- Trie-sur-Baïse
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Trie-sur-Baïse Administration Pays France Région Midi-Pyrénées Département Hautes-Pyrénées Arrondissement Arrondissement de Tarbes Canton Canton de Trie-sur-Baïse Code commune 65452 Code postal 65220 Maire
Mandat en coursMaryse Maumus
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Pays de Trie Démographie Population 1 109 hab. (2007) Densité 99 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 224 m — maxi. 360 m Superficie 11,2 km2 Trie-sur-Baïse (en gascon : Tria de Baïsa) est une commune française, située dans le département des Hautes-Pyrénées et la région Midi-Pyrénées.
Sommaire
Géographie
Commune du Pays des Coteaux sur la Baïse accès par l'autoroute A64 sortie 13 et les routes RN 632 et RN 639
Histoire
Fondation de la bastide au XIVe siècle
Trie-sur-Baïse est une de ces villes nouvelles appelées "bastide" qui ont été fondées au XIIIe siècle et XIVe siècle dans le Sud-Ouest de la France dans un contexte d'essor démographique et d'affirmation du pouvoir royal. Le contrat de paréage, acte de fondation de la ville, est signé en 1323, entre, Jean de Trie, représentant du roi, le seigneur de Duffort Bernard de Manas, le seigneur de Puydarrieux Géraud d'Esparros et un représentant de l'abbaye de l'Escaladieu, l'abbé Roger de Mauléon. Le nom de la ville s'inspirerait ainsi de celui de Jean de Trie, sénéchal de Toulouse[1].
Sièges, pillages et reconstruction
Durant la guerre de Cent Ans qui voit s'affronter sur le sol français deux dynasties, les Plantagenêts et la Maison capétienne de Valois, le prince de Galles dit Prince Noir mène, en 1355, une dévastatrice expédition dans le Sud-Ouest. Trie est assiégée et prise. Les pillages se succèdent alors.
Le reconstruction de la ville est permise avec l'arrêt des saccages en 1363. Les Carmes fondent un monastère en 1365. Les fortifications sont achevées et une citadelle abrite des soldats en stationnement. Deux hôpitaux sont édifiés : l’hôpital Saint -Antoine est destiné aux pèlerins de passage et l’hôpital Saint-Jacques est consacré aux plus pauvres. La ville s'enrichit et connaît son âge d'or au XVe siècle siècle[2]. Symbole toujours visible de cette prospérité, l'église entre en construction en 1444.
De nouvelles difficultés à partir du XVIe siècle
Dans la seconde moitié du XVIe siècle, Trie connaît, comme le reste de la région, des conflits religieux opposant protestants et catholiques. Au mois d'août 1569, les troupes du réformé Montgonmery incendient le monastère. Un vingtaine de personnes y demeurant sont exécutées.
Durant presque trois siècles, la cité connaît des périodes de famine ou de maladie. Les finances publiques sont mises en difficulté par le passage incessant de troupes qu'il faut payer.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2008 2014 Maryse Maumus mars 2001 2008 Jacques Aubian Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2007 1 150 1 175 1 096 1 075 1 011 1 034 1 109 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes
[1] Source INSEE (Institut National de la Statistique et des Études Économiques)Lieux et monuments
Le monastère des Carmes
Le monastère a été fondé en 1365. En 1569, suite à un incendie, seule l'église échappe à la destruction. Mais, le monastère est reconstruit 60 à 70 ans plus tard.
Durant la Révolution il a fait partie de ces possessions de l’Église devenues biens nationaux pour être revendues. Une fois encore, seule l'église subsiste. Les autres bâtiments furent démantelés. Le cloître a ainsi été reconstruit, à partir d'éléments achetés avant la Première Guerre mondiale par le collectionneur George Grey Barnard, dans l'enceinte du musée The Cloisters, à New York.
L'église, édifice de type gothique méridional, a été restaurée en 1992 pour devenir un centre d'activités culturelles.
La maire-halle
La maire, imposant édifice Empire, abrite, en son rez-de-chaussée, une halle aux extensions de type Baltard.
L'église Notre-Dame des Neiges
La tradition voudrait que l'église doive son nom à un signe divin. Les premiers habitants de la cité se seraient réunis en assemblée un matin d'août 1355 afin de décider du lieu de construction de leur lieu de culte. Le neige se serait mis à tomber et aurait recouvert le sol de façon à faire apparaître une croix. Une chapelle est alors construite et dédiés à Notre-Dame des Neiges qui devient la protectrice de la bastide.
L'église actuelle, édifiée un siècle plus tard, porte ce même nom. Elle est dotée d'un clocher aux lignes massives surmontée d'une flèche de style gothique flamboyant.
Vestiges des fortifications
Des vestiges des fortifications de la cité sont encore visibles telles que la Tour Ronde et la Tour Carré datant du XIVe siècle et XVe siècle.
Personnalités liées à la commune
- Alcide Curie-Seimbres, historien et archéologue, né le 18 septembre 1815 à Trie sur Baïse
- Alphonse Pierre Bernard Mailhe né à Trie sur Baïse le 17 novembre 1872, fils de Laurent Mailhe et de Louise Marie Françoise Bégué, décédé à Paris le 18 avril 1932 chimiste. Directeur du Gaz de Paris, reprenant les travaux d'Alexandre Borodine, il a étudié avec Jean-Baptiste Senderens curé de Barbachen, l'hydrogénation catalytique. Ces deux chimistes ont été très honorés lorsque leur maître Paul Sabatier a reçu le Prix Nobel de chimie avec François Auguste Victor Grignard en 1912
Voir aussi
Liens externes
Notes et références
- http://abadie.jimdo.com/bastides-bigourdanes/trie-sur-ba%C3%AFse/le-par%C3%A9age/ Retranscription du contrat de paréage
- http://www.triesurbaise.com/ Le site de la commune retrace son histoire
Catégories :- Commune des Hautes-Pyrénées
- Bastide médiévale
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