Urho Kekkonen

Urho Kekkonen
Uhro Kekkonen
Urho Kekkonen 1965.png
Uhro Kekkonen, 1965

Mandats
8e président de la Finlande
1er mars 195627 janvier 1982
Prédécesseur Juho Kusti Paasikivi
Successeur Mauno Koivisto
Ministre des Affaires étrangères
5 mai 195420 octobre 1954
Prédécesseur Ralf Törngren
Successeur Johannes Virolainen
Ministre des Affaires étrangères
26 novembre 19529 juillet 1953
Prédécesseur Sakari Tuomioja
Successeur Ralf Törngren
Biographie
Nom de naissance Urho Kaleva Kekkonen
Date de naissance 3 septembre 1900
Lieu de naissance Drapeau de la Finlande Pielavesi (Finlande)
Date de décès 31 août 1986 (à 85 ans)
Lieu de décès Drapeau de la Finlande Helsinki (Finlande)
Nationalité finlandaise
Parti politique Parti du Centre
Signature KekkonenUrhoSignature.png

Presidential Standard of Finland.svg
Président de la République de Finlande

Urho Kaleva Kekkonen (né le 3 septembre 1900 à Pielavesi et mort le 31 août 1986 à la villa de Tamminiemi, Helsinki), est un homme politique finlandais et le huitième Président de la République de Finlande. Kekkonen maintient la politique de neutralité du President Juho Kusti Paasikivi, qui est connue sous le nom de « Ligne Paasikivi ». Il fut président sans interruption pendant 25 ans de 1956 à 1981. Il fut aussi Premier ministre à cinq reprises.

Sommaire

Bibliographie

Son ascendance familiale

La maison de naissance du Président Kekkonen à Pielavesi

Sa famille est une famille de fermiers modestes sans être spécialement pauvres. Il a été raconté que Kekkonen avait vécu dans une ferme pauvre sans cheminée. Cependant il fut démontré plus tard que la photographie utilisée comme preuve avait été retouchée et la cheminée effacée de celle-ci. En fait la maison appartenait à la famille. Ses ancêtres sont durant au moins 12 générations d'anciens ouvriers agricoles de l'est finlandais. Son grand-père paternel Eenokki fait cependant partie des paysans sans terre dont le nombre a beaucoup augmenté au XIXe siècle et doit il chercher sa subsistance par des travaux occasionnels et comme valet de ferme[1]. Eenokki Kekkonen se marie avec Anna-Liisa Koskisen, ils auront 4 garçons Taavetti, Johannes, Alpertti et Juho. En 1878 Juho Kekkonen quitte son village de Koivujärvi de la commune de Pielavesi, il sera le père de Urho Kekkonen. Son grand-père paternel Aatu Pylvänäinen cultivant le domaine Tarkkala de Kangasniemi, se marie l'été 1878 avec Amanda Manninen. Ils auront 3 filles Emilia, Elsa, Tyyne et 2 garçons Siilas et Eetu[1].

Son père, Juho Kekkonen, fils d'une famille démunie, doit partir pour les travaux forestiers et arrive en 1898 à Kangasniemi. Il y rencontre Emilia, la fille ainée du domaine Tarkkala, qui en gardait le troupeau. Ils font connaissance et se marient en 1899. Les jeunes mariés s'installent à Otava près de Mikkeli, où Juho Kekkonen a trouvé un emploi à la scierie de bouleaux Halla Oy. Plus tard Juho devient contremaitre forestier[1]. Le couple s'installe à Pielavesi où ils achètent un chalet qu'ils aménagent et agrandissent petit à petit pendant les 6 ans qu'ils y habitent. A cause de l'aulnaie située à l'arrière de la maison on appelle celle-ci le chalet de l'aulnaie (en finnois : lepikon torppa). Dans les bâtiments attenants il y a un sauna sans cheminée (en finnois : savusauna) où Urho Kekkonen nait le 3 septembre 1900. Sa sœur Siiri y nait en 1904. La famille déménage pour Kuopio en 1906 puis à Lapinlahti en 1908. La famille mène une vie modeste mais ne manque de rien. Jussi le benjamin de la famille nait en 1910[1]

