- Équipe d'Allemagne de football
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Équipe d'Allemagne Généralités Confédération UEFA Couleurs blanc et noir Surnom Die Mannschaft (en dehors de l'Allemagne), Nationalmannschaft ou Nationalelf (en Allemagne) Classement FIFA 3e (19 octobre 2011)[1] Personnalités Sélectionneur Joachim Löw Record de sélections Lothar Matthäus : 150 Meilleur buteur Gerd Müller : 68 Rencontres officielles historiques Premier match Suisse 5 - 3 Allemagne
(5 avril 1908)Plus large victoire Allemagne 16 - 0 Empire russe
(1er juillet 1912)Plus large défaite Angleterre am. 9 - 0 Allemagne
(16 mars 1909)Palmarès Coupe du monde Phases finales : 17
Vainqueur en 1954, 1974 et 1990Championnat d'Europe Phases finales : 10
Vainqueur en 1972, 1980 et 1996Maillots DomicileExtérieurActualités Pour les résultats en cours, voir :
Équipe d'Allemagne de football en 2011modifier L'équipe d'Allemagne de football, (en allemand Deutsche Fußballnationalmannschaft), est constituée par une sélection des meilleurs joueurs allemands sous l'égide de la DFB. Cet organisme, fédération de l'Allemagne unifiée avant la création de la République démocratique allemande, n'avait autorité que sur le football de la RFA de 1949 à 1990 et a ensuite repris son rôle pan-allemand. Le premier match de l'équipe allemande réunifiée a lieu le 19 décembre 1990 à Stuttgart contre la Suisse. Pendant son existence, l'équipe nationale est-allemande était sous l'autorité de sa propre Fédération, la Fédération d'Allemagne de l'Est de football. La présente page ne traite donc, pendant les années de séparation, que de l'équipe de RFA.
La Nationalmannschaft compte un des plus beaux palmarès du football mondial avec sept finales de Coupe du monde dont trois remportées (1954, 1974 et 1990) et six finales de championnat d'Europe pour là aussi trois victoires (1972, 1980 et 1996). Elle a été la 3e équipe de l'histoire à remporter le trophée planétaire (après l'Uruguay et l'Italie), et la première à réaliser le doublé Championnat d'Europe-Championnat du monde en 1972 et 1974. L'Allemagne a par ailleurs terminé les trois dernières éditions de la compétition planétaire sur le podium (2e en 2002, 3e en 2006 et en 2010).
Sur la réussite de la sélection à travers l'histoire, une citation du footballeur anglais Gary Lineker est restée célèbre : « Le football est un jeu simple : 22 hommes courent après un ballon durant 90 minutes, et à la fin, c'est toujours l'Allemagne qui gagne ».
Couleurs et stade
Couleurs
Les couleurs de l'équipe d'Allemagne se composent d'un maillot blanc, de chaussettes blanches et d'un short noir. Ces couleurs sont celles du drapeau de la Prusse utilisée au 19e siècle. Outre les couleurs traditionnelles de la Prusse, le maillot affiche aussi pour emblème l'aigle présent sur le drapeau prussien et l'actuel drapeau national.
Les deuxièmes couleurs de l'équipe (utilisées lors des matchs joués à l'extérieur contre des équipes possédant un maillot blanc) ont varié selon les époques. Le plus souvent, il s'agit d'un maillot vert et d'un short blanc, couleur de la DFB - Deutscher Fussball Bund. Néanmoins, il existe une croyance selon laquelle le choix de ce maillot serait un hommage à l'Irlande, première nation à avoir accepté de disputer un match amical contre l'Allemagne après la Seconde Guerre mondiale. Cette croyance est cependant fausse puisque le premier match disputé après la Seconde Guerre Mondiale, fut contre la Suisse en 1950. En dehors du vert, la sélection a parfois joué avec un maillot gris ou noir. De 2004 à 2010, le second jeu de maillot de l'équipe est rouge suite à une demande du sélectionneur Jürgen Klinsmann, arguant du fait que le rouge est plus intimidant que les autres couleurs et synonyme de succès. En 2010, le deuxième maillot de l'équipe d'Allemagne redevient noir.
Depuis 1954, l'équipementier de l'équipe d'Allemagne est Adidas. La marque allemande est en contrat avec la sélection jusqu'en 2018.
Stade
L'équipe d'Allemagne n'a pas de stade attitré lorsqu'elle évolue à domicile et en général, change de stade et de ville à chaque rencontre. Néanmoins, c'est à Berlin, la capitale que se sont disputés le plus de matchs (43), suivis par Hambourg (32), Stuttgart (29) et Hanovre (24).
Historique
Avec trois Coupes du monde (1954, 1974, 1990) et trois Championnats d'Europe (1972, 1980, 1996), le palmarès de la Nationalmannschaft (équipe nationale en allemand, le surnom Mannschaft n'étant pas utilisé en Allemagne même) n'a pas d'égal sur le Vieux Continent et n'est devancé que par le Brésil et par l'Italie au niveau mondial.
