Association du vajra triomphant

Association du vajra triomphant

Aumisme

Le Mandarom, vu de l'autre rive du Lac de Castillon

L'Aumisme est un groupe religieux fondé en 1969 par Gilbert Bourdin dit « sa Sainteté le Seigneur Hamsah Manarah » et « Messie Cosmo-planétaire ». Classé comme secte par une commission parlementaire en 1995[1], qualifiée de « religion mystique » par ses membres, l'Aumisme se présente comme « la Religion universelle de l'Unité des visages de Dieu », et se veut une synthèse de toutes les religions existantes. Le terme aumisme vient du mantra aum (ou om), qui, dans les traditions religieuses hindouistes et bouddhistes, représente le son à l'origine de la création de l'univers.

Déclarée comme l'« Association des Chevaliers du Lotus d'Or », devenue en 1995 l'« Association du Vajra Triomphant », l'association se définit comme un « ordre initiatique en 17 degrés, axé sur la recherche de la libération spirituelle ou réintégration divine ».

Le Mandarom, « cité sainte » de l'aumisme dans les Alpes françaises, a été au centre de polémiques eu égard en particulier aux cérémonies de révélation de son fondateur comme le Messie Cosmo-planétaire en sept cérémonies ouvertes à la presse, du 22 août 1990 au 22 août 1991. Son nom est souvent utilisé pour nommer le mouvement via l'expression « secte du Mandarom » ou simplement « le Mandarom ».

L'aumisme comptait en 2001 autour de 400 adeptes en France, 100 au Québec et entre 30 et 50 moines et moniales au sein du Mandarom[2].

Sommaire

Doctrine

Selon son fondateur, « l'Aumisme est une religion active et dynamique, nous permettant par des moyens simples, concrets, accessibles à tous, de construire ensemble au-delà des races, des classes, des croyances, les nouvelles valeurs de notre humanité. ». Son dogme est l'« Unité des visages de Dieu ».[réf. nécessaire]

L'hexamide

Le symbole de l'aumisme est l'hexamide, une pyramide dont la base a la forme d'un hexagramme (d'où le terme "hexamide", hexa + mide) aux sept couleurs de l'arc-en-ciel, avec douze faces représentant chacune, une religion, se rapprochant en montant, culminant dans une sphère contenant la lettre sanskrite OM, symbolisant Dieu ou l'Absolu, Source de toute vie et de toute manifestation, l'infini invisible au cœur de chaque être :

C'est un symbole de l'Unité intrinsèque des toutes les religions, considérées comme divers chemins conduisant à l'Absolu. "Celui qui va au cœur de sa religion va au cœur de toutes les religions", cette citation de Gandhi illustre bien le message de l'hexamide. Selon cette représentation, celui qui s'élève vers le Divin, Allah, le Tao, OM, par sa propre religion, se rapprocherait de plus en plus des autres religions ou voies, à mesure qu'il se rapproche du Centre, du sommet de l'hexamide, du OM, représentant la source de toute vie.

L'aumisme est représenté à la base circulaire de l'hexamide, comme un ciment entre les traditions, ainsi que comme une colonne blanche au centre de l'hexamide, la lumière blanche réintégrant l'arc-en-ciel religieux, au cœur de l'hexamide.

Culte

Par-delà sa présentation comme un mouvement de rassemblement de toutes les confessions religieuses, l'aumisme déclare viser à l'équilibre du corps et de l'esprit.

Pour préserver la santé du corps et de l'esprit, les adeptes favorisent le végétarisme, la naturopathie, le hatha yoga, les arts martiaux, la maîtrise du souffle et des énergies vitales et du mental. Voir "Naturopathie et Yoga" de S. Hamsah Manarah, le 1er de ses 22 ouvrages. [réf. nécessaire]

La prêtrise est divisée en deux branches : les moines - résidents permanents du monastère ou ashram du « Mandarom », ayant fait vœu de chasteté, et les prêtres et prêtresses, vivant "dans le monde", pouvant être mariés, où ils mènent une vie familiale et professionnelle. Les adeptes séjournant au monastère du Mandarom pratiquent en moyenne quatre heures de méditation et prière commune, quatre heures d'étude et prière personnelle, cinq heures de travaux divers sur seize heures de veille par jour. D'après les adeptes et les ouvrages du Fondateur, le mantra « Aum » est scandé ou répété en méditation de 10.000 à 100 millions de fois au cours des ascèses individuelles s'échelonnant au travers de la vie.

