- Saint-André-en-Royans
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Saint-André-en-Royans Administration Pays France Région Rhône-Alpes Département Isère Arrondissement Arrondissement de Grenoble Canton Canton de Pont-en-Royans Code commune 38356 Code postal 38680 Maire
Mandat en coursM. Dominique André
2008Intercommunalité Communauté de Communes de la Bourne à l'Isère Démographie Population 330 hab. (2010) Densité 32 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 224 m — maxi. 1 007 m Superficie 10,42 km2 Saint-André-en-Royans est une commune française, située dans le département de l'Isère et la région Rhône-Alpes.
Les habitants de Saint-André-en-Royans se nomment les Andréens.
Sommaire
Géographie
Le Royans : Une géographie historique
Saint-André-en-Royans est un petit village du Royans Isère, à 4 km du Royans Drôme, situé près de la rivière Isère, sur les contreforts du Vercors. L’appellation Royans est très ancienne. Elle aurait été donnée en souvenir d’un roi envahisseur Burgonde nommé Rhodan réfugié dans cette région, puis de nouveau vaincu et anéanti vers 580. Le Royans n’est donc pas une création du Royaume de France. Aux XIIe et XIIIe siècles, avant le « transport » du Dauphiné dans la France, les seigneurs Béranger se disaient déjà « Princes du Royans » et les villages qui portent encore ce suffixe faisaient partie de leur fief. Pendant la Révolution ces communes furent débaptisées, ainsi Saint-André-en-Royans, doublement fautif (Saint, Royans) se nomma, pour un temps André la Roche. Cette situation se poursuivit lors de la constitution des départements. C’est ainsi que la rivière Bourne sépare aujourd’hui le Royans entre Isère et Drôme. Les limites du Royans sont : au nord, Iseron, au sud, Léoncel, à l’ouest, la rivière Isère et à l’est, les contreforts du plateau du Vercors. Saint-André-en-Royans fait partie du canton de Pont-en-Royans, de la communauté de communes de la Bourne à l’Isère, du Sud-Grésivaudan et du Parc du Vercors.
Les villages portant ce suffixe
- Beauvoir-en-Royans
- Saint-André-en-Royans
- Pont-en-Royans
- Auberives-en-Royans
- Sainte-Eulalie-en-Royans
- Saint-Thomas-en-Royans
- Saint-Nazaire-en-Royans
- Saint-Jean-en-Royans
- Saint-Laurent-en-Royans
Histoire
Recherches sur l’Histoire du Village… de Saint André en Royans
-3000 ans av. J.-C. un lac derrière la Roche a peut être existé. Des grottes habitables sur l’un et l’autre des côtés de la Roche ont hébergé des chasseurs, des pêcheurs… Ces grottes sont creusées par l’eau . Ainsi, la grotte « Barberousse » et les « pierrelles » sur les flancs de la colline sont les vestiges du niveau du lac, qu’un séisme, il y a 4500 ans, a détruit complètement. Le Rognon qui alimentait ce lac est passé du rang de torrent à celui de ruisseau capricieux et semi-souterrain...
+300 apr. J.C. les Romains établissent une villa (ferme romaine) au quartier du Palois (Palais). Ils construisent les routes vers Pont-en-Royans, Presles, Saint-Romans et Beauvoir. Ils captent l’eau de la source... Fabriquent-ils un aqueduc ? Ils établissent peut-être sur la 2e motte de molasse leur nécropole où une stèle romaine est enchâssée aujourd’hui dans le mur du Château. Sur la route de Beauvoir, le long de l’aqueduc, un village s’installe... A partir de 1050,
après 700 ans de chaos, sur les 2 mottes de molasse, le Château de bois des Comtes d’Albon, Dauphins du Dauphiné s’érige... Avant 1227 le village prend le nom de Saint-André. 1251... Cette date est un tournant dans l’Histoire de Saint-André. Le Dauphin Guigues VII échange Saint-André et d’autres places contre Beauvoir. Le nouveau Maître de Saint-André, Raymond Beranger, était déjà le Seigneur de Pont-en-Royans. 1349, date du « Transport » du Dauphiné à la France... Très rapidement la Cour de Beauvoir et ses 3000 courtisans se fondent dans le nouveau Royaume de France. Saint-André avait bien profité de cette Cour toute proche ! Les maîtres de Saint-André seront successivement les Beranger, les Beranger-Sassenage, vers 1450 les Sassenage et vers 1480 les Clermont puis les Alleman de Rochechinard en indivise avec les Clermont. En 1505 Antoine de Clermont est le seul Maître de Saint-André. Á partir de 1550, Pont-en-Royans, de religion réformée et Saint-André catholique, vont s’opposer. Depuis peu, le maître de Saint-André est François d’Agoult, Sieur de Sault. En 1561, Artus de Prunier, Conseiller du Roi et Trésorier du Dauphiné, achète Saint-André, Champeverse, Auberives, Presles et Châtelus. En 1563, le Château de Saint-André est attaqué et pris par les troupes de Charles du Puy-Montbrun, nouveau Capitaine des Huguenots. En 1573, toute la population catholique de Saint-André défend le Château mais voit brûler son village et massacrer les habitants qui y sont restés... Après 1580 une maison forte nommée Beaujour est construite pour Sébastien de Lionne. Son petit-fils, Hugues de Lionne, deviendra le grand Ministre des Affaires étrangères de Louis XIV . Peu après l’Edit de Nantes, Saint-André possèdera une confrérie des Pénitents, dont la chapelle sera séparée de celle du château par une tenture… La messe sera dite dans la chapelle Saint-Georges du Seigneur, cette situation perdurera jusqu’à la construction de la nouvelle église, la confrérie dite du Saint-Sacrement continuera d’officier jusqu’à la Révolution.
1650, la peste sévit à Saint André. Vers 1680, le Château de Saint-André est agrandi, il sera représenté ainsi sur un plan de 1736, plan qui est conservé au château du Touvet (Isère) En 1680, l’église du vieux village, brûlée lors des Guerres de Religion, est construite dans le village grâce à un don du Roi Louis XIV. Le château avait alors une toiture de très grande taille, une tempête vers 1740 a détruit l’extension côté Sud du donjon.
Les Prunier de Saint André possèderont le Château de 1561 à 1630 et Beaujour dès 1630. Après la Révolution, Mme de Marcieu née « ci-devant » Françoise Prunier de Saint André gardera le château qui ne sera vendu qu’à sa mort en 1830. En 1850, la partie nord du château a brûlé : elle avait été transformée en magnanerie elle deviendra séchoirs à noix... L’autre partie sud du donjon avec la cour a servi d’école de garçons. L’école de filles, « École de la Charité » depuis 1750, était située dans le bâtiment de l’auberge et de l’actuelle Mairie.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité Mars 2008 en cours M. Dominique ANDRE 2001 2008 M. Francisque DUMAS 1989 2001 M. Gérard ROZIER Toutes les données ne sont pas encore connues. Démographie
Évolution démographique
(Source : INSEE[1])1962 1968 1975 1982 1990 1999 2010 245 278 239 251 273 297 330 Nombre retenu à partir de 1968 : population sans doubles comptes Voir aussi
Notes et références
Liens externes
Catégorie :- Commune de l'Isère
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