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Saint-Coulomb
Saint-Coulomb
DétailAdministration Pays France Région Bretagne Département Ille-et-Vilaine Arrondissement Saint-Malo Canton Cancale Code Insee abr. 35263 Code postal 35350 Maire
Mandat en coursJean Mainguené
2008-2014Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays de Saint-Malo Site internet Site officiel de la mairie de Saint-Coulomb Démographie Population 2 306 hab. (2006[1]) Densité 128 hab./km² Aire urbaine 81 962 hab. Gentilé Colombanais, Colombanaise Géographie Coordonnées Altitudes mini. 0 m — maxi. 52 m Superficie 18,04 km² Saint-Coulomb est une commune française, située dans le département d'Ille-et-Vilaine et la région Bretagne.
Ses habitants sont appelés les Colombanais.
Sommaire
Géographie
Saint-Coulomb est un bourg de Bretagne, entre Saint-Malo et Cancale. Située le long des côtes de la Manche, cette commune est principalement tournée vers l'agriculture.
Malgré ses 14,55 km de côtes et quatre belles plages (Les Chevrets, les Dunes du Port, Roz-Ven[2] et l'anse du Guesclin[3]), la commune a un rôle touristique assez mineur en comparaison des grands centres touristiques que sont les villes limitrophes de Saint-Malo et de Cancale. Il faut cependant signaler le camping de la Guimorais, implanté en bordure de la plage des Chevrets.
Du point de vue de la richesse de la flore, Saint-Coulomb est à la première place des communes du département possédant dans leurs différents biotopes le plus de taxons, soit 670 pour une moyenne communale de 348 taxons et un total départemental de 1373 taxons (118 familles). On compte notamment 88 taxons à forte valeur patrimoniale (total de 207) ; 52 taxons protégés et 59 appartenant à la liste rouge du Massif armoricain (total départemental de 237) [4].
Histoire
La paroisse de Saint-Coulomb, enclavée dans l'évêché de Saint-Malo, faisait partie du doyenné de Bobital relevant de l'évêché de Dol et était sous le vocable saint Colomban. Son nom dérive de son patron qui aurait débarqué sur ses rives dans les années 580 - 590. Accompagné de plusieurs moines, il traversa la Manche et accosta soit sur la grève du Guesclin, soit quelques centaines de mètres plus à l’ouest, à l’anse Margot. Une croix est érigée à sa mémoire.
Héraldique
Blasonnement : de sinople à la croix de sable chargée d'une crosse abbatiale d'argent, cantonnée de quatre malouinières d'or, ouvertes ajourées et essorées de sable. Il s'agit d'armes à enquerre.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité depuis 1981 Jean Mainguené UMP 1945 1981 Louis Frémont - 1935 1945 Louis Esnoul - 1922 1935 Jean Collin - Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[5])1962 1968 1975 1982 1990 1999 1 390 1 542 1 611 1 746 1 938 2 168 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Monuments et lieux touristiques
Château de la Motte-Jean, XVIIe siècle
Article détaillé : Château de la Motte-Jean.La Motte-Jean est construite sous une terrasse haute de 2 mètres à l’Ouest, qui correspond à l’emplacement d’une forteresse de Du Guesclin. Dans cette forteresse étaient cantonnées les troupes qui surveillaient la côte de la baie du Mont-Saint-Michel au Fort La Latte.
Le château est un exemple de la recherche des creux de terrains par les corsaires et les armateurs de Saint-Malo pour y installer leurs maisons de campagne à l’abri des vents de noroît. Ainsi, seuls les toits émergent des champs depuis la disparition des allées plantées aux quatre points cardinaux, les rabines.
La Motte-Jean a servi de modèle à la Giclais construite 50 ans plus tard à Saint-Servan.
À l’intérieur subsistent un escalier Renaissance avec une très belle rampe en bois sculpté, des boiseries, une vaste cuisine à four monumental, de grandes pièces avec poutres et solives sculptées gothiques, et de belles cheminées en granit.
Pendant la Révolution, un hôpital militaire fut installé à la Motte-Jean, ce qui permit aux dames Grout de Beauvais, qui n’avaient pas suivi leur mari et père en émigration à Jersey, d’accueillir les agents royaux arrivant et partant pour l’Angleterre depuis l’anse Du Guesclin.
En 1794, la chapelle de la Trinité fut le tombeau des 300 victimes de la Carmagnole à Cancale.
L’ancienne forteresse peut aujourd’hui être visitée lors des Journées du patrimoine.