Le Mandarom

« Mandarom Shambhasalem » est le nom de la « Cité sainte » de l'Aumisme qui se situe près des gorges du Verdon à 10 kilomètres au-dessus de Castellane, dans les Alpes-de-Haute-Provence françaises, et s'étend sur 55 hectares. Cet « ashram » se veut un rassemblement de toutes les religions et possède des temples de plusieurs confessions. Le Mandarom est un monastère mixte où vivent des moines et moniales, mais également un centre de retraite spirituelle pour les croyants vivant à l'extérieur. Le Mandarom est formé de cinq temples principaux pour chacune des grandes religions du monde, dont le plus haut bouddha assis du monde occidental (22m.), face à une statue du Christ (17m.), et autrefois une statue de 25m appelée « la Statue du Messie Cosmo-Planétaire », qui fut une curiosité touristique accueillant, selon l'association, jusqu'à dix mille visiteurs par an, et qui fut dynamitée sur ordre de justice en 2001 en présence de l'armée française.

Origine du mouvement

Selon ses propres dires, des photos, de nombreux témoignages, et un courrier postal de Swami Sivananda lui étant adressé à son retour en France, où ce dernier prédisait qu'il ouvrirait des centres et répandrait le yoga en Occident suite à son initiation (reproduit dans "Sur les Pas du Messie") le français Gilbert Bourdin a reçu en 1961 du maître indien nommé Shivananda, le nom d'Hamsananda Sarasvati, qui signifie la « Félicité dans l'absolu », Hamsah voulant dire "cygne" en sanskrit, symbole de l'Absolu, et aussi le souffle - "ham" étant le son de l'inspir et "sah" de l'expir. De retour en France, et après une retraite solitaire dans une grotte du Vaucluse, il fonde en 1967 l'« Association des chevaliers du lotus d'or » et s'installe dans les gorges du Verdon, au-dessus du village de Castellane, où sera bâti le Mandarom - « Mandarom Shambhasalem » - Shambha de "Shambha-llah et Salem, signifiant "paix", comme Jéru-salem, soit la nouvelle Jérusalem.

En 1990, après avoir reçu le nom d'« Hamsah Manarah » il se couronne « Messie cosmo planétaire ». Il devient un personnage médiatique, faisant plusieurs passages sur des télévisions nationales. C'est au moment de cette apparition médiatique, 1990-1991, que son mouvement compte le plus d'adeptes, et sa « cité sainte » attire de nombreux curieux. Il y a actuellement (2008) un beaucoup plus petit nombre d'adeptes qu'au début des années 1990.

Vers le milieu des années 1990, des prétendues affaires de sectes secouent la France. L'« Association des chevaliers du lotus d'or » est listée en 1995 comme « mouvement sectaire » par un rapport parlementaire français. Le Mandarom conteste le sérieux de ce rapport et présente une liste de vingt-cinq points jugés faux ou diffamatoires[3]. En 1995, puis en 1996, Gilbert Bourdin est accusé de « viols, tentatives de viols et agressions sexuelles » sur deux anciennes adeptes. Il meurt de maladie avant le procès, en 1998, à l'âge de 74 ans. Après son décès, la direction des affaires profanes est assurée par Christine Amory. Le mouvement a changé de nom trois ans avant son décès, devenant l' « Association du vajra triomphant ».

Au début du XXIe siècle, l'aumisme est présent en France, en Italie, en Suisse, en Allemagne, au Royaume-Uni, au Canada, aux États-Unis, au Congo, à la Réunion et en Nouvelle-Calédonie.[réf. nécessaire]


Accusations envers Gilbert Bourdin

Au printemps 1995, puis en 1996, Gilbert Bourdin est l'objet de plaintes[4] pour « viols et agressions sexuelles » de la part de deux anciennes adeptes du mouvement. Il est arrêté violemment, lui et 18 disciples, lors d'un raid de commandos en présence des caméras de TF1, le jour-même - 12 juin 1995 - où le Conseil d'État devait statuer sur la validité du permis de construire du Temple-Pyramide, permis précédemment annulé annulé hors-délai par le TGI de Marseille. Il est mis en examen (voir l'ouvrage titré : "Mandarom : les persécutions du Messie" de V. Mandaja, ISBN 2-9509784-0-1). La première plainte est classée sans suite. Grâce à une campagne médiatique[réf. nécessaire], la première affaire sera relancée et donnera lieu à la deuxième plainte, suivie de 2 autres. Gilbert Bourdin est libéré pour raisons de santé et après versement d'une caution. Par la suite, l'action publique est abandonnée, après le décès du prévenu le 19 mars 1998.