Sa jeunesse

Né en Savonie, c'est dans le Kainuu qu'il passe la plus grande partie de son enfance. Kekkonen dit de sa jeunesse: ”j’ai reçu en cadeau une jeunesse heureuse”. Le jeune Urho commence l’école à Lapinlahti pour trois ans puis un an à Iisalmi suivi de Kajaani en 1911. Il n’était pas un élève modèle mais plutôt intenable. Il est à la direction du comité des élèves et est l’éditeur de la revue Mielikki de l’école. Il lit avec beaucoup d’enthousiasme des œuvres historiques et littéraires. A 12 ans il aide son père dans ses travaux de flottage[2]. Urho est un écrivain enthousiaste, ses premiers textes sont publiés mi 1914. Ses parents ont les moyens de payer ses études au Lycée[3]. Il a deux sœurs Siiri Kekkonen (1904–1969) qui sera secrétaire en assurances et Jussi Kekkonen (1910–1962) qui deviendra directrice générale[4]. En 1949, quand Kekkonen se prépare à devenir Président on retouche les photographies de la maisonnette de jeunesse en en faisant disparaitre la cheminée pour donner une image du fils du peuple qui s’est civilisé[5],[6]. Dans ses années de lycée Kekkonen adhère à la Garde Blanche de Kaajaani et participe au commandement du Régiment de guérilla de Kajaani. Il participe aux combats entre autres à Kuopio, Varkaus, Mouhu et à Viipuri et commande l’exécution de 13 miliciens rouges à Hamina[7].

Études et débuts de sa carrière politique

Le jeune avocat Urho Kekkonen marchant à côté de l’Ateneum au début des années 1930

Kekkonen prépare son baccalauréat à Kajaani en 1919. Il effectue son service militaire à Helsinki et termine sergent. Il s’installe à Helsinki en 1921 pour étudier et obtient sa maîtrise de droit en 1926. Il milite activement à l’organisation étudiante Pohjois-Pohjalainen Osakunta et est éditeur en chef de la revue universitaire Ylioppilas lehti de 1927 à 1928[8].

Pendant ses études de droit, il est juge suppléant et il travaille pour la Police secrète finlandaise (en finnois : Etsivä keskuspoliisi). Il se forme aux activités anticommunistes et ses adversaires le jugent très professionnel[9]. C’est en travaillant à la police secrète qu’il rencontre la dactylographe et fille de pasteur Sylvi Uino qu’il épouse[10]. Kekkonen commence à projeter sa thèse sur ses activités de police secrète. Il dut cependant démissionner après avoir proposé publiquement que la Police secrète soit fusionnée avec la police criminelle. En 1927 il devient avocat de l’association des communautés rurales (Maalaiskuntien liito) mais ses activités publiques conduisent à la rupture de son contrat de travail en 1932. En 1936, il soutient sa thèse de doctorat sur les relations entre la loi électorale et la loi finlandaise[11]. Les fondements idéologiques de sa pensée nationaliste apparaissent déjà dans ses actions politiques à l’université et il lui semble naturel de les prolonger par ses activités pour la Société académique de Carélie ( en finnois : Akateeminen Karjala-Seura) (acronyme AKS).

L’intégrité populaire, la russophobie, la politique linguistique finlandaise et la question de la Carélie orientale sont des sujets qui lui importent beaucoup. Kekkonen écrit des colonnes dans la revue ”Suomen Heimoon” de l’AKS, et en 1930 il devient Président de l’association Suomalaisuuden liitto absorbée par l’AKS trois ans plus tôt. En 1932 il quitte cependant l’AKS avec d’autres membres centristes quand la majorité de l’AKS refuse de condamner la Rébellion de Mäntsälä. Il continue a piger pour la revue de l’association de la finlandicité ‘’Finlandais en Finlande’’ (Suomalainen Suomessa) qui devient Kanava. Dans ses articles il se concentre sur le développement de la finnisation de l’Université[12]. Il préside la Fédération finlandaise d'athlétisme de 1928 à 1931 (SVUL) à laquelle il donne son nom actuel de SUL, jusqu'en 1947.

