Un crime d'amour

Un crime d'amour
Page d'aide sur l'homonymie Ne doit pas être confondu avec Crime d'amour.
Un crime d'amour
Page de titre de l'édition originale Lemerre, 1886
Page de titre de l'édition originale Lemerre, 1886

Auteur Paul Bourget
Préface Dédicace à Gaston Créhange
Genre Roman d'analyse
Lieu de parution Paris
Éditeur Alphonse Lemerre
Date de parution 1886
Chronologie
Cruelle énigme (1885)
André Cornélis (1887)

Un crime d’amour est un roman de Paul Bourget (18521935) écrit d’octobre 1885 à janvier 1886 et qui est un succès, dès sa sortie. Véritable étude de l'adultère[1], cette œuvre est « un diagnostic minutieux d'une maladie de l'âme »[2] puisque l'écrivain étudie un mal intime et son contexte social en traitant le thème de la dépravation d'une honnête femme par son amant qui, lui, est un sceptique de l'amour.

Ce roman d'analyse, écrit par un analyste des désordres intérieurs, à la suite de Cruelle énigme (1885) qui traite du même sujet, s'interroge sur les passions humaines. En faisant référence à la psychologie expérimentale, Paul Bourget propose dans les derniers chapitres une morale aux cœurs exténués par des relations difficiles.

L'évènement qui inspire au romancier Un crime d'amour et s'y trouve transposé trouve son origine dans la relation ombrageuse entre Paul Bourget et sa maîtresse, Marie Kann, et la crise sentimentale qui s'ensuit durant l'été 1885[3] dans la villa des Kann à Houlgate.

Sommaire

Résumé

Jeune femme pleurant sur un fauteuil après l'adultère.
Après la faute, par Jean Béraud, 1885.
H.Chazel.jpg

Héléne Chazel, l'héroïne du roman dont l'histoire a pour cadre le Paris de la Belle Époque en 1883, entretien une liaison avec Armand de Querne, le meilleur ami de son mari, Alfred Chazel. Alors que l'épouse adultère est sincère dans la relation amoureuse avec son amant et fait un don total d'elle-même à Armand de Querne, ce dernier ne considère cette liaison que comme une aventure banale[4]. Il a séduit Hélène Chazel car il en a, à tort, l'image d'une femme facile qui a eu d'autres amants, notamment monsieur de Varades qui a menti à Armand en se vantant d'avoir eu une liaison avec Héléne. Armand, pour qui Héléne, n'est qu'une maîtresse de plus, ne comprend pas l'amour profond qu'elle lui voue et dont il est le premier amant.

Redoutant que le mari bafoué ne finisse par découvrir leur liaison, le jeune baron de Querne prend ce prétexte pour rompre avec sa maîtresse. Lors de la scène de rupture, Armand de Querne laisse entendre à Héléne Chazel qu'il connaît son passé. La jeune femme réalise alors le malentendu sur lequel est basé leur liaison. Par désespoir, elle devient alors la maîtresse d'un second amant, monsieur de Varades. Désespérée, se sentant déshonorée par ces liaisons, Héléne, lors d'une dernière scène, tente de faire comprendre à Armand de Querne qu'il est la cause de sa déchéance et qu'il a commis un crime d'amour[5] :

« Je m'étais gardée pour vous uniquement, comme si j'avais su que je devrais vous rencontrer un jour... Ah! C'est cela que je veux que vous sachiez... Il faudra bien que vous me croyiez, et vous vous direz : – J'étais son premier amour... elle m'aimait comme on rêve d'être aimé, avec tout son cœur, avec tout son être, et non seulement dans le présent, mais dans le passé ; et de cette femme qui m'aimait ainsi voilà ce que j'ai fait : une créature qui ne croit plus à rien, qui ne respecte plus rien, qui a pris un nouvel amant par caprice, qui en prendra un second, un troisième, une femme perdue – Oui, encore une fois, c'est vous qui m'avez perdue, et je veux, je veux que vous le sachiez, et ce sera ma vengeance que vous ne puissiez plus en douter[6]. »

Les personnages

Marie Kann, source inspiratrice du personnage d'Hélène Chazel, l'épouse

L'article « Le Plantier de Costebelle » apporte de nombreuses précisions sur ce sujet.
Marie Kann dans la chapelle Sixtine, par Léon Bonnat[Note 1].
Marie Kann, modèle d'Hélène Chazel, en 1882.