Selon Christine Amory, Présidente de l'Association du Vajra Triomphant - ainsi que selon le juge d'instruction de l'époque - la raison principale pour laquelle il a été libéré le 30 juin 1995 est bien parce qu'une des plaignantes a reconnu ne pas avoir remarqué de signes particuliers sur le corps de celui qu'elle désignait comme son prétendu violeur, alors que justement celui de Gilbert Bourdin était couvert de tatouages...

Le 27 juin 2000, la Commission d'indemnisation des Victimes d'Infraction (CIVI) décide d'indemniser les deux plaignantes : Florence Roncaglia et Francine Grad. Le 26 janvier 2000, la commission d'indemnisation des victimes du tribunal de Digne-les-Bains alloue respectivement 200 000 F et 50 000 F aux deux plaignantes, après arrêt du procès, suite au décès de Gilbert Bourdin[5]. Par contre, le 8 décembre 2004, le TGI de Versailles renverse cette décision en déboutant le Fond de garantie des victimes qui voulait indemniser les deux plaignantes. Il n'y a pas eu d'appel de cette dernière décision, tant la violation de la présomption d'innocence du justiciable qu'aurait représenté une telle mesure était flagrante.

Les statues du Mandarom

En 1977, sur le terrain de la « Cité sainte », un premier édifice de 11 m, le Temple Lotus, est édifié. Ce temple a été imaginé par une certaine Peter Shirley Mc Boutin, une architecte reconnue pour l'époque.

En 1981 est édifié le plus haut Bouddha assis du monde occidental, le Mahabouddha Maitreya, de 22 mètres de haut. En 1989, la Statue du Mahabouddha sera transformée pour revêtir l'iconographie de l'Âge d'Or, du Bouddha Maitreya. Elle a été entièrement rénovée et repeinte en 2008.

En 1987 est édifiée une statue du Christ-Roi de 17 mètres, faisant face au Bouddha, symbole de la rencontre le l'Orient et de l'Occident mystiques. Elle est transformée en 1989, pour revêtir l'iconographie du Christ Cosmique et Solaire propre à l'Âge d'Or, et rénovée en 2007.

En 1989 sont édifiés : - une reproduction à plus petite échelle du Temple de Salomon détruit à Jérusalem il y a presque 2000 ans, dit "Temple d'Or" dédié au Hiérokarantine (Judaïsme) ; - la Mosquée de l'Unité de l'Imam Mahdi Manarah (Islam) ; - et le Temple de Kalki, maître de la Maha-Kundalini, dixième avatar de Vishnou (Hindouïsme).

Les cinq principales religions mondiales sont ainsi représentées en la Cité sainte.

En 1990, pour couronner le tout, une statue de 33 m de haut (socle compris, 25 m sans le socle), à l'image du Seigneur Hamsah Manarah, Messie Cosmo-Planétaire, est édifiée. En son socle, un petit temple où viennent prier les adeptes. La statue du « Messie Cosmo-Planétaire » fut aussi connue sous le nom de "statue du Mandarom".

Selon la presse, cette construction, et surtout la "révélation du Messie cosmo-planétaire" qui accompagna sa consécration, furent mal reçues. En effet, la même année - du 22 août 1990 au 22 août 1991 inclus - eurent lieu les Sept Cérémonies de la Révélation du Septuple Couronnement du Messie Cosmo-planétaire - une pour chacune des cinq principales religions mondiales - avec la première et la septième cérémonie englobant l'ensemble. La presse internationale y était conviée. Dès lors, toute la campagne anti-secte - qui reprit de l'ampleur - cibla systématiquement la petite communauté (petite en nombre) des Chevaliers et Résidents (Disciples) du Mandarom, comme l'exemple même de LA secte.