Les débuts de l’Allemagne
La Fédération allemande de football (Deutscher Fußball-Bund) est fondée en 1900. Elle est affiliée à la FIFA depuis 1904. Le premier match officiel de l’équipe d'Allemagne de football (Deutsche Fußballnationalmannschaft) fut joué à Bâle, contre la Suisse, le 5 avril 1908, qui se solde par une défaite allemande sur le score de 5 buts à 3[2]. La plus large défaite de l’Allemagne fut enregistrée à Oxford, contre l’Angleterre (amateur), le 13 mars 1909, qui se solde par un 9-0 pour les anglais. La plus large victoire de l’Allemagne fut enregistrée à Stockholm contre la Russie (Russie impériale) sur le score de 16 buts à 0, le 1er juillet 1912. Elle ne participa pas à la première édition de la Coupe du monde de football en 1930.
Avant-guerre
Articles détaillés : Allemagne à la Coupe du monde 1934 et 1938.L’équipe d'Allemagne enregistre ses premiers résultats probants à l'occasion de la Coupe du monde 1934. Éliminée en demi-finale par la Tchécoslovaquie malgré le but de Rudolf Noack, l'Allemagne s'impose dans la petite finale pour la troisième place, 3-2 contre la Wunderteam autrichienne (doublé d’Ernst Lehner et but d’Edmund Conen). Quatre ans plus tard, l'Allemagne fait figure de favorite suite à l'annexion de l'Autriche. Cinq joueurs de la fameuse équipe autrichienne sont incorporés au onze allemand. Dès son entrée en compétition, l'Allemagne tombe pourtant sur une étonnante équipe suisse qui sort l'Allemagne en deux matches. À égalité 1-1 (but de Josef Gauchel) à l'issue du premier match, les Suisses s'imposent 4-2 (buts d’Ernst Lörtscher (csc) et de Wilhelm Hahnemann) au cours d'une partie rejouée cinq jours après.
La RFA de Sepp Herberger (1928-1936 ; 1950-1964)
Déjà sélectionneur entre 1936 et 1942, l'entraîneur Sepp Herberger reprend en charge l'équipe d'Allemagne à partir de 1949. L’équipe d'Allemagne ne participa pas à la Coupe du monde 1950, non autorisée à participer du fait de la Seconde Guerre mondiale. La DFB est membre de l'UEFA depuis sa création en 1954. L'Allemagne fait son grand retour sur le plan international au cours de la Coupe du monde 1954. Balayés au premier tour 8-3 par le fameux « Onze d'or hongrois », la Mannschaft parvient néanmoins à atteindre la finale où elle retrouve à Berne la Hongrie archi-favorite. Contre toute attente, l'Allemagne s'impose 3-2, après avoir été menée 2-0 (doublé de Helmut Rahn et but de Maximilian Morlock). Cette rencontre, passée à la postérité sous le nom de « miracle de Berne ». Ce succès a une importance qui dépasse le cadre du football pour les Allemands de l'Ouest, symbolisant leur retour dans le concert des nations 5 ans après la fondation de la République fédérale d'Allemagne. Cependant, cette victoire est entachée par des rumeurs, de dopage qui courent, suite aux étranges maladies qui se déclarent chez certains champions du monde après la compétition[3]. L'Allemagne confirme quatre ans plus tard en étant présente dans le dernier carré et démontre ainsi par sa régularité au plus niveau que c'est la victoire qui fait jaser mais que la jalousie jamais ne fait gagner. Éliminés en demi-finale par la Suède (1-3, but de Hans Schäfer), les hommes de Sepp Herberger s'inclinent dans la petite finale pour la troisième place, 6-3 contre la France (buts de Helmut Rahn, de Hans Cieslarczyk et de Hans Schäfer). Au Chili en 1962, les Allemands sont sortis de la Coupe du monde en quarts de finale par la Yougoslavie (1-0). Cette défaite entraîne la mise à l'écart de l'emblématique sélectionneur Sepp Herberger. Helmut Schön lui succède.
