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Saint-Tite
Saint-Tite
DétailAdministration Pays Canada Province Québec Région Mauricie Comté ou équivalent Mékinac Statut municipal Ville Constitution 23 décembre 1998 Maire
Mandat en coursReynald Périgny
2005 - 2009Site Web Ville de Saint-Tite Démographie Population 3 826 hab. (2006[1]) Densité 41.3 hab./km2 Gentilé Saint-Titien, Saint-Titienne Langue(s) officielle(s) Français Géographie Coordonnées
géographiquesAltitudes mini. 110 m — maxi. 309 m Superficie 92,53 km2 Fuseau horaire -5 Indicatif (819) Code géographique 24 35027 Saint-Tite est une ville du Québec (Canada) située dans la municipalité régionale de comté (MRC) de Mékinac, dont elle est le siège, et dans la région administrative de la Mauricie. La ville est particulièment reconnu pour le Festival western de Saint-Tite, qui se tient dans cette ville au mois de septembre à chaque année.
Sommaire
Toponymie
Le nom de la ville a été donnée en 1851 à la mission fut Saint-Juste-de-Kapibouska. Kapibouska provient nom algonquin du lac Pierre-Paul, qui est situé à l'est du territoire et signifie « Là où il y a des roseaux ». Quand à Saint-Tite, il est apparu en 1859 et c'est rapidement établit à la municipalité de paroisse en 1863. Elle est nommée l'honneur de Tite, apôtre, compagnon de Paul et évêque de Cnossos[2].
Géographie
Saint-Tite est située à 30 km au nord-est de Shawinigan. Le territoire de 92,53 km2 qui compose la municipalité est située dans la région de la Mauricie et la MRC de Mékinac. Elle partage ses limites avec la municipalités de Sainte-Thècle, la municipalité du village de Grandes-Piles et les municipalités des paroisses de Hérouxville, Saint-Adelphe et Saint-Séverin.
La ville est située dans les Basses-terres du Saint-Laurent. Le relief y est généralement plat avec quelques collines et butte. Le nord-ouest marque la limite avec les Laurentides. L'altitude dans la municipalité va de 110 à 309 m. Le sous-sol est composé de gneiss datant du Précambrien[3].
La ville est parcourue par la rivière des Envies, un affluent de la rivière Batiscan. Celle-ci traverse la municipalité du sud-ouest au nord-est. Elle possède plusieurs lacs servant la villégiature, dont le plus important est le lac Pierre-Paul.
Saint-Tite est traversé par les routes 153 et 159. Le première relie Saint-Tite avec Shawinigan et Lac-aux-Sables. La seconde permet d'aller à Saint-Roch-de-Mékinac et Sainte-Anne-de-la-Pérade. Elle est aussi déservi par le chemin de fer passagers avec trois allez-retour par semaine vers Montréal, Saguenay et Senneterre.
Démographie
Population Recensement[4],[5] 1991 1996 2001 2006 Saint-Tite 2 654 2 555 3 845 3 826 Saint-Tite (paroisse) 1 448 1 445 La population de Saint-Tite était de 3 826 habitants en 2006 et 3 845 en 2001, soit en baisse de 0,5 % en 5 ans[6]. La totalité de la population a le français comme langue maternelle[7]. 16,2% de la population maitrise les deux langues officielles du Canada[6]. Moins de 1% de la population est immigrante[6].
31% de la population de plus de 15 ans n'a aucun diplôme[6]. 7% de la pupulation de plus de 15 ans à un diplôme d'étude universitaire ou supérieur[6].
60,2% de la population de Saint-Tite est urbaine[8]. La région urbaine de Saint-Tite, a une population de 2 306 habitants et une superficie de 2,58 km2 en 2006, soit une densité de 893,8 hab./km2[9].
Histoire
Les premiers habitants à s'établir de façon permanente à Saint-Tite furent les Métis, Montagnais et Algonquins qui vivait dans les allantour du lac Kapibouska (aujourd'hui lac Pierre-Paul. Les premiers colons en provenance de Sainte-Geneviève-de-Batiscan, Champlain, Grondines, Neuville et Saint-Augustin-de-Desmaures. s'installèrent en 1833 dans la région du lac et la municiplité. Une mission catholique, Saint-Juste-de-Kapibouska, fut établi en 1851. C'est le 11 juillet 1863 que la municipalité de la paroisse de Saint-Tite est crée. La population de la municipalité progressa pour atteindre 3 000 habitants en 1900. Le 4 juin 1910, la ville de Saint-Tite se détacha de la paroisse. Les deux furent fusionné le 23 décembre 1998[2].
