- Saint-laurent-en-royans
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Saint-Laurent-en-Royans
Saint-Laurent-en-Royans Pays France Région Rhône-Alpes Département Drôme Arrondissement Arrondissement de Valence Canton Canton de Saint-Jean-en-Royans Code Insee 26311 Code postal 26190 Maire
Mandat en coursJacques Villard
2008-2014Intercommunalité Latitude
LongitudeAltitude 171 m (mini) – 1 400 m (maxi) Superficie 27,39 km² Population sans
doubles comptes1 218 hab.
(1 999)Densité 44 hab./km² Saint-Laurent-en-Royans est une commune française, située dans le département de la Drôme et la région Rhône-Alpes.
Sommaire
Géographie
Saint-Laurent-en-Royans est situé à 30 km à l'est de Romans-sur-Isère.
Les communes limitrophes sont Sainte-Eulalie-en-Royans, Saint-Jean-en-Royans, Saint-Thomas-en-Royans.
Histoire
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2001 Jacques Villard Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[1])1962 1968 1975 1982 1990 1999 864 1 032 1 110 1 137 1 330 1 218 Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes Lieux et monuments
- L'ours sur la place de l'église
- monastère de Saint-Antoine-le-Grand de culte orthodoxe
- La Bâtie : château construit au XIVe siècle sur une éminence isolée, abandonné au XVIIIe siècle.
- site de Combe-Laval situé entre le massif du Vercors et la dépression du Royans.
Personnalités liées à la commune
Paul-Jacques Bonzon, 1908 - 1978 , instituteur et romancier pour la jeunesse, a été directeur d'école à Saint-Laurent de 1949 à 1957.
En 1949 venait s'installer à Saint-Laurent un couple d'instituteurs. Venant de Chabeuil, ils allaient y exercer durant huit années.
Qui a fréquenté l'école durant ces années ne peut manquer de se souvenir de Paul-Jacques BONZON.
Paul-Jacques BONZON était originaire du département de la Manche. Il y est né en 1908. Il a été formé à l'école normale de Saint-Lô de 1924 à 1927. Il rejoint la Drôme en 1935. Il y effectuera toute sa carrière. D'abord nommé à Espeluche, en 1937, il est affecté à Chabeuil. Il y restera jusqu'en 1949.
Par ses choix pédagogiques, par l’attention qu’il portait aux enfants, par la haute idée qu'il se faisait du rôle et de la place de l'école, par sa présence, il a profondément marqué la commune.
Instituteur respecté et apprécié, il était aussi écrivain. Lorsqu'il arrive à Saint-Laurent il a déjà publié trois ouvrages : « Loutsi-chien », « Delph le marin » et « Le jongleur à l'étoile. »
Si le plus grand nombre de ses ouvrages ont été publiés à partir de 1961, on peut affirmer que c'est au cours de son séjour à Saint-Laurent qu'il aura acquis la notoriété qui fut la sienne. Sur la centaine de livres publiés, il n'en aura écrit qu'une dizaine à Saint-Laurent qui resteront parmi les plus importants.
C’est à Saint-Laurent qu'il écrit « Du gui pour Christmas » avec lequel il obtient en 1953 le second prix de la jeunesse. Le petit héros, comme l'auteur, est originaire de la Manche. C'est aussi à Saint-Laurent qu'il écrit des ouvrages d'inspiration italienne et espagnole notamment « Le petit passeur du lac ». Avec « Les orphelins de Simitra », il obtiendra le Prix Enfance du Monde, 1955 et le prix du New-York Herald Tribune, 1955. C'est toujours à Saint-Laurent qu'il écrit durant les vacances de 1956 « Le Viking au bracelet d’argent » et surtout « Mon Vercors en feu ». Mais c'est en 1958, alors qu'il vient de quitter Saint-Laurent, qu'il obtiendra la consécration avec « L'éventail de Séville » avec le prix du salon de l’enfance.
Il quitte Saint-Laurent pour Valence en 1957. Il y décèdera en 1978. L'école de Saint-Laurent porte son nom.
Voir aussi
Notes et références
Liens externes
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