L'ère Helmut Schön (1964-1978)
Sous la direction d'Helmut Schön, l'Allemagne de l'Ouest va connaître une domination quasi sans partage sur le football européen et mondial, en s'appuyant notamment sur une génération de joueurs habitués à vaincre en club sous les couleurs du Bayern Munich (Franz Beckenbauer, Gerd Müller, Sepp Maier ou Hans-Georg Schwarzenbeck). La RFA remporte un championnat d'Europe (1972 en battant l’URSS (3-0)), en perd un en finale aux tirs au but (1976 contre la Tchécoslovaquie (2-2 tab 5-3)), gagne une nouvelle Coupe du Monde (1974, à domicile) et en perd une autre en finale (1966 avec un score de 4-2 malgré des buts de Helmut Haller et de Wolfgang Weber) après une fin de match confuse et un but litigieux contre l' Angleterre à Wembley. L'Allemagne dispute également au cours de cette période une demi-finale de Coupe du Monde (1970) face à l'Italie à Mexico (3-4, dont cinq buts en prolongation) que beaucoup considèrent comme le plus grand match de tous les temps. Le titre de 1974, qui représente un aboutissement pour des joueurs comme Franz Beckenbauer et Gerd Müller, est acquis après la victoire 2-1 en finale au Stade Olympique de Munich contre les Pays-Bas de Johan Cruyff (buts de Gerd Müller et de Paul Breitner). Seule fausse note dans ce bilan, l'élimination en phase préliminaire du Championnat d'Europe 1968. L'Allemagne y est éliminée des les quarts de finale après un match nul 0-0 lors de la dernière journée face à la modeste Albanie qui offre la qualification à la Yougoslavie, laquelle s'imposera facilement face à la France en quarts (1-1, 5-1).
Le titre de champion olympique de l’Allemagne de l'Est en 1976
Il faut rappeler que l’Allemagne de 1945 à 1990, fut divisée entre la RDA et la RFA. Bien que la RFA ait gagné les Coupes du Monde 1954 et 1974, la RDA a aussi remporté un titre, qui compte dans le palmarès allemand, la médaille d’or olympique en 1976. Lors des JO de Montréal en 1976, elle réalise le parcours suivant : au 1er tour, elle fait 0-0 contre le Brésil, puis bat l’Espagne 2-0, ce qui lui permet d’accéder aux quarts de finale. En quarts, elle bat la France par un score de 4 buts à 0. En demi, elle bat l’URSS (2 buts à 1). En finale, elle bat la Pologne 2 buts à 1 et décroche ainsi la médaille d'or olympique.
La consécration du Kaiser sélectionneur (1984-1990)
Jupp Derwall remplace Helmut Schön après une décevante Coupe du monde 1978 et la RFA ne tarde pas à renouer avec les succès. L'équipe des Karl-Heinz Rummenigge, Horst Hrubesch et autres Harald Schumacher remporte l'Euro 80 (2-1 en finale contre la Belgique, doublé de Horst Hrubesch).
Lors du Mundial 82, la RFA débute délicatement par un revers contre l'Algérie (1-2) mais elle se reprend vite avec un succès 4-1 contre le Chili (avec un hat-trick de Karl-Heinz Rummenigge) et une victoire 1-0 contre l'Autriche, ce qui lui permet d'obtenir la première place du groupe. Au second tour, après un nul 0-0 contre l'Angleterre, elle bat les Espagnols 2-1, ce qui lui permet d'accéder aux demi-finales sachant que l'Angleterre et l'Espagne n'ont pu se départager dans le dernier match de la poule. La RFA parvient à se qualifier pour la finale après un nouveau match de légende gagné face à la France à Séville (3-3, tirs au but). Fatigués physiquement et nerveusement par ce match, les Allemands ne peuvent rien faire en finale face à l' Italie (1-3, but de Paul Breitner).
Mais lors de l'Euro 1984 en France, elle est éliminée au premier tour après deux matchs nul contre la Roumanie et le Portugal et un revers 0-1 contre l'Espagne qui prend ainsi sa revanche de la coupe du monde.
Deux ans plus tard lors de la coupe du monde 1986, elle atteint la finale. Pourtant le parcours est peu convaincant. En effet, le premier tour est médiocre (nul 1-1 contre l'Uruguay, victoire 2-1 contre l'Écosse et défaite 0-2 contre le Danemark), elle ne bat le Maroc qu'en fin de match en huitièmes de finale (1-0) et elle se qualifie pour les demi-finales aux tirs aux but contre le Mexique après un nul 0-0. En demi-finale où elle retrouve la France, la RFA marque rapidement sur un coup franc de Brehme mais par la suite, les tricolores font le siège du but allemand sans parvenir à égaliser. En fin de match, Rudi Völler parachève le succès allemand sur un contre (2-0). En finale contre l'Argentine, la RFA est battue (2-3). Pourtant, elle a su revenir à 2-2 après avoir été menée 0-2 à la 56e minute mais s'est fait piéger sur un contre de Burruchaga.
Deux ans plus tard, la RFA organise l' Euro 1988. Elle termine première de son groupe avec un nul 1-1 contre l'Italie puis des victoires 2-0 contre le Danemark et l'Espagne. Mais elle est battue en demi-finale par les Pays-Bas futurs vainqueurs du tournoi (1-2).