En 1992, une première campagne de protestations commença contre la construction du "Temple-pyramide de l'Unité des Visages de Dieu" que le mouvement veut bâtir sur la colline. Le 22 juin 2000, le journal Nice Matin écrira que le maire de Castellane « refuse le permis de construire ». Il sera cependant délivré, puis annulé par le Conseil d'état en 1995.

Controverses autour des statues

Le 19 mars 1990, une demande de permis de construire pour la Statue du Messie Cosmo-planétaire était déposée à la Mairie de Castellane.

Le 24 avril 1990, un permis tacite écrit lui était accordé par la préfecture des Alpes-de-Haute-Provence. Il y était stipulé que le permis définitif serait délivré le 12 juillet 1990 et qu'en l'absence de permis définitif, le permis tacite deviendrait un permis définitif.

Le 11 juillet 1990, un permis définitif était délivré par la Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence. Le 10 mars 1992 - la Statue existait déjà depuis deux ans - les Aumistes ont obtenu le certificat de conformité pour le dossier n°0399000039, certificat signé par le Directeur départemental de l'Équipement.

Le 24 août 1993, L'association "pour la protection des lacs et sites du Verdon" et deux voisins portent plainte pour faire annuler le permis de construire de la statue du « messie cosmoplanétaire », plus de 3 ans après la construction, soit hors-délai légal, en arguant que toutes les constructions du monastère seraient sans permis de construire, donc illégales et devraient toutes être détruites. Le juge Bernard Fréry a conclu que tous les édifices religieux du Monastère avaient un permis de construire sauf un : La Statue du Messie Cosmo-planétaire. L'Association, dirigée par Robert Ferrato, reprochait notamment à cette statue de «défigurer le paysage de la région». Michel Carle, le maire de Castellane déclarait: «Je ne souhaite qu'une chose, c'est qu'on détruise cette statue et qu'on n'en parle plus!»2.

Le 30 juillet 1998, le tribunal de Grande Instance de Digne, présidé par le juge Hugue Vérita, a déclaré la statue sans permis de construire. La Présidente de l'association des Chevaliers du Lotus d'Or fut condamnée à payer diverses amendes et fut chargée de la destruction de la Statue du Messie Cosmo-planétaire.

Le 15 juin 1999, la Cour d'Appel d'Aix-en-Provence, présidée par le juge Mme Viangalli, confirme le jugement de première instance. Les Aumistes se pourvoient en cassation.

Le 20 juin 2000, La Cour de Cassation rejette le pourvoi. Les adeptes déposent alors un recours devant la Cour européenne des droits de l'homme. En septembre, la chambre criminelle de la Cour de cassation annule son arrêt, la cour ayant omis de statuer sur l'un des arguments avancés par les avocats du mouvement. Le même mois, le 19 septembre, la Cour de cassation rejette le pourvoi formé contre la Cour d'Appel d'Aix-en-Provence par la première présidente de l'association, et oblige l'association à détruire la statue du « messie » dans les deux mois. À partir d'octobre, le mouvement doit payer une astreinte de 500 F par jour de non-exécution.

Le 19 juin 2001, le préfet des Alpes-de-Haute-Provence, M. Bernard Lemaire, après une ultime tentative de conciliation avec la présidente du Vajra Triomphant que cette dernière refuse, demande l'autorisation au Tribunal de Grande Instance de Digne d'envahir le Monastère du Mandarom afin de procéder à la démolition de la Statue du Messie Cosmo-planétaire. Le 6 juillet 2001, le tribunal donne l'autorisation au préfet d'envahir le monastère.

Le 5 septembre 2001, le Préfet, sans attendre l'audience prévue le 10 septembre, fait envahir le Monastère par 200 militaires de l'armée française, qui arrivent à 6 heures du matin escortés par des journalistes du monde entier, conviés au spectacle par le Préfet, qui avait pris la peine de leur donner des badges pour entrer sur le site du Monastère, qui est pourtant une propriété privée. En revanche, le Préfet n'avait pas pris la peine de prévenir ni de faire évacuer les maisons proches, en infraction des règlements de sécurité.