Hélène Chazel a trouvé dans le mariage le moyen d'échapper à la tyrannie d'une marâtre[7] et pense trouver, grâce à cette union, une vie idéale. Déçue par un mari distrait, gauche et qui ne sait rien de la vie, elle s'est donnée à Armand de Querne. Le personnage d'Hélène Chazel est directement inspiré par la jeune femme mariée que Paul Bourget fréquente à cette époque et avec qui il entretient une liaison, Marie Kann[8].

Marie Kann, née Warchawsky (1861 † 1928)[9], mariée depuis 1881 sur un coup de tête à Édouard Kann, riche banquier juif d'origine viennoise[Note 2], est une jeune femme ravissante[10], au charme slave ravageur, coquette, intelligente, dépensière, perfide et ruinant son mari. Elle aime séduire sans se laisser prendre elle-même. C'est une amie de madame Pol Neveux, du peintre académique et portraitiste de la Troisième république Léon Bonnat, de la princesse Mathilde et de Fanny et Jules Ephrussi. Toxicomane jusqu'à devoir subir des cures de désintoxication, elle n'hésite pas à mener plusieurs liaisons de front (Paul Bourget et Guy de Maupassant)[11] et à partir en vacances dans sa villa à Houlgate, à Gérardmer ou à la Villa des Dunes située à Cannes avec son mari Édouard Kann, mais également accompagnée de Paul Bourget. Elle tient salon 33, rue de Monceau à Paris et sa sœur, Loulia Warchawsky a épousé le frère de Louis Cahen d'Anvers, Albert Cahen qui est un ami proche de Paul Bourget depuis 1867.

Marie Kann a aussi une grande influence sur le talent de Guy de Maupassant et certains de ses romans présentent une ressemblance troublante avec quelques œuvres de Paul Bourget qui, après sa rupture avec Marie Kann, accuse son ancienne maîtresse d'avoir donné à Maupassant le sujet de romans qu'il s'apprétait à publier[12].

Armand de Querne, l'amant à qui Paul Bourget prête ses traits

Paul Bourget, chapeau, costume et gilet clair, est photographié mains dans les poches. Sur le côté gauche de son gilet, une montre est reliée à une poche par une chaine.
Paul Bourget, vers 1888.

Le jeune baron de Querne est un viveur désabusé qui cache la sécheresse de son cœur en collectionnant les aventures. Mais même s'il est blasé de l'amour, il n'est pas un homme irrévocablement corrompu et prend conscience qu'il a blessé à mort Hélène Chazel. Un bouleversement s'opère dans son cœur et dans son esprit ; il se promet de tout mettre en œuvre pour racheter sa faute. Armand de Querne est, selon l'expression de Paul Bourget, « une espèce d'enfant du siècle à la date de 1883 »[13]. Il est le symbole d'une espèce qui prolifère dans les sociétés déclinantes. Le romancier évoque d'ailleurs dans le livre des évènements politiques et historiques dont il a été lui-même le témoin direct dans sa jeunesse et qui provoquent, dans le récit, le déséquilibre d'Armand : la guerre, la Semaine sanglante de 1871.

De nombreux éléments autobiographiques rappelant la jeunesse de Paul Bourget permettent au biographe de l'écrivain, Michel Mansuy, de penser que la ressemblance du personnage avec le romancier lui-même est sans équivoque : l'atmosphère étouffante de la maison familiale, le collège, les lectures précoces, la perte de la foi.

