. 1028 

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