Activités de politique partisane

En 1932, Kekkonen voyage en Allemagne et témoigne de la montée au pouvoir de Adolf Hitler. L'année suivant cette expérience il adhère au Parti du Centre et il publie un pamphlet intitulé l'autodéfense de la démocratie. Il y alerte au sujet de le montée de l'extrême droite et il indique entre autres que le gouvernement peut devoir limiter la liberté de parole afin d'empêcher l'effondrement de la démocratie[5]. Dans sa vie professionnelle il devient fonctionnaire au ministère de l'économie. En 1936 il tente pour la seconde fois d'entrer au parlement et il est élu député de la Province de Viipuri. On le nomme immédiatement Ministre de la justice (1936–1937)du gouvernement de Kyösti Kallio puis Ministre de l'intérieur du Gouvernement de A. K. Cajander. Il essaie d’interdire le parti d’extrême droite intitulé Mouvement patriotique en 1938, et cet échec est devenu le concept connu appelé Le sac à malices de Kekkonen (en finnois : Kekkosen konstit)[3]. Le Professeur Bruno Salmiala l'un des membres les plus éminents du Mouvement patriotique y fait encore référence en 1968[13].

Kekkonen ne sera pas du Gouvernement de la Guerre d’Hiver. Au parlement il s’oppose à la signature du Traité de Moscou signée en mars 1940 et pèse pour la continuation de la guerre. Durant les années 1940 à 1943 il dirige le Centre de service aux populations déplacées’’. De 1943 à 1945 il travaille au Ministère des Finances où son rôle est de rationaliser l’administration publique[8]. Début 1942, Kekkonen commence à écrire pour Suomen Kuvalehti sous le pseudonyme Pekka Peitsi des articles sur la politique étrangère et sur les évènements de la Seconde guerre mondiale. Auparavant ces vues étaient rédigées par le major Wolf H. Halsti qui avait dû arrêter d’écrire à la demande du commandement général.

Président de la Finlande

1956–1962: Première période

Timbre de 1960 à l'effigie de Urho Kekkonen.

Urho Kekkonen devient Président de la République finlandaise en 1956, suite à sa victoire de 151 voix contre 149 pour son concurrent le social-démocrate K. A. Fagerholm. Lors des élection de 1956 Kekkonen avait obtenu l'appui de 88 grands électeurs et il devait donc obtenir l'appui d'autres électeurs. Le ralliement du groupe SKDL qui vota pour lui à l'unanimité et la majorité du Kansanpuolue furent décisifs. L'identité du votant manquant n'a jamais été clarifiée[14]. Il est considéré comme possible que les votes aient été donnés des deux côtés[15].

Le SAK annonce une grève générale qui débute le jour de l’investiture du nouveau président le 1er mars 1956. Le SAK n’admettra jamais que la grève soit politique, mais l’élection de Kekkonen est considérée comme ayant contribué à la mise en place de cette action revendicative. Au début de sa présidence Kekkonen essaye de garder un profil bas, en particulier dans le domaine de la politique intérieure"[16]. La présidence de Kekkonen correspond au passage à une nouvelle ère entre autres parce qu'à la fin de sa première année de règne aucun de ses prédécesseurs ne reste en vie. Risto Ryti est mort en octobre 1956 et Juho Kusti Paasikivi en décembre 1956[17].

En août 1958 se forme le Gouvernement Fagerholm de large union que l’on nommera plus tard le Gouvernement du gel de nuit (en finnois : yöpakkaset) , l’union soviétique affichera discrètement son opposition à ce gouvernement. Le président Kekkonen adhère à la critique et agit de son côté pour que le gouvernement tombe en décembre. Les chercheurs ne sont pas d’accord sur les motivations de Kekkonen[18]. La chute du gouvernement Fagerholm complique la formation d’un gouvernement majoritaire. Il devient nécessaire de former un gouvernement minoritaire qui s’appuie principalement sur le Parti du Centre. Les luttes intestines internes aux sociaux démocrates ajoutèrent à la tendance à la fragmentation en politique intérieure. En avril 1961 Kekkonen prévoit de dissoudre le parlement et ainsi de gêner l’alliance qui se monte contre lui et qui menaçe de présenter contre lui l’ancien ancien procureur général Olavi Honka. L’URSS envoie en fin novembre une note de crise où elle s’alarme d’une aggravation des relations internationales et demande des consultations militaires dans le cadre de l’accord YYA. Honka abandonne alors sa candidature et Kekkonen obtient 111 voix. Aux élections présidentielles de 1962, il est nommé à nouveau Président avec 199 voix[11]

1962–1968: Seconde période

Comme conséquence de la note de crise on estime qu’il n’y a plus vraiment d’opposition en Finlande et Kekkonen arrive comme dirigeant politique en position de force, ce qui eut par la suite des aspects douteux[19],[19]. Kekkonen essaie d’obtenir l’appui du parti majoritaire, car sans cet appui le président n’aurait pas pu utiliser longtemps ses prérogatives à leur maximum. Pour accéder à la responsabilité gouvernementale le parti doit lui affirmer sa confiance dans le domaine des affaires étrangères c'est-à-dire accepter la ligne de politique étrangère de Kekkonen[20]. Par exemple Johannes Virolainen du parti Kokoomus accède au gouvernement après la note de crise, dès qu’il a affiché sa loyauté à l’égard de Kekkonen[20],[20].