Édouard Kann, modèle supposé d'Alfred Chazel, le mari

Profil d'Édouard Kann, crane dégarni, regardant vers la droite, moustaches.
Édouard Kann, modèle d'André Chazel[Note 3].
Livres Kann.JPG

Alfred Chazel, le mari, est un homme doux, plein de tendresse, d'une intelligence supérieure et vivant dans le monde abstrait de la science. S'étant toujours gardé du plaisir, il n'a jamais songé à déchiffrer cette énigme terrible : la femme. Il est gauche dans son affection pour Hélène Chazel qui adore sincèrement et un peu ridicule dans ses vêtements. Il fait pitié auprès de son épouse étincelante à qui il n'a apporté que des déceptions d'amour :

« Alfred Chazel offrait le type accompli d'un Français de la classe moyenne, qui a dû travailler trop assidûment, préparer trop d'examens, passer trop d'heures sur des papiers ou devant un tableau, à l'âge ou le corps se développe. Quoiqu'il eût trente-deux ans à peine, les signes d'un commencement d'usure physique abondaient en lui. Il avait les cheveux rares, le teint comme appauvri... comme une gaucherie de tout le corps[14].  »

Bourget décrit le personnage d'Alfred Chazel à l'image de l'époux de Marie Kann qu'il a « honte de bafouer » ; comme Armand de Querne vis-à-vis d'Alfred, Bourget éprouve une grande affection pour Édouard Kann à cause de l'immense tendresse que celui-ci témoigne à sa femme[15]. Alors qu'Alfred Chazel est un homme de science, distrait, Édouard Kann est un bibliophile averti qui se passionne pour les éditions rares[16].

Le roman d'analyse et les thèmes abordés

Paul Bourget vers 1880, Eau-forte de Robert Kastor.

Le « premier » Paul Bourget, celui d'avant sa conversion au catholicisme et qui excelle dans le roman d'analyse, est moraliste et un analyste des désordres du cœur qui étudie finement le mécanisme de l'adultère et ses conséquences ; faisant preuve d'un certain relativisme, il accorde moins d'importance aux mœurs qu'à la psychologie et considère ses romans comme « de simples planches d'anatomie morale »[17]. Il accuse une vision souvent pessimiste de la société à l'image du caractère du baron de Querne. Le narrateur recherche dans le style analytique, la précision de l'observation minutieuse et se réfère à la science médicale et anatomique de l'époque.

L'impuissance d'aimer

L'étude de certains aspects de Notre cœur de Guy de Maupassant et d' Un crime d'amour permet de déceler deux visions en miroir de l'impuissance d'aimer : l'une, masculine est celle d'Armand de Querne, professionnel de l'adultère et par conséquent blasé, se méfiant des femmes et d'Hélène Chazel en particulier et l'autre, féminine, naissant au contraire d'une absence d'introspection chez Michèle de Burne[Note 4], dans le roman de Maupassant. Laure Helms explique que « ces deux versions de l'impuissance d'aimer résultent toutes deux d'un rapport biaisé au temps et plus précisément d'une contradiction entre la volonté incessante de renouveau et l'enlisement dans un passé qui fait obstinément retour »[18].

Le perfectionnement de l'âme grâce à la pitié et au pardon

Paul Bourget nous livre alors, à travers le drame de ces trois cœurs (l'épouse, le mari et l'amant), une réflexion sur le libre arbitre, le déterminisme (un déterminisme proche de celui d'Hippolyte Taine), la pitié (qui ranime le cœur desséché d'Armand de Querne) et le pardon lorsque le mari trompé, soupçonnant l'infidélité de sa femme, demande une explication loyale à l'amant, son ami d'enfance. Armand de Querne, mis en face de cette bonté, de cette résignation, de cette tendresse, prend conscience de son infamie. Le romancier plaide pour la morale de l'amour et du perfectionnement intérieur ; il cherche « dans les lois du cœur le secret de la santé et de l'équilibre » sans parvenir toutefois encore au vertige de la foi[19] :

