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Système d'information géographique

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Un système d'information géographique (S.I.G) est un outil informatique permettant d'organiser et présenter des données alphanumériques spatialement référencées, ainsi que de produire des plans et cartes. Ses usages couvrent les activités géomatiques de traitement et diffusion de l'information géographique. La représentation est généralement en deux dimensions, mais un rendu 3D ou une animation présentant des variations temporelles sur un territoire sont possibles.

L'usage courant du système d'information géographique est la représentation plus ou moins réaliste de l'environnement spatial en se basant sur des primitives géométriques : points, des vecteurs (arcs), des polygones ou des maillages (raster). À ces primitives sont associées des informations attributaires telles que la nature (route, voie ferrée, forêt, etc.) ou toute autre information contextuelle (nombre d'habitants, type ou superficie d'une commune par ex.).Le domaine d'appartenance de ce types de systèmes d'information est celui des sciences de l'information géographique.

L'information géographique peut être définie comme l'ensemble de la description d'un objet et de sa position géographique à la surface de la Terre.

En France, où il existe un Conseil National de l'Information Géographique (CNIG, présidé par Jacques Lagardère), dans son acception courante, le terme fait référence aux outils logiciels. Cependant, le concept englobe : logiciels, données, matériel et les savoir-faire liés à l'utilisation de ces derniers. On peut aussi parler de système d'information à référence spatiale (SIRS) pour les données et leur structuration. L'acronyme SIT (système d'information sur le territoire) est aussi utilisé dans quelques pays francophones. Enfin, les sigles BDU (banque de données urbaine), voire BDT (banque de données sur le territoire), plus anciens, peuvent se rencontrer ici et là.

Sommaire

Historique

On cite souvent comme première application de l'analyse spatiale en épidémiologie l'étude menée avec succès par le docteur John Snow pendant l'épidémie de choléra dans le quartier de Soho à Londres en 1854 : ayant représenté sur un plan la localisation des malades et l'endroit où ils puisaient leur eau, il détermina que c'était l'eau d'un certain puit qui était le foyer de contamination.

L'usage accru de ces techniques et méthodes dans la science et l’aménagement du territoire a été permis par l'avancée de l'informatique, et encouragé par la prise de conscience environnementale. Cette évolution des applications à permis de nouvelles approches scientifiques transdisciplinaires et collaboratives. Et ce depuis les années 1970.

Maguire et al. (1991) distinguent trois périodes principales dans l'évolution des SIG :

Quelques concepts

Les composantes du SIG

Un systèmes d'information géographique est constitué de cinq composants majeurs :

Les logiciels

Ils assurent les 6 fonctions suivantes (parfois regroupées sous le terme des ‘6A’):

  • saisie des informations géographiques sous forme numérique (Acquisition)
  • gestion de base de données (Archivage)
  • manipulation et interrogation des données géographiques (Analyse)
  • mise en forme et visualisation (Affichage)
  • représentation du monde réel (Abstraction)
  • la prospective (Anticipation).

Les données

Taille/dimension de la représentation de la donnée

Les données géographiques sont importées à partir de fichiers ou saisies par un opérateur. Voir le paragraphe suivant.

Les matériels informatiques

Le traitement des données se fait à l'aide des logiciels sur un ordinateur. Des systèmes client-serveur en intranet, extranet voire via Internet facilitant ensuite, et de plus en plus, la diffusion des résultats.

Les savoir-faire

Un systèmes d'information géographique fait appel à une connaissance technique et à divers savoir-faire, et donc divers métiers, qui peuvent être effectués par une ou plusieurs personnes. Le spécialiste doit mobiliser des compétences en géodésie (connaissance des concepts de système de référence et de système de projection), en analyse des données, des processus et de modélisation (analyse Merise, langage UML par exemple), en traitement statistique, en sémiologie graphique et cartographique, en traitement graphique. Il doit savoir traduire en requêtes informatiques les questions qu'on lui pose.

Les utilisateurs

Comme tous les utilisateurs de systèmes d'information géographique ne sont pas forcément des spécialistes, un systèmes d'information géographique propose une série de boîtes à outils que l’utilisateur assemble pour réaliser son projet. N’importe qui peut, un jour ou l’autre, être amené à utiliser un SIG. Le niveau de compétence requis est généralement du niveau technicien supérieur pour la conduite des opérations les plus basiques (voir : géomaticien).L'analyse des données et les opérations avancées sont généralement confiées à un ingénieur disposant d'une bonne connaissance des données manipulées et de la nature des traitements effectués par les logiciels qui permet seule d'interpréter et controler convenablement la qualité des résultats obtenus. Le spécialiste d'une thématique étudiée intervient parfois dans les aspects techniques.