C'est sous la direction du Kaiser Franz Beckenbauer (entraîneur depuis 1984) que l'Allemagne atteint à nouveau les sommets : lors du Mondiale 1990, la RFA de Lothar Matthäus (Ballon d'or 1990) remporte sa troisième coupe du monde. Elle réalise un premier tour des plus brillants avec une attaque nettement au-dessus des autres équipes (victoires 4-1 contre la Yougoslavie, 5-1 contre les Émirats arabes unis et nul sans enjeu pour la RFA contre la Colombie 1-1). En huitième de finale contre les Pays-Bas, elle l'emporte logiquement 2-1 et se qualifie pour les demi-finales après une victoire 1-0 contre la Tchécoslovaquie. En demi-finale, elle vient à bout des Anglais aux tirs aux buts après un nul 1-1, d'où la fameuse phrase de Gary Lineker : « le football est un sport qui se joue à onze contre onze, mais à la fin c'est toujours l'Allemagne qui gagne ». En finale, la RFA prend sa revanche sur l'Argentine (1-0, but d’Andreas Brehme), qui l'avait battue quatre ans plus tôt en finale du Mundial mexicain.
Berti Vogts sélectionneur (1990-1998)
Articles détaillés : Allemagne à la Coupe du monde 1994 et 1998.Beckenbauer se retire sur ce triomphe et laisse la place à Berti Vogts.
L’équipe d'Allemagne de football désormais réunifiée (Deutsche Fußballnationalmannschaft) joue l'Euro 1992 où elle échoue en finale. Les Allemands arrachent in-extremis un nul 1-1 contre la CEI avant de battre l'Écosse 2-0. Battus 1-3 dans leur dernier match par les Pays-Bas, ils terminent second de ce groupe. En demi-finale, ils affrontent les Suédois qui organisent la compétition à domicile et l'emportent 3-2. En finale, ils jouent contre le Danemark, une équipe que l'on attendait pas jusque-là puisqu'elle a été repêchée de dernière minute pour la phase finale de l'Euro, remplaçant la Yougoslavie à cause du conflit dans les Balkans, et ne s'est donc pas préparée pour l'Euro. L'Allemagne est battue 0-2 par les Danois, ce qui constitue l'une des plus grosses surprises dans cette compétition avec la victoire de la Grèce à l'Euro 2004.
Au Mondial 1994 aux États-Unis, Berti Vogts aligne une équipe vieillissante et les Allemands ne franchissent pas les quarts de finale, battus par la Bulgarie. Ils battent la Bolivie pour le match d'ouverture du tournoi (1-0) avant de faire match nul contre l'Espagne (1-1) et de battre la Corée du Sud 3-2 (après avoir mené par trois buts à zéro à la mi-temps) et terminent ainsi premiers de leur groupe. Contre la Belgique, ils l'emportent 3-2 en huitième de finale avant de s'incliner face aux Bulgares en quart de finale (1-2). Seule consolation: les cinq buts de Jürgen Klinsmann dans la compétition.
Mais Berti Vogts permet tout de même à l'Allemagne de remporter l'Euro 1996 en Angleterre, le premier championnat d'Europe se disputant à seize équipes. L'Allemagne effectue un début très convaincant en se qualifiant facilement pour les quarts de finale (2-0 contre la République Tchèque, 3-0 contre la Russie et nul 0-0 contre l'Italie). En quart de finale, ils gagnent 2-1 contre la Croatie et éliminent les Anglais en demi-finale aux tirs aux buts après un nul 1-1. En finale à Londres le 30 juin, ils retrouvent les Tchèques qu'ils avaient battu au premier tour. Berger ouvre le score à l'heure de jeu sur pénalty avant qu'Oliver Bierhoff n'égalise. C'est ce même Bierhoff qui, à la 95e minute, d'une frappe que Kouba n'a pu stopper, inscrit le premier but en or de l'histoire du football et donne ainsi le trophée à l'Allemagne. Matthias Sammer est de surcroît élu meilleur joueur du tournoi (puis Ballon d'or 1996).
Mais par la suite l'Allemagne connaît quelques années d'échec. Lors de la Coupe du monde 1998 en France, elle échoue en quarts de finale. Au premier tour, elle bat les États-Unis (2-0), remonte deux buts à la Yougoslavie (2-2) et bat l'Iran (2-0), terminant ainsi en tête de son groupe. Elle remporte son huitième de finale contre le Mexique (2-1) mais reçoit une « gifle » (0-3) dans son quart de finale contre la surprenante Croatie.
Un déclin relatif au début des années 2000 (1998-2004)
Article détaillé : Allemagne à la Coupe du monde 2002.Berti Vogts laisse alors sa place à Erich Ribbeck. Mais l'Allemagne ne fait plus peur : la preuve à la Coupe des Confédérations 1999 au Mexique où elle est battue par le Brésil (0-4), bat la Nouvelle-Zélande (2-0, buts de Lothar Matthäus et de Michael Preetz) et perd contre les États-Unis (0-2) au premier tour.