« Pour que ce remords fût justifié, songeait Armand, il faudrait que je fusse coupable, c'est-à-dire responsable et libre. Est-ce que la liberté n'est pas un vain mot, et par suite le bien et le mal, la vertu et le vice ?... Qui suis-je ? le produit d'une certaine hérédité, placé dans de certains milieux. Les circonstances une fois données, je devais sentir comme j'ai senti, penser comme j'ai pensé, vouloir comme j'ai voulu[20]... »

Réception de l'œuvre

« M. Paul Bourget, avec Un crime d’amour, nous fait pénétrer dans le monde dont je parlais tout à l’heure, le monde de l’âme et du sentiment. C’est l’histoire de trois âmes, le drame de trois cœurs, qui revit en ces pages désolées et tout attendries d’une analyse féroce, et pourtant toutes parfumées de ces parfums rares : la tendresse et la pitié. Il se dégage d’Un crime d’amour je ne sais quelle puissance d’observation, quelle grandeur de pensée, quelle bonté éparse à travers chaque ligne, qui font songer à Anna Karénine, malgré la différence du milieu, des caractères et des influences psychologiques. De même que Cruelle énigme, ce nouveau roman est l’étude d’un adultère – j’allais dire de l’adultère –, car toutes les angoisses, les terreurs, les déceptions, les hontes et les brisements définitifs des âmes dont se composent ce que les gens gais appellent les joies de l’adultère, y sont mis en des reliefs saisissants. »

Octave Mirbeau, Le Gaulois, 11 février 1886

L'accueil de la critique de l'époque est excellent. Edmond Schérer, dans un article remarqué[21], reconnaît les mérites de ce roman. Henri Chantavoine est, de même, élogieux dans les Débats du 23 mars 1886. Maurice Barrès[22], Édouard Rod[23], H. Lys ou M. Gaucher confortent l'impression d'une réussite d' Un crime d'amour qui assure définitivement à Bourget son aisance financière.

Le succès du roman est d'autant plus affirmé que la littérature de l'époque, aussi bien française qu'étrangère, semble s'intéresser aux souffrances humaines et aux soubressauts du cœur. Monsieur Parent (1885) de Guy de Maupassant ou surtout Le Roman russe (1886) d' Eugène-Melchior de Vogüé et les romans de Pierre Loti en sont les témoins en France.

Octave Mirbeau compare les écrits des maîtres de la littérature russe, qui profitent d'un succès grandissant en France, à Un crime d'amour et établit un parallèle entre Anna Karénine de Léon Tolstoï et la scène du pardon d'Alfred Chazel[24].

Notes et références

Notes

  1. Ce tableau peint par Léon Bonnat avant 1880 représente Marie Warchawsky (future madame Kann) avec qui le peintre est parti en Italie. La toile a appartenu à Marie Kann jusqu'en 1929, date de son entrée dans les collections nationales à titre de legs. Une dédicace est inscrite en haut à gauche : A madame Éd. Kann, son vieil ami, Ln Bonnat.
  2. Jacob Édouard Kann, le mari de Marie Warchawsky, ne doit pas être confondu avec le banquier et collectionneur Maurice Édouard Kann ni avec le fils de ce dernier, Édouard Jacques Kann.
  3. L'époux de Marie Kann, Édouard Kann est peint par l'ami de la famille, Léon Bonnat.
  4. Marie Kann, qui est le modèle d'Hélène Chazel, est aussi la source inspiratrice de Michèle de Burne puisque Maupassant comme Bourget, entretenait au même moment une liaison avec la jeune femme.