Questions auxquelles peuvent répondre les systèmes d'information géographique, et limites

Un systèmes d'information géographique doit répondre à cinq questions, quel que soit le domaine d’application :

  • Où : où se situe le domaine d’étude et quelle est son étendue géographique ?
  • Quoi : quels objets peut-on trouver sur l’espace étudié ?
  • Comment : comment les objets sont-ils répartis dans l’espace étudié, et quelles sont leurs relations ? C’est l’analyse spatiale.
  • Quand : quel est l’âge d’un objet ou d’un phénomène ? C’est l’analyse temporelle.
  • Et si : que se passerait-il s’il se produisait tel événement ?

Les systèmes d'information géographique ont comme limites la pertinence, la richesse, et l'occurrence de mise à jour de leurs bases de données, mais aussi parfois les restrictions d'accessibilité ainsi que les droits d'auteurs sur certaines données et informations qui peuvent empêcher la diffusion de cartes, ou empêcher leur réalisation pour les travaux partageant les données de plusieurs systèmes disparates. L'accessibilité peut également souffrir de mesures prises pour protéger des entités particulières lorsque la taille de l'échantillon est trop petite (secret statistique), ou par la présence sur une couche de données d'informations stratégiques et/ou protégées. Enfin certaines requêtes demandent un temps ou une puissance de calcul non disponibles.

Une autre limite est la lisibilité : pour ne pas trop charger la carte, les croisements d’informations ne peuvent guère dépasser 3 ou 4 variables par carte. Au-delà, il faut faire plusieurs cartes, ou, si les variables sont nombreuses, et pour ne pas être submergé par une multitude de cartes, s’orienter vers des techniques de représentation sur un graphe unique comme l'Iconographie des corrélations.

Les données du systèmes d'information géographique

Les données géographiques possèdent quatre composantes :

  • les données géométriques renvoient à la forme et à la localisation des objets ou phénomènes ;
  • les données descriptives (qui font partie des données attributaires) renvoient à l'ensemble des attributs descriptifs des objets et phénomènes à l'exception de la forme et de la localisation ;
  • les données graphiques renvoient aux paramètres d'affichage des objets (type de trait, couleur...) ;
  • les métadonnées associées, c’est-à-dire les données sur les données (date d'acquisition, nom du propriétaire, méthodes d'acquisition...).

Les données attributaires

Il s'agit de données associées à un objet ou une localisation géographique, soit pour décrire un objet géographique, soit pour localiser des informations : nom d'une route, type d'un bâtiment localisé par son adresse, nombre d'habitants d'un immeuble localisé par ses coordonnées Lambert, débit d'un cours d'eau, tension d'une ligne de transport d'énergie, type d'arbres dans un verger localisé par sa parcelle, etc. Les données attributaires sont reliées à la géométrie de l'objet.

Les objets géographiques

Trois types d’entités géographiques peuvent être représentés :

  • le point (x,y) ou ponctuel ;
  • la ligne ((x1,y1), ..., (xn, yn)) ou linéaire ;
  • le polygone ou surfacique.

À l'heure actuelle, aucun systèmes d'information géographique ne gère complètement les polyèdres, ou volumiques. Dans le meilleur des cas, celui des logiciels dits 2D½, à un point (x,y) peut être associé une cote (z) et une seule.

Deux modes de représentations sont possibles :

  • vectoriel (format vecteur) : les objets sont représentés par des points, des lignes, des polygones ou des polygones à trous ;
  • matriciel (format raster) : il s’agit d’une image, d’un plan ou d’une photo numérisés et affichés dans le SIG en tant qu'image.

Un système de coordonnées terrestres (sphérique ou projectif) permet de référencer les objets dans l'espace et de positionner l'ensemble des objets les uns par rapport aux autres. Les objets sont généralement organisés en couches, chaque couche rassemblant l'ensemble des objets homogènes (bâti, rivières, voirie, parcelles, etc.).

==> Montrer un exemple d'organisation en couches.