Elle se qualifie tout de même facilement pour le championnat d'Europe, malgré une défaite (0-1) contre la Turquie en début de qualifications. Mais l' Euro 2000 tourne au fiasco pour les Allemands qui sont éliminés au premier tour : un nul 1-1 contre la Roumanie, une défaite 0-1 contre l'Angleterre, revanche de l'Euro 1996, sur une tête d'Alan Shearer et surtout une humiliation (0-3) face au Portugal qui aligne son équipe B car déjà qualifié pour les quarts de finale. Le vieux Lothar Matthäus (39 ans), qui jouait sa dernière compétition officielle avec la Mannschaft, sort par la petite porte.
Erich Ribbeck laisse sa place à Rudi Völler après une période d'incertitude sur l'entraîneur qui le remplacerait. En septembre 2000, en éliminatoires de la coupe du monde 2002, l'Allemagne obtient une victoire encourageante en Angleterre (1-0). Mais environ un an après, les Allemands encaissent face à cette même équipe une lourde défaite (1-5) à domicile. Lors de la dernière journée de la phase des poules éliminatoires, les Allemands sont tenus en échec par la Finlande et ne profitent ainsi pas du nul entre l'Angleterre et la Grèce. L'Angleterre se qualifie et l'Allemagne doit disputer les barrages contre l'Ukraine. L'Allemagne parvient à se qualifier (1-1 en Ukraine puis succès 4-1 à domicile), c'est un soulagement mais peu de gens croient en cette équipe.
Les résultats dans les matchs amicaux de préparation à la coupe du monde sont irréguliers : un nul 2-2 contre l'Argentine, une défaite 0-1 au Pays de Galles et une victoire écrasante contre l'Autriche (6-2).
Et un peu à surprise générale, elle accède à la finale de la Coupe du monde 2002, preuve que l'Allemagne est toujours présente même quand elle joue mal. L'équipe profite d'un tableau facile. Elle démarre le mondial asiatique en « atomisant » l'Arabie Saoudite (8-0), avec notamment un triplé de Miroslav Klose de la tête, profitant de la faiblesse des Saoudiens dans le jeu aérien. Klose marque à nouveau contre l'Eire mais les Allemands se font rejoindre dans le temps additionnel de la seconde période (1-1) sur un but de Robbie Keane et ce malgré les prouesses du gardien Oliver Kahn, qui a longtemps retardé l'échéance. L'Allemagne n'est donc pas encore qualifiée et joue contre le Cameroun. Les Camerounais ne parviennent pas à profiter de l'expulsion de Ramelow. Un joueur camerounais expulsé plus tard, les deux équipes se retrouvent à dix contre dix et l'Allemagne l'emporte 2-0, terminant ainsi première du groupe. Contre le Paraguay en huitième de finale, les Allemands s'imposent dans les dernières minutes du temps réglementaire (1-0) grâce à Oliver Neuville. 1-0, c'est aussi le score sur lequel les Allemands l'emportent contre les États-Unis en quart de finale puis contre la Corée du Sud qui co-organise le tournoi en demi-finale, avec à chaque fois Oliver Kahn qui effectue de spectaculaires arrêts. À noter toutefois que les Américains, en quart de finale, auraient pu bénéficier d'un pénalty sur une faute de main de Frings sur la ligne de but non vue par l'arbitre. Seul coup dur : Michael Ballack, indispensable au milieu de terrain et qui a marqué les buts vainqueurs contre les États-Unis et la Corée du Sud, ne peut disputer la finale contre le Brésil à cause d'un autre carton jaune en demi-finale. La finale se dispute le 30 juin à Yokohama, au Japon. Elle est longtemps indécise, Ronaldo se créant quelques occasions en fin de première mi-temps et Oliver Neuville expédiant un coup franc direct sur le poteau du portier brésilien en début de seconde période. La décision se fait sur la seule erreur d'Oliver Kahn dans tout le mondial : à la 67e minute, il ne capte pas le ballon sur une frappe apparemment anodine de Rivaldo et Ronaldo, opportuniste, pousse le ballon au fond des filets. Ronaldo inscrit un doublé à la 78e minute, tuant ainsi le match (0-2). Oliver Kahn est élu meilleur joueur de la coupe du monde 2002, ayant sauvé l'Allemagne à maintes reprises tout au long du tournoi avec des parades spectaculaires.
L'Euro 2004 est un nouvel échec, l'Allemagne ne confirme pas son retour. La presse allemande s'inquiète après un lourd revers en Roumanie (1-5) en amical environ un mois avant le début de l'Euro. Et effectivement, les débuts dans l'euro sont poussifs : nul 1-1 contre les Pays-Bas et surtout les Allemands sont tenus en échec par la Lettonie (0-0), une équipe qui ne participe qu'à sa première grande compétition officielle. Le troisième match est décisif et l'Allemagne perd contre l'équipe B de la République tchèque déjà qualifiée (1-2). La Mannschaft est éliminée sans gloire d'entrée.