Références

  1. Octave Mirbeau, « Un crime d'amour » dans Le Gaulois, 11 février 1886.
  2. Dédicace à Gaston Gréhange, p. II, cité dans Albert Feuillerat, Paul Bourget, histoire d'un esprit sous la IIIe République, Librairie Plon, 1937, p. 113 .
  3. Michel Mansuy, Un moderne : Paul Bourget de l'enfance au Disciple, Les Belles Lettres, coll. « Annales littéraires de l'Université de Besançon », 1960 (ISBN 978-0320053023), p. 353, note 115 et 421 .
  4. Michel Mansuy, Un moderne : Paul Bourget de l'enfance au Disciple, Les Belles Lettres, coll. « Annales littéraires de l'Université de Besançon », 1960 (ISBN 978-0320053023), p. 421 .
  5. Albert Feuillerat, Paul Bourget, histoire d'un esprit sous la IIIe République, Librairie Plon, 1937, p. 114 et 115 .
  6. Paul Bourget, Un crime d'amour, Lemerre, 1886, p. 257 .
  7. Paul Bourget, Un crime d'amour, Lemerre, 1886, p. 72 .
  8. Michel Mansuy, Un moderne : Paul Bourget de l'enfance au Disciple, Les Belles Lettres, coll. « Annales littéraires de l'Université de Besançon », 1960 (ISBN 978-0320053023), p. 423 et 424, note 13 .
  9. Michel Mansuy, Un moderne : Paul Bourget de l'enfance au Disciple, Les Belles Lettres, coll. « Annales littéraires de l'Université de Besançon », 1960 (ISBN 978-0320053023), p. 252 et suivantes .
  10. François Tassart évoque « la dame à la robe gris perle » dans François Tassart, Souvenirs sur Guy de Maupassant, Éditions du Mot Passant, 2007 (ISBN 978-2-912-506-57-3), p. 199, 203, 205 et 231 .
  11. Michel Mansuy, « Itinéraires italiens de Paul Bourget », dans M.-G. Martin-Gistucci (dir.), Paul Bourget et l'Italie, Éditions Slatkine, 1985 (ISBN 2-05-100693-8), p. 58 .
  12. Rome, Fondation Primoli, Pages intimes de Primoli sur Bourget, Paris, juin 1889 et Rome, carnaval 1892.
  13. Paul Bourget, Un crime d'amour, Lemerre, 1886, p. 46 .
  14. Paul Bourget, Un crime d'amour, Lemerre, 1886, p. 7 .
  15. Michel Mansuy, Un moderne : Paul Bourget de l'enfance au Disciple, Les Belles Lettres, coll. « Annales littéraires de l'Université de Besançon », 1960 (ISBN 978-0320053023), p. 353, note 115 .
  16. G. Andrieux, Bibliothèque Édouard Kann, vente 17, 18 et 19 novembre 1930, 1930 .
  17. Paul Bourget, André Cornélis, Alphonse Lemerre, 1887, p. VIII , dédicace à monsieur Hippolyte Taine.
  18. Laure Helms, « Temps et scène intérieure dans Notre cœur et dans Un crime d'amour », dans Littératures, Presses universitaires du Mirail, no 46, 2002, p. 125 – 140 (ISSN 0563-9751) .
  19. Michel Mansuy, Un moderne : Paul Bourget de l'enfance au Disciple, Les Belles Lettres, coll. « Annales littéraires de l'Université de Besançon », 1960 (ISBN 978-0320053023), p. 427 .
  20. Paul Bourget, Un crime d'amour, Lemerre, 1886, p. 272 
  21. Edmond Schérer, Études sur la littérature contemporaine, t. X, p. 159 , qui reprend une chronique parue dans le Temps du 4 mars 1886.
  22. Maurice Barrès, « Notes sur M.Paul Bourget », dans Lettres et Arts, 1er février 1886, p. 254 .
  23. Édouard Rod, « Un crime d'amour », dans République française, 18 février 1886 .
  24. Octave Mirbeau, « Un crime d'amour » dans Le Gaulois, 11 février 1886.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Bibliographie

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  • (fr) Albert Feuillerat, Paul Bourget, histoire d'un esprit sous la IIIe République, Librairie Plon, 1937 Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article .
  • (fr) Michel Mansuy, Un moderne : Paul Bourget de l'enfance au Disciple, Les Belles Lettres, coll. « Annales littéraires de l'Université de Besançon », 1960 (ISBN 978-0320053023) Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article .



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