Exemples de données « raster » :

  • Une orthophotographie est une image obtenue par redressement d’un cliché aérien (photo argentique scannée ou photo numérique) pour le corriger des déformations dues :
    • au relief du terrain photographié,
    • à la distorsion de l’appareil photographique,
    • à l’inclinaison de la prise de vue.
  • Un scan était une image scannée à partir d'une carte papier. Les plus connus sont la série des Scan 25, 100 et 250 issus des cartes 1:25000, 1:100000 et 1:250000 de l'IGN.

Topologie

Un des avantages des systèmes d'information géographique est que les relations entre les objets peuvent être calculées et donner naissance à des points d'intersection. C'est la topologie. Ceci permet d'éviter la répétition d'objets superposés. Une parcelle bordant une route aura les mêmes sommets que ceux définis pour la route.

Relation Objets/Données attributaires

Le géo-référencement est la technique de mise en relation organisée des objets géographiques et des données attributaires. Il suppose la mise en place dans le systèmes d'information géographique d'un système de repérants normés, dont le rôle est l'équivalent des dépendances fonctionnelles dans les bases de données relationnelles. Ainsi des données alphanumériques, issues de fichiers externes au systèmes d'information géographique lui-même, pourront être croisées avec les informations géographiques du systèmes d'information géographique , donnant lieu à des usages de géoanalyse.

Les métadonnées

Article détaillé : Métadonnée.

Les données manipulées par un SIG viennent de sources et bases de données diverses. Une organisation qui se dote d'un tel système doit avoir à cœur de maîtriser ces sources, de façon à s'assurer :

  • qu'elle est bien au fait de l'ensemble des couches de données disponibles dans l'organisation,
  • qu'elle peut se fier aux résultats obtenus lors de leur utilisation,
  • qu'elle en maîtrise la gestion interne,
  • qu'elle en maîtrise les coûts d'acquisition et de mise à jour,
  • qu'elle est en mesure, le cas échéant, de fournir tout ou partie de ses données à des tiers, en donnant une visibilité suffisante sur la qualité de la fourniture.

C'est pourquoi toute source de données géographiques ne se limite pas à son contenu attributaire et géographique, mais est accompagnée d'informations caractérisant la source elle-même, c'est-à-dire de données sur les données (on les appelle métadonnées).

Quelques exemples de métadonnées (parmi beaucoup d'autres) :

  • Description générale
  • Qualité des données :
    • date de saisie ou de validité - si une donnée est ancienne par rapport aux évolutions des entités qu'elle représente, on peut toujours la faire intervenir dans des calculs, mais les résultats seront à interpréter avec prudence ;
    • précision de la saisie - croiser des données de qualité centimétrique avec des données de qualité hectométrique ne donne jamais que des résultats d'une précision hectométrique !
  • Gestion interne
    • Responsable et localisation
    • date d'acquisition
    • Fréquence de mise à jour
    • date de dernière mise à jour

L'ensemble de ces informations doit pouvoir être facilement accessible et partageable par tous les acteurs intervenant à quelque niveau que ce soit dans le cycle de vie des données au sein de l'organisation. La définition d'un porte-feuille de métadonnées (registre de métadonnées) reste un enjeu pour toute organisation qui fait de son SIG une pièce importante de son activité, et ce qu'elle soit fournisseur de données ou simple utilisatrice.

Afin de faciliter les échanges de métadonnées, elles peuvent être structurées en fonction de la norme ISO 19115. Ce travail de normalisation devrait permettre la constitution de grands annuaires de données géographiques, qui permettront une utilisation optimale de ces dernières.

Quelques logiciels de type systèmes d'information géographique

Article détaillé : Liste des logiciels SIG.

Exemple de bases de données / référentiels

  • SIRS Digues, logiciel SIG dédié à la gestion des ouvrages endigués.
  • Corine Land Cover (occupation du sol)
  • Plan Cadastral Informatisé «PCI-vecteur» (coproduite par les communes volontaires et l'État, propriété de l'État, par la DGI-direction générale des impôts)
  • BD CARTO : Première base de données vectorielles produite par IGN à partir de ses cartes au 1/50 000. La BD Carto propose une dizaine de couches d'informations allant de l'occupation du sol au réseau routier et à la toponymie.
  • BD TOPO : Composante topographique du Référentiel à grande échelle (RGE). Base de données de précision métrique et 3D, elle précise les données disponibles sur BD Carto. Elle sera la base de référence des cartes IGN au 1/25 000.
  • BD ALTI : Base de données des courbes de niveaux. On parle également de MNT ou modèle numérique de terrain.
  • BD ORTHO : Composante orthophotographique du RGE. La couverture nationale est maintenant terminée avec un pixel de 50 cm.
  • BD NYME. La BD Nyme est la base de données des toponymes (nom des lieux-dits) gérée par IGN (intégrée dans la BD Topo)
  • BD Adresse : Troisième composante du RGE, cette base de données géoréférence les adresses postales et fiscales.
  • BD Parcellaire : Dernière composante du RGE, la BD Parcellaire assure le continuum spatial entre les différents planches cadastrales scannées ou vectorisées.
  • GTopo 30
  • Cartes géologiques au 1/50 000 produites par le BRGM
  • Cartographie multi-couches du Cap-Vert
  • BD RHF : Référentiel hyrdogéologique français produit par le BRGM
  • BD CARTHAGE : Référentiel des données sur l'eau de surface produit à l'origine par l'IGN pour le compte du Ministère de l'Ecologie, administré par chaque agence de l'eau.
  • Etc.