La côte, les plages
(voir photo à la fin de la page)
Quatre belles plages occupent le littoral de la commune. D'ouest en est, il s'agit de :
- La plage des Chevrets, bordée par l'important camping de la Guimorais. La pratique du naturisme est tolérée dans sa partie orientale,
- La plage du Port,
- La plage de la Touesse, aussi appelée Roz-Ven (du nom du manoir qui la surplombe),
- L'anse du Guesclin, avec le fort du Guesclin, sur un îlot à l'est de la plage.
Entre les Chevrets et la plage du Port, la Pointe du Meinga s'enfonce dans la mer sur deux kilomètres. Elle permet d'offrir un superbe panorama sur l'ensemble de la Côte d'Émeraude, depuis le Cap Fréhel jusqu'au Cotentin. C'est, avec la Pointe du Grouin située à Cancale, l'un des rares sites de la Côte permettant de voir à la fois trois départements : les Côtes-d'Armor, l'Ille-et-Vilaine et la Manche.
Malouinières
Article détaillé : Malouinière.- La Ville Bague[6]
- La Mettrie aux Louëts[7]
- La Motte aux Chauff[8]
- Le Lupin[9]
- La Ville-ès-Offrans[10]
- La Motte-Jean[11]
Le Plessis-Bertrand
Le Plessis-Bertrand est un ancien château fort du XIIIe siècle. Il est situé sur la route entre Saint-Coulomb et Saint-Méloir-des-Ondes. Il a été construit en 1259 par l'arrière-arrière grand-père de Bertrand du Guesclin pour remplacer l'ancien château du Guesclin. Trois tours portaient autrefois les noms de tours de l'Aigle, du Capitaine et du Guesclin. Il possédait un colombier et une chapelle privée. Ce château est pris en 1387 par les partisans d'Olivier de Clisson dans sa lutte contre le duc Jean IV, et en 1589 par le duc de Mercoeur. Le maréchal de Brissac l'attaque pour le roi en 1597 et en 1598 : le château capitule et il est démantelé par ordre d'Henri IV. Le Plessis-Bertrand avait jadis un droit de haute justice.
Personnalités liées à la commune
- Colette (1873-1954), romancière.
- La famille de Bertrand du Guesclin (1320-1380).
- Léo Ferré (1916-1993), qui séjourna au Fort du Guesclin.
- Olivier-François Ameline, député et industriel sous la Troisième République.
- Gilles de Chateaubriand, Sieur de la Guerrande, né à Saint-Coulomb en 1570, aïeul à la sixième génération de François-René de Chateaubriand[12].
- Hervé Baslé, réalisateur et scénariste.
Photographies
Plage du Guesclin avec le Fort au fond
Voir aussi
Archives
- La seigneurie du Plessix-Bertrand en Saint-Coulomb, (parchemins du XVIe siècle) > Fonds Danjou de La Garenne, Archives I&V, fonds 62 J, (0,50 ml ?).
Notes et références
- ↑ données officielles 2006 sur le site de l’INSEE
- ↑ Cette plage a été marquée par la venue de Colette pendant plusieurs années dans le manoir de Roz-Ven, au cours des années 1920. Elle y a notamment écrit Le Blé en herbe
- ↑ Léo Ferré a été propriétaire du fort du Guesclin, situé à l'extrémité orientale de la plage sur un îlot accessible à marée basse
- ↑ Louis Diard, La flore d'Ille-et-Vilaine, Atlas floristique de Bretagne, Rennes, Siloë, 2005, carte p. 170.
- ↑ Saint-Coulomb sur le site de l'Insee
- ↑ Fiche d'inventaire préliminaire
- ↑ Fiche d'inventaire préliminaire
- ↑ Fiche d'inventaire préliminaire
- ↑ Fiche d'inventaire préliminaire
- ↑ Fiche d'inventaire préliminaire
- ↑ Fiche d'inventaire préliminaire
- ↑ Le pays de Dinan, 1996, p. 89
- Abbé Auffret, Éditions du Phare, Saint Coulomb, des origines à nos jours, (ISBN 2-911522-00-9) (ISBN indiqué comme erroné sur le catalogue de la BNF)
Liens externes
- Site officiel de la mairie de Saint-Coulomb
- Photos et histoire de Saint-Coulomb
- Saint-Coulomb sur le site de l'Institut géographique national
- Inventaire préliminaire de la DRAC
- Site officiel de la Motte-Jean
- Portail de la Bretagne
Catégories : Commune d'Ille-et-Vilaine | Paroisse ou trève de l'évêché de Dol
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