- Saint-Martin-de-Renacas
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Saint-Martin-les-Eaux
Pour les articles homonymes, voir Saint-Martin.Saint-Martin-les-Eaux Administration Pays France Région Provence-Alpes-Côte d'Azur Département Alpes-de-Haute-Provence Arrondissement Forcalquier Canton Manosque-Nord Code Insee abr. 04190 Code postal 04300 Maire
Mandat en coursMichèle Crouhy
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes de Haute-Provence Démographie Population 100 hab. (2006) Densité 11 hab./km² Géographie Coordonnées Altitudes mini. 395 m — maxi. 705 m Superficie 9,15 km² Saint-Martin-les-Eaux est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
Ses habitants sont appelés les Saint-Martinois.
Sommaire
Géographie
Le Largue traverse la commune[1]. Le village est situé à 500 m d’altitude[2].
Communes voisines[3]
Histoire
Le territoire de la commune était fréquenté à l’époque néolithique, voire chalcolithique[4].
Au XIe siècle, une motte castrale est élevée au lieu-dit Le Castelas[5].
Il appartenait à l’abbaye de Carluc, puis aux Lincel (XIIIe/XVIIe siècles)[2].
Durant la Révolution, la commune compte une société patriotique, créée après la fin de 1792[6].
La commune a fusionné avec Manosque en 1974, puis s’en est détaché[2] en 1980[7].
Toponymie
Le village s'appelait Renacas au XIe siècle[2], puis a changé de nom pour Sancti Martini de Paracollis au XIe siècle[8]. Il devient Saint-Martin-le-Charbonnier, . Durant la Révolution française, la commune, pour suivre le décret de la Convention du 25 vendémiaire an II invitant les communes ayant des noms pouvant rappeler les souvenirs de la royauté, de la féodalité ou des superstitions, à les remplacer par d'autres dénominations, la commune avait déjà changé de nom pour Mont-Martin[9] et Mont-Renacas[7]. Après la Révolution, la commune est appelée Saint-Martin-de-Renacas jusqu'en 1892, l’exploitation des eaux sulfureuses pour des cures thermales justifiant le changement pour le nom actuel de Saint-Martin-les-Eaux[2],[7].
Économie
Un gisement de sel gemme de 700 m d'épaisseur est exploité par Géostok-Géosel. Les poches créées servent à stocker des hydrocarbures.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Parti Qualité mars 2001 mars 2008 Francis Philippe mars 2008 Michèle Crouhy[10] Démographie
Courbe d'évolution démographique de Saint-Martin-les-Eaux depuis 1793
Lieux et monuments
Un grand bâtiment rectangulaire, sans partie en saillie (ni tour ni pavillon), est appelé château : il s’agit d’un ancien établissements de bains[13].
L’église du début du XIIe, ancien prieuré de Carluc[14], est un monument historique inscrit[15]. Sa nef de deux travées voûtées d’arêtes (second état succédant à une voûte en berceau)[16] débouche sur une abside pentagonale à l’extérieur[17]. Menaçant de tomber en ruines en 1965, elle est restaurée à partir de 1967 par son acheteur, Jean-Marie Léouffre (deuxième prix du concours des chefs-d'œuvre en péril) et rouverte au culte[14]. Quelques reliefs ornant le second pilastre nord[18] sont classés au titre objet[19].
- Château médiéval, remanié au XIXe siècle[2], occupé par la mairie. Autres châteaux : Dherbès, Pochetty, Saint-Jean
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Articles de Wikipédia
Liens externes
Lire
- Patrick Ollivier-Elliott, "Luberon, pays d'Apt - carnets d'un voyageur attentif"
Sources
Bibliographie
- Josette Chambonnet, « Journée archéologique 2000 », in Chroniques de Haute-Provence (no 341-342, 2000), p. 153-154
- Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, 1986, 559 p.
Notes
- ↑ Les cours d'eau Français (Le Largue)
- ↑ a , b , c , d , e et f Michel de La Torre, Alpes-de-Haute-Provence : le guide complet des 200 communes, Deslogis-Lacoste, coll. « Villes et villages de France », Paris, 1989, Relié, 72 (non-paginé) p. (ISBN 2-7399-5004-7)
- ↑ IGN, Géoportail, consultation à l’échelle Ville + 1/4, le 12 décembre 2008
- ↑ Géraldine Bérard, Carte archéologique, op. cit., p 428
- ↑ Parc naturel du Luberon, Autour de l’An Mil en pays de Forcalquier, catalogue d’exposition, 2007, p 31
- ↑ Patrice Alphand, « Les Sociétés populaires», La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 296-298
- ↑ a , b , c et d EHESS, notice communale de Saint-Martin-les-Eaux sur la base de données Cassini, consultée le 31 juillet 2009
- ↑ Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, Genève : Librairie Droz, 1990. Collection Publications romanes et françaises, volume CVCIII. Volume III : Formations dialectales (suite) ; formations françaises, § 28474, p 1627-1628
- ↑ Jean-Bernard Lacroix, « Naissance du département », in La Révolution dans les Basses-Alpes, Annales de Haute-Provence, bulletin de la société scientifique et littéraire des Alpes-de-Haute-Provence, no 307, 1er trimestre 1989, 108e année, p 114
- ↑ Site de la préfecture des AHP
- ↑ INSEE, Population municipale au 1er janvier 2006, consulté le 11 janvier 2009
- ↑ Saint-Martin-les-Eaux sur le site de l'Insee
- ↑ Raymond Collier, La Haute-Provence monumentale et artistique, Digne, 1986, 559 p., p 271
- ↑ a et b Raymond Collier, op. cit., p 86
- ↑ Arrêté du 11 février 1972, notice de la Base Mérimée, consultée le 9 février 2009
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 86
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 76
- ↑ Raymond Collier, op. cit., p 460
- ↑ Arrêté du 30 janvier 1995, notice de la Base Palissy, consultée le 12 décembre 2008
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Catégorie : Commune des Alpes-de-Haute-Provence
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