Héraldique
Le blason de la ville fut adopté en 1954 par le conseil municipal[10].
Le blason de Saint-Tite se blasonne ainsi:
De gueules à croix grecque d’azur en point du chef, flanquée d’un segment de roue dentée d’argent à dextre et d’un segment de roue dentée d’or à sénestre, renfermant une peau de cuir tendue d’or en dextre et une épinette d’argent en sénestre, surmontant des montagnes de sable posées sur une terrasse d’or chargée d’une rivière d’azur.
A pour devise: L’UNION DANS L’ACTION.Économie
Dès 1912, la production de la ville c'est spécialité dans le tannage du cuir et la production de botte de cuir. Cela valu à la ville les surnoms de Ville du gant et Ville du cuir du Québec[2].
Institutions
En plus d'une école primaire, on retrouve à Saint-Tite, l'école secondaire Paul-Le-Jeune, la seul de la MRC de Mékinac. L'éducation en français est fourni par la commission scolaire de l'Énergie et en anglais par la commission scolaire Central Quebec.
On retrouve aussi dans cette ville les différents services régionaux, comme le siège de la MRC, le poste de la sûreté du Québec, et les bureaux administratif du centre de santé et service sociaux de la Vallée-de-la-Batiscan.
Personnalités
- Gratien Gélinas (1909-1999), dramaturge, comédien et acteur.
- Julie Boulet, femme politique pour le Parti libéral du Québec.
- Stéphane Normandin (1976-), comédien, metteur en scène, auteur, homme politique
- Manon Bédard, chanteuse (1969-).
Attraits
Saint-Tite est particulièrement connu pour son Festival western qui se tient chaque année au mois de septembre depuis 1967. En 2008, le festival a attiré 585 581 visiteurs[11].
L'école d'Émilie Bordeleau, qui a inspiré les romans d'Arlette Cousture Les Filles de Caleb, se trouve à Saint-Tite.
Municipalités limitrophes
Notes et références
- ↑ Statistique Canada, « Profils des Communautés de 2006: Saint-Tite ». Consulté le 31 août 2009
- ↑ a , b et c Gouvernement du Québec, « Fiche toponymique: Saint-Tite » sur Commission de Toponymie. Consulté le 31 août 2009
- ↑ Carte géologique du Québec : Édition 2002, Ministère des Ressources naturelles, 2002 (ISBN 2-551-21646-X)
- ↑ Statistique Canada, « Recensement » sur Statistique Canada. Consulté le 5 septembre 2009
- ↑ Municipalités fusionnée en 1998
- ↑ a , b , c , d et e Statistique Canada, « Profils des communautés de 2006: Saint-Tite » sur Statistique Canada. Consulté le 5 septembre 2009
- ↑ Statistique Canada, « Langue parlée le plus souvent à la maison détaillée (186), autre langue parlée régulièrement à la maison (9), langue maternelle (8) et sexe (3) pour la population, pour le Canada, les provinces, les territoires, les divisions de recensement et les subdivisions de recensement, Recensement de 2006 - Données-échantillon (20 %) » sur Statistique Canada. Consulté le 7 septembre 2009
- ↑ Statistique Canada, « Chiffres de population, Canada, provinces et territoires, divisions de recensement et subdivisions de recensement (municipalités), selon les régions urbaines et rurales, Recensement de 2006 - Données intégrales » sur Statistique Canada. Consulté le 5 septembre 2009
- ↑ Statistique Canada, « Chiffres de population et des logements, Canada, provinces et territoires, et régions urbaines, recensements de 2006 et 2001 - Données intégrales » sur Statistique Canada. Consulté le 5 septembre 2009
- ↑ Blason de la Ville de Saint-Tite sur Ville de Saint-Tite. Consulté le 1 septembre 2009
- ↑ Paule Vermot-Desroches, « « Ça roule, ça roule », les affaires », dans [Nouvelliste], vol. LXXXIX, no 268, 12 septembre 2009, p. 4-5 [texte intégral (page consultée le 13 septembre 2009)]
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie
- Répertoire des municipalités du Québec
- Commission de toponymie du Québec
- Affaires municipales et régions - cartes régionales
- Portail du Québec
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