Une chance est cependant offerte à l'Allemagne en 2006 de renouer avec son passé glorieux avec la tenue sur son propre sol de la dix-huitième Coupe du monde après une petite révolution au sein du football allemand.
Klinsmann, Löw et la reconquête (depuis 2004)
Jürgen Klinsmann prend les rênes de l'équipe en 2004, après le départ de Rudi Völler. Il accorde sa confiance à de jeunes joueurs tels que Bastian Schweinsteiger, Lukas Podolski et Philipp Lahm, avec la ferme intention de bâtir une équipe produisant un football offensif et attractif pour les supporters. Il prend ses responsabilités en préférant le gardien Jens Lehmann à Oliver Kahn. À la Coupe des Confédérations 2005, à domicile, elle bat au 1er tour l’Australie (4-3, buts de Per Mertesacker, de Lukas Podolski, de Kevin Kurányi et de Michael Ballack), puis la Tunisie (3-0, buts de Michael Ballack, de Mike Hanke et de Bastian Schweinsteiger) et fait match nul contre l’Argentine (2-2, buts de Gerald Asamoah et de Kevin Kurányi). Elle perd en demi contre le Brésil (2-3, buts de Lukas Podolski et de Michael Ballack) mais se console en prenant la 3e place en battant le Mexique (4-3 ap, buts de Robert Huth, de Lukas Podolski, de Michael Ballack et de Bastian Schweinsteiger).
Après des résultats irréguliers lors des matches de préparation, l'équipe réalise un bon parcours lors de la Coupe du monde dont elle est l'hôte. Ainsi, lors du premier tour, l'Allemagne termine première du groupe A avec 9 points, en ayant remporté successivement ses trois matchs de poule (4-2 contre le Costa Rica, 1-0 contre la Pologne et 3-0 contre l'Équateur). Elle remporte son huitième de finale contre la Suède 2-0 (doublé de Lukas Podolski) et se retrouve opposée en quart à l'Argentine. Menée au score, elle refait son retard dans les dernières minutes avant de l'emporter finalement aux tirs au buts grâce a deux arrêts de Jens Lehmann. L'Allemagne atteint une nouvelle fois le dernier carré. Mais en demi-finales contre l'Italie, après un match de longue haleine se terminant à la prolongation, l'Allemagne cède en encaissant deux buts dans les deux dernières minutes de la seconde prolongation. Quatre jours plus tard, la Mannschaft remporte le match pour la troisième place face au Portugal (3-1, doublé de Bastian Schweinsteiger et but de Armando Teixeira dit Petit (csc)).
Après le départ de Jürgen Klinsmann, son adjoint, Joachim Löw, devient le nouveau sélectionneur de l'équipe allemande. Sous sa conduite, l'Allemagne est le premier pays qualifié pour l'Euro 2008. Durant ce tournoi, la Mannschaft sort second du groupe B en battant la Pologne (2-0, doublé d’un Polonais d’origine Lukas Podolski) et le pays co-organisateur, l'Autriche (1-0, but de Michael Ballack) mais s'incline face à une Croatie bien organisée (1-2, but de Lukas Podolski). Si les Allemands se montrent brillants en 1/4 face au Portugal (3-2, buts de Bastian Schweinsteiger, de Miroslav Klose et de Michael Ballack), la demi-finale face à la Turquie (3-2, buts de Bastian Schweinsteiger, de Miroslav Klose et Philipp Lahm) n'est remportée in-extremis que grâce à leur réalisme. L'Allemagne déçoit ensuite en finale contre l'Espagne (0-1). Piquée au vif après l'ouverture du score de Fernando Torres à la demi-heure de jeu, l'équipe de Joachim Löw fait preuve d'une faible combativité et d'un jeu sans imagination ni précision.
L'Allemagne est qualifiée pour la coupe du monde en Afrique du Sud notamment grâce à sa dernière victoire en Russie (1-0). Elle débute sa préparation le 3 mars par une défaite (0-1) face à l'Argentine, équipe qu'elle écrasera quelques mois plus tard dans la compétition. Mais les succès 3-0 en mai contre Malte et la Hongrie puis le 3 juin contre la Bosnie-Herzégovine (3-1) montrent les capacités offensives de l'équipe.
Quelques semaines avant le début des hostilités, elle voit deux de ses titulaires forfait, le gardien numéro un René Adler et surtout le meneur de jeu et capitaine Michael Ballack victime d'un tacle violent du ghanéen Kevin-Prince Boateng en finale de FA Cup. À ces deux importants forfaits, il faut rajouter les absences du défenseur central Heiko Westermann, blessé en amical contre la Hongrie, celle du relayeur Simon Rolfes, et celle de Christian Träsch. Autant d'évictions qui font trembler le pays tant leurs rôles étaient essentiels au sein de l'équipe d'Allemagne, amputée de 4 titulaires clés et d'un probable remplaçant. Suite à ces blessures en cascade, c'est Philipp Lahm qui hérite du brassard de capitaine. Joachim Löw instaure un système de jeu en 4-2-3-1, avec deux milieux récupérateurs (Schweinsteiger, Khedira), deux milieux offensifs de couloir (Müller à droite, Podolski à gauche) et un milieu offensif axial (Özil) en soutien d'un attaquant de pointe (Klose), avec une défense type Boateng-Mertesacker-Friedrich-Lahm.
