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Saint-Béat
La Garonne et le village de Saint-BéatAdministration Pays France Région Midi-Pyrénées Département Haute-Garonne Arrondissement Saint-Gaudens Canton Saint-Béat Code commune 31471 Code postal 31440 Maire
Mandat en coursHervé Péréfarres
2008-2014Intercommunalité Communauté de communes du Canton de Saint-Béat Démographie Population 394 hab. (2008) Densité 53 hab./km² Gentilé Saint-Béatais Géographie Coordonnées Altitudes mini. 476 m — maxi. 1 760 m Superficie 7,37 km2 Saint-Béat (en gascon: Sent Biat) est une commune française située dans le département de la Haute-Garonne et la région Midi-Pyrénées.
Ses habitants sont appelés les Saint-Béatais.
Sommaire
Blason
Blason : D'azur à la clef renversée d'or, l'anneau fleurdelysé.
Géographie
Commune située au pied du pic du Gar dans les Pyrénées au sud du département de la Haute-Garonne sur la Garonne à 33 km au sud-est de Saint-Gaudens.
Accès par la route nationale 125 et par la ligne SNCF (ligne Montréjeau - Luchon), gare de Marignac - Saint-Béat.
Communes limitrophes
Photos
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Chapiteau roman
Histoire
Dans l'antiquité, le site de Saint-Béat est connu comme un « Passus Lupi » (passage des loups), car le resserrement de cette partie française du val d'Aran n'aurait alors permis qu'à des loups efflanqués de passer sans se mouiller les pattes dans la Garonne.
Cette ancienne place forte commandait la vallée de la Garonne. Son importance l'avait fait surnommer la « clé de la France ».
Depuis, Saint-Béat est surtout connu pour ses carrières de marbre blanc, découvertes sans doute en cherchant à élargir l'étroit passage et exploitées depuis l'époque gallo-romaine. La légende locale n'hésitait pas à dire que son marbre avait permis d'édifier la colonne Trajane à Rome, ainsi que tout ce qui était en pierre blanche dans la région. C'est naturellement faux. C'est en revanche en partie avéré pour les exceptionnelles colonnettes du couvent de Saint-Bertrand-de-Comminges tout proche. Le marbre de Saint-Béat fut le matériau utilisé pour les bassins et plusieurs statues du parc de Versailles.
Les armoiries de Saint-Béat, « clef de France », s'expliquent par l'édification d'une citadelle qui contrôle le passage de la vallée de la Garonne. Saint-Béat serait, outre une tautologie, le nom d'un saint très local. Ce saint est aussi connu comme l'évangélisateur de la Beauce où il aurait tué un dragon.
Pendant longtemps, outre ses carrières, la ville était le site d'une foire où s'échangeaient les ânes et mulets destinés à l'Espagne, contre du bois venant des forêts aranaises et charrié par la Garonne. Cette foire avait traditionnellement lieu à la Saint-Martin.
Dans leur cahier de doléances, les habitants décrivent le site de la ville, comme un endroit particulièrement déshérité, soumis aux débordements de la Garonne, comme aux chutes de pierres depuis les falaises qui surplombent la ville.
De 1914 à 1953, le tramway électrique de Marignac au Pont-du-Roy va desservir Saint-Béat et ses carrières[1].
Un balcon de Saint-Béat aurait inspiré à Edmond Rostand, la scène du balcon dans Cyrano de Bergerac.
Le maréchal Gallieni (1849-1916) est né à Saint-Béat.
L'ouverture de la station de ski Le Mourtis a donné un nouvel élan touristique à la ville, comme plus récemment son festival de sculpture de marbre, qui permet à de jeunes sculpteurs de s'exprimer par leur art.
Administration
Liste des maires successifs Période Identité Étiquette Qualité mars 2001 2008 Pierre Castéran mars 2008 en cours Hervé Péréfarres Toutes les données ne sont pas encore connues. Commune faisant partie de la huitième circonscription de la Haute-Garonne
Démographie
À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Pour Saint-Béat, cela correspond à 2007, 2012, etc.[2]. Les autres dates de « recensements » (2006, 2008, etc.) sont des estimations légales.
Lieux et monuments
- Vestiges préhistoriques
- Carrière de marbre de Saint-Béat appelée brèche romaine : carrières de marbre blanc exploitées depuis l'époque romaine et de marbre bleu turquin.
- Château fort du XIIe siècle et sa chapelle
- Église Saint-Béat Saint-Privat, romane du XIIe siècle, inscrite aux monuments historiques en 1926, puis classée en 1994[7]. Un tombeau abrite les reliques de saint Béat et de saint Privat.
- Musée du Trésor de l'église
- Chapelle de Géry
- Chapelle de Ladivert
- Chapelle troglodytique Saint-Roch
- Maison natale du maréchal Joseph Gallieni
à proximité
Séisme
La commune a été l'épicentre d'un tremblement de terre le 4 octobre 1999, de magnitude 4,8.
Personnalités liées à la commune
- Jean Léonard Barrié (1762 - 1848), militaire français des XVIIIe et XIXe siècles, est né à Saint-Béat.
- Romain Cazes, (1801-1881) peintre, élève d'Ingres, né à Saint-Béat. Il a réalisé quelques tableaux et de nombreuses fresques allégoriques et religieuses à Bagnères-de-Luchon, Saint-Mamet, Albi, Oloron-Sainte-Marie, Bordeaux et Paris. Il existe un fond Cazes au musée Ingres de Montauban.
- Joseph Gallieni (1849-1916), fait maréchal de France à titre posthume en 1921, est né à Saint-Béat.
- Edmond Rostand s'est inspiré d'un des balcons de la ville pour une scène de Cyrano de Bergerac.
Notes et références
- Facs, Les chemins de fer secondaires de France : 31 - département de Haute-Garonne lire (consulté le 19 novembre 2011 Site
- Calendrier de recensement sur Insee. Consulté le 30 juin 2011.
- Recensement de la population au 1er janvier 2006 sur Insee. Consulté le 30 juin 2011.
- Recensement de la population au 1er janvier 2007 sur Insee. Consulté le 30 juin 2011.
- Recensement de la population au 1er janvier 2008 sur Insee. Consulté le 30 juin 2011.
- Évolution et structure de la population - Saint-Béat sur Insee. Consulté le 30 juin 2011.
- Notice no PA00094446, sur la base Mérimée, ministère de la Culture. Consultée le 28 juin 2010.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Catégorie :- Commune de la Haute-Garonne
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