Kekkonen obtient beaucoup de pouvoir aussi grâce à ses relations personnelles. Il garde un contact régulier avec ses amis de sa période estudiantine, mais aussi avec ses compagnons de chasse, de pêche, et de ski. Pour les jeunes il organise des invitations enfantines dans son habitation officielle de Tamminiemi. Il développe des relations avec des personnes de confiance dans l’administration publique de tous les partis politiques significatifs et la la sphère économique en particulier de la sphère économique publique. Il a aussi de nombreux amis artistes. Kekkonen est d’un tempérament direct et il sait socialiser avec des personnalités diverses et des personnes venant de différents milieux sociaux bien avant que le réseautage ne deviennent une activité à la mode[19].

1968–1978: Troisième période

1978–1982: Quatrième période

Ses dernières années

Vision rétrospective

Homme de confiance de Moscou, qui appréciait sa neutralité notamment vis-à-vis de l'OTAN, il était pour les soviétiques irremplaçable. Malade, il démissionna le 26 octobre 1981.

Anecdote

Dans Le Lièvre de Vatanen, roman d'Arto Paasilinna, une partie du livre est consacrée à une hypothétique manipulation de l'État finlandais qui consiste à avoir remplacé Kekkonen par un sosie, cette manœuvre visant à cacher la mort de Kekkonen, afin de ne pas déstabiliser le pays. Cette conspiration fait en réalité référence aux dernières années du mandat de Kekkonen durant lesquelles sa maladie était cachée aux Finlandais. Dans un autre roman d'Arto Paasilina, "Sang chaud, nerfs d'acier", au chapitre 25 titré Hanna et Urho, Kekkonen apparaît comme un démogogue populiste et coureur de jupons.

Bibliographie

Références

  • (fi)Ari Uino, Urho Nuori – Urho Kekkosen Kajaanin-vuodet 1911–1921, éditions Otava,1999, (ISBN 951-1-15992-5)
  • (fi)Lauri Haataja & Paavo Friman , Presidenttikirja , 2001 , éditions Gummerus (ISBN 951-566-071-8)
  • (fi)Arvo Tuominen, Maan alla ja Päällä, 1958, éditions Tammi
  • (fi)Sakari Virkkunen, Käännekohtia itsenäisen Suomen historiassa. Suomen Kuvalehti 37B/12.9. 1986, p. 14
  1. a, b, c et d Nuori Urho, p. 7
  2. Nuori Urho, s. 8–13
  3. a et b Haataja & Friman 2001, s. 152.
  4. Oliko Kekkosella veljiä ja siskoja? Turun Sanomat 5.3.2005
  5. a et b Haataja & Friman 2001, s. 151.
  6. (fi) Martti Heikkinen, « Kuuluisa torppa savupiipulla ja ilman », Helsingin Sanomat, 13.5.2008
  7. (fi) Juhani Saarinen, Myös Kekkonen osallistui teloituksiin, Helsingin Sanomat, 2007, Numéro 137, page A 6
  8. a et b Haataja & Friman 2001, p. 157.
  9. Arvo Tuominen, 1958, p. 180
  10. Haataja & Friman 2001, p. 156.
  11. a et b Haataja & Friman 2001, p. 159.
  12. Haataja & Friman 2001, p. 154.
  13. Lähteenkorva – Pekkarinen: Kirjeitä myllärille, Otava 2000, Helsinki, p. 248–249.
  14. Haataja & Friman 2001, p. 163
  15. Jussila, Hentilä, Nevakivi: Suomen poliittinen historia 1809–2006
  16. Haataja & Friman 2001, p. 164
  17. Sakari Virkkunen, 1986, p. 14.
  18. Haataja & Friman 2001, s. 165
  19. a, b et c Haataja & Friman 2001, p. 150
  20. a, b et c Haataja & Friman 2001, p. 160.

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