Utilisation

  • Analyses spatiales ;
  • Aide à la décision, notamment pour l'aménagement du territoire ;
  • Définition de zone de chalandise, implantation de points de vente, aide au mediaplanning notamment en affichage, optimisation de la distribution d'ISA (imprimés sans adresses).
  • Cartographie.
  • Cartographie Réglementaire, destinée à représenter et à rendre opposables les droits à construire sur un terrain particulier. En France, elle permet d’élaborer graphiquement les Plan local d'urbanisme et de les éditer sous forme de documents papiers ou informatiques. La cartographie réglementaire doit permettre de faire le lien entre les différents acteurs de l’immobilier en partant des collectivités publiques compétentes en matière d’urbanisme en passant par les professionnels de la construction (Promoteur immobilier et maîtres d’œuvres) sans oublier le public non professionnel.

Perspectives

Même s'il manque encore une composante temporelle au SIG ; le « temps », encore difficile à gérer et représenter dynamiquement, les applications SIG / SIRS se développent et s'améliorent rapidement. Les SIG tendent à une meilleure interopérabilité et accessibilité via le Web avec :

Ceci devrait permettre des utilisations interdisciplinaires améliorées, par exemple dans le domaine santé-environnement[1] et écoépidémiologie, ou du développement durable ou de la prospective.

Perspectives d'emplois dans le domaine des SIG

Le monde des systèmes d'information géographique est en pleine évolution depuis les années 1970.On utilise ces systèmes dans un ensemble de domaines qui ne cesse de s'accroître tout comme le nombre de personnes qu'il emploie. Les architectes des systèmes d'information géographique se nomment des géomaticiens. Qui sont-ils ? Quelles compétences sont nécessaires pour ce type d'emploi?

La géomatique est un mélange de géographie et d'informatique, une mise en valeur cartographique de concepts spatialisables, c'est l'acquisition et la gestion de données ainsi que l'analyse de concepts ayant une base géographique mais qui appartiennent à de nombreux domaines. Le géomaticien se doit donc d'avoir des connaissances dans tous ces domaines. Ces géomaticiens sont généralement formés à plus de 40% en géographie. Les autres champs d'études sont, bien entendu la géomatique, mais aussi la biologie et la cartographie pour ne nommer que les plus importants. Les emplois se trouvent en majorité dans les domaines de l'aménagement du territoire/urbanisme, les études environnementales, les études sociales (géo-marketing, politique), l'agriculture et la cartographie. Les emplois se trouvent pour la plupart dans le domaine public sans toutefois mettre de côté le domaine privé. Les géomaticiens sont donc des travailleurs aux multiples talents évoluant dans différents domaines reliés d'une quelconque façon à l'espace et au territoire.

Notes et références de l'article

  1. Systèmes d’information en santé environnement, Enquête AFSSSET/IFEN sur le croisement de données dans le champ santé environnement, Juin 2008. Synthèse des résultats (= Action 35 du Plan national santé environnement).

Voir aussi

  • L'équipe SIG de la DDEA du Var propose deux plaquettes d'informations. La première est grand public, et la deuxième cible les acteurs du Var, les administrations et les collectivités.

Elle offre également la possibilité de composer en fonction de ses besoins une carte informative à partir des 320 couches mises à disposition. Visitez la rubrique SIG-Var de la DDEA du Var.

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Articles connexes


Liens et documents externes

Actualités, communiqués de presse du secteur, textes de référence

  • SIG la Lettre : le site du mensuel de référence des Systèmes d'Information Géographique.

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Bibliographie


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