Cette équipe rajeunie, contrainte et forcée, a tout de même des certitudes avant le début de cette compétition : de nombreux jeunes joueurs comme Mesut Özil, Sami Khedira, Marko Marin, Jérôme Boateng, Manuel Neuer et Dennis Aogo ont remporté le Championnat d'Europe Espoir 2009. D'autres comme Thomas Müller ou Holger Badstuber ont brillé en club en Ligue des champions. Ce sont des jeunes qui ont déjà une grande expérience du haut niveau. Et les Allemands se rassurent rapidement en écrasant les Australiens 4-0 sur des buts de Lukas Podolski, Miroslav Klose, Thomas Müller et Cacau. L'équipe a dévoilé lors de ce match une grande maîtrise technique, et une capacité à alterner le jeu court et long avec facilité. Peut-être trop confiant de leur premier match en coupe du monde les Allemands perdent 0-1 contre la Serbie au deuxième match mais se rattrapent face au Ghana lors de leur dernier match de poule en s'imposant 1-0. Ils joueront contre l'Angleterre en 1/8e de finale et se qualifieront sur le score sans appel de 4 buts à 1. La Mannschaft bat en quart de finale l'Argentine sur le score de 4-0, donnant un avertissement aux autres nations, mais s'incline en demi-finale face à l'Espagne sur le score de 1-0.
L'Allemagne achève son aventure dans la coupe du monde 2010 en Afrique du Sud en finissant troisième dans la compétition après avoir battu l'Uruguay sous un score de 3-2. Manuel Neuer, titularisé dans le but en dernière minute, éclate sur la scène internationale et s'affirme comme l'un des tout meilleurs gardiens du monde. Le jeune Thomas Müller est élu meilleur jeune de la compétition et meilleur buteur (5 buts, 3 passes décisives). La qualité de la jeune équipe allemande (d'une moyenne d'âge de 24,9 ans) est alors vantée, et de nombreux internationaux allemands sont alors pistés par les plus grands clubs européens suite à leur brillante Coupe du monde (Özil, Khedira, Müller, Schweinsteiger, Podolski, Mertesacker, Boateng...).
La Mannschaft confirme son retour au premier plan de manière éclatante en éliminatoires de l'Euro 2012 en remportant ses dix matchs, s'imposant notamment en Belgique (1-0) et en Turquie (3-1). Seule l'Espagne, championne du monde en titre, aura fait aussi bien. La confirmation de la génération 2010 pousse en outre Michael Ballack vers la sortie : après plusieurs mois de polémique larvée, Joachim Löw tranche à l'été 2011 et déclare construire l'avenir sans lui. L'Allemagne s'annonce d'ores et déjà comme une des grandes favorites de la phase finale de l'Euro.
Palmarès
Parcours en Coupe du monde
Parcours en Championnat d'Europe
Parcours à la Coupe des Confédérations
Divers
La sélection remporte la US Cup en 1993.
- Championne olympique en 1976 (Allemagne de l'Est)
- L'équipe allemande (hors RDA) n'a jamais perdu de match à l'extérieur en phase de qualification pour le mondial. D'ailleurs, ses 2 défaites à domiciles sont contre l'Angleterre pour la qualification au mondial 2002 (1-5) et le Portugal pour la qualification au mondial 1986 (0-1). Cependant pour relativiser cet exploit à l'extérieur il est important de noter que l'Allemagne n'a participé aux qualifications qu'à 12 reprises sur 19, du fait de sa qualification d'office soit en tant que pays organisateur (2 fois) soit en tant que tenant du titre (3 fois) ou par simple forfait lié au contexte politique de l'après guerre (en 1950). De plus elle n'a pas non plus disputé la 1re édition (1930) qui résultait exclusivement d'invitation (13 équipes seulement avaient été conviées en 1930). De surcroit, elle s'est toujours qualifiée pour une phase finale pour une coupe du monde (Ses 2 absences en 1930 et 1950 sont explicitées ci-dessus).
- L'équipe allemande a disputé 12 demi-finales ce qui constiue le record en coupe du monde. Elle s'est toujours qualifiée en phase de poule d'une coupe du monde (sa seule élimination au "1er tour" date de 1938 qui était un match à élimination directe: un 1/8ème de finale contre la suisse). C'est la seule équipe dans ce cas.
- L'équipe allemande s'est toujours qualifiée pour un Euro comportant au moins 8 équipes. Sa dernière absence (un Euro à 4 équipes) remonte à 1968. Elle a disputé 3 finales de suite (1972, 1976 et 1980) pour 2 victoires et 1 défaite.