Le 6 septembre 2001, à 17h20 la statue est dynamitée par l'armée française, suivi en direct par le monde entier[6].

Le 24 juillet 2002, après la destruction de la statue du Messie Cosmoplanétaire, une première requête était déposée par l'Association du Vajra Triomphant devant le Tribunal administratif de Marseille, contre le Préfet, pour demander des dommages et intérêts pour destruction abusive d'un édifice religieux ayant un permis de construire. Le Préfet ayant renvoyé l'affaire à la Mairie, une deuxième requête de demande de dommages et intérêts est déposée contre le Maire le 5 février 2003.

Le 22 juin 2006 - retournement de situation : le Tribunal administratif de Marseille rejette les deux requêtes au motif que la Statue du Messie Cosmo-planétaire avait toujours eu un permis de construire en bonne et due forme.

Une secte ?

En 1995, l'« Association des Chevaliers du Lotus d'or » est listée comme mouvement sectaire d'inspiration orientaliste par un rapport parlementaire français. Depuis la mort de Gilbert Bourdin, la perception du mouvement par les pouvoirs publics a changé. Début 2008, le responsable de la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires), indiquait que des « mouvements, un temps mis en cause, "étaient rentrés dans les clous", citant "le Mandarom ou Hare Krishna"[7] ».

Le professeur Thimothy Miller de l'Université du Kansas atteste « n'avoir pas vu le moindre élément à l'effet que ce mouvement présente un quelconque danger pour le public ou pour ses membres propres »[réf. nécessaire]. Gregory Baum, théologien et professeur à l'Université McGill de Montréal s'exprime en ces termes : « Cette communauté pacifique et contemplative a été la victime de l'hystérie des mouvements anti-sectes [...] la France de l'après Révolution a hérité d'une tradition rationaliste qui revendique la validité universelle, un legs intellectuel qui laisse peu de place au pluralisme culturel et religieux. »[8].

De son côté, le français Maurice Duval, ethnologue au CERCE et maître de conférences à l'université de Montpellier, s'est immergé pendant quatre ans parmi les adeptes du Mandarom. Il a publié en 2002 Un ethnologue au Mandarom. Enquête à l'intérieur d'une « secte » pour faire état de son expérience. Dans des interviews il déclare notamment : « J'ai vu l'essentiel de ce qui se passe au Mandarom, car personne ne peut tricher pendant quatre années. J'ai constaté qu'il ne s'y passe rien de dangereux »[9], « la mission parlementaire c'est complètement bidon. Il faut envoyer des chercheurs et ne pas se baser uniquement sur les rapports des RG. » (cité par Le Figaro du 24 janvier 2002[10], « Le mot « secte » me gêne dans la mesure où il crée l'amalgame entre des groupes criminels comme le Temple Solaire et un mouvement mystique tel que m'apparaît le Mandarom. », « Cet amalgame, c'est la tirelire de certains médias ; on joue avec la peur et ça se vend bien. » [11].

Notes et références

  1. Le rapport disponible en ligne : Rapport n° 2468
  2. Pauline Cote (dir), Frontier Religions in Public Space/Chercheurs De Dieux Dans L'Espace Public, Groupe Beauchemin, 2001, p. 120.
  3. (fr) http://www.aumisme.org/fr/an/le990904.htm#annexe
  4. (fr) http://www.bretagne-online.com/telegram/htdocs/archive/1998/19980320/article/3451825.htm
  5. (fr) http://www.prevensectes.com/rev0001.htm#27b
  6. France: Destruction de la statue du Mandarom à Castellane, Le Quotidien du peuple, 7 septembre 2001 (page consultée le 24 octobre 2008).
  7. « Critiquée, la Miviludes défend le principe d'une "liste" des sectes », Stéphanie Le Bars, Le Monde du 5 avril 2008.
  8. (fr) « Les limites de la liberté religieuse en France »
  9. cité par L'Express du 4 avril 2002
  10. (fr) http://www.cesnur.org/2002/duval.htm
  11. interview au « Midi Libre » 23 mars 1998

Annexes

Bibliographie

  • Maurice Duval, Un ethnologue au Mandarom : Enquête à l'intérieur d'une "secte", PUF, 2002. (ISBN 2130525725)


Articles connexes

Liens externes

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