- Bien qu'elle possède 3 étoiles sur son maillot, l'Allemagne réunifiée n'a jamais été championne du monde. En effet, tous ses titres ont été obtenus par l' Allemagne de l'Ouest, le dernier ayant été obtenu en 1990.
- Lors de la victoire au mondial 1990, Franz Beckenbauer disait que les Allemands seraient encore plus forts. Or, ils n'ont rien gagné depuis (mis à part le titre de champion d'Europe en 1996).
Principaux joueurs d'hier et d'aujourd'hui
Gardiens
Défenseurs
Milieux
Attaquants
pour une liste plus complète voir Liste des footballeurs internationaux allemands
L'équipe d'aujourd'hui
- Sélections et buts actualisés le 04 Novembre 2011.
- Voici le groupe des sélectionnables, parmi eux, les joueurs choisis par Joachim Löw pour jouer l'Ukraine et les Pays-Bas les 11 et 15 Novembre (joueurs avec des numéros).
- Le sélectionneur allemand confirme sa volonté de se passer des services de Kevin Kuranyi et de Marko Marin, mais également de Piotr Trochowski, Marcell Jansen, Patrick Helmes, Aaron Hunt, Thomas Hitzlsperger ou Serdar Taşçı en méforme en club.
- D'autres éléments comme Andreas Beck, Marcel Schäfer, Sascha Riether, Kevin Großkreutz, Stefan Kießling ou Heiko Westermann n'ont plus figuré dans le groupe depuis quelques matches, mais demeurent néanmoins des alternatives crédibles.
Sélectionneurs
Sélectionneur Période Matchs Gagnés Nuls Perdus Comité DFB 1908-1928 63 18 13 32 Otto Nerz 1928-1936 70 42 10 18 / Sepp Herberger 1936 -1964 162 92 26 44 Helmut Schön 1964-1978 139 87 31 21 Jupp Derwall 1978-1984 67 44 12 11 Franz Beckenbauer 1984-1990 66 34 20 12 Berti Vogts 1990-1998 102 66 24 12 Erich Ribbeck 1998-2000 24 10 6 8 Rudi Völler 2000-2004 53 29 11 13 Jürgen Klinsmann 2004-2006 34 19 9 6 Joachim Löw 2006- 46 31 8 7 Joueurs les plus capés et meilleurs buteurs
Les joueurs encore en activité sont indiqués en caractère gras.
Mise à jour le 11 octobre 2011Record de sélection Sélections Joueur Période Buts 150 Lothar Matthäus 1980–2000 23 112 Miroslav Klose 2001– 62 108 Jürgen Klinsmann 1987–1998 47 105 Jürgen Kohler 1986–1998 3 103 Franz Beckenbauer 1965–1977 14 102 Joachim Streich* 1969–1984 55 101 Thomas Häßler 1988–2000 11 100 Hans-Jürgen Dörner* 1969–1985 9 100 Ulf Kirsten* 1985–2000 34 Meilleurs buteurs Buts Joueur Période Sélections 68 Gerd Müller 1966–1974 62 62 Miroslav Klose 2001– 112 55 Joachim Streich* 1969–1984 102 47 Jürgen Klinsmann 1988–1998 108 Rudi Völler 1982–1994 90 45 Karl-Heinz Rummenigge 1977–1986 95 43 Uwe Seeler 1954–1970 73 43 Lukas Podolski 2004– 93 42 Michael Ballack 1999–2010 98 - 1 étoile = Joueur d'Allemagne de l'Est intégré au classement de la fédération de football allemande[4]
Citation
- « Le football est un sport inventé par les Anglais qui se joue à onze contre onze, durant 90 minutes et à la fin ce sont toujours les Allemands qui gagnent. » (Gary Lineker, international anglais, après la Coupe du monde 1990)
Notes et références
- Classement mondial sur fr.fifa.com, 21 septembre 2011. Consulté le 22 septembre 2011.
- (de) Gregor Derichs, « Senf auf dem Smoking », dans Berliner Zeitung, 5 avril 2008, p. Sport [texte intégral (page consultée le 14 janvier 2011)]
- Dopage : vingt ans déjà, L'Humanité, 1er juillet 1994
- (de) Rekordspieler sur dfb.de
Voir aussi
- Liste des sélectionnés en équipe d'Allemagne A de football
- Équipe d'Allemagne de football à la coupe du monde 2006
- Équipe d'Allemagne de football à la coupe du monde 2010
Précédé par Équipe d'Allemagne de football Suivi par Uruguay
1950Vainqueur de la Coupe du Monde 1954 Brésil
1958Brésil
1970Vainqueur de la Coupe du Monde 1974 Argentine
1978Argentine
1986Vainqueur de la Coupe du Monde 1990 Brésil
1994
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