- Gilbert Bourdin (aumisme)
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Gilbert Bourdin (1923 - 1998), également connu sous le nom Swami Hamsananda Sarasvati, ou S. Hamsah Manarah, est le fondateur de l'Aumisme, présentée comme la « religion universelle de l'Unité des Visages de Dieu », et dont la forme administrative est composée de l'Association Cultuelle du Vajra Triomphant (ACVT) et de l'association des « Chevaliers du Vajra Triomphant » (AVT), anciennement « Ordre Initiatique des Chevaliers du Lotus d'Or » jusqu'en 1995[réf. nécessaire], mais classée comme secte par la commission parlementaire en 1995 sur les sectes en France. Le siège de l'association, basé dans la région de Castellane dans les Alpes-de-Haute-Provence, où résidait Gilbert Bourdin, est le monastère du Mandarom.
Sommaire
Biographie
Gilbert Bourdin a commencé sa carrière comme professeur de yoga en Martinique. Il a été initié au yoga advaita par Swami Sivananda en 1961. Il atteint le stade d’Acharya, statut reconnu par Swami Yogeshvarananda. C'est en 1990 qu'il reçoit le titre de « Sa Sainteté le Seigneur Hamsah Manarah »[1] et se couronne « Messie Cosmo-planétaire » à la fin d'une cérémonie le 22 août 1990, première d'une série de sept cérémonies, les « sept pas de la Révélation », une pour chaque religion, jusqu'au 22 août 1991[2].
Mise en examen
Mis en examen et en détention provisoire en juin 1995, suite à une plainte de F. Roncaglia pour viol, 10 ans après les faits, Gilbert Bourdin est libéré quelques jours plus tard, le 30 juin 1995, pour raisons de santé d'après la presse et faute d'éléments probants selon le Mandarom. Il doit néanmoins verser une caution. Il est décédé alors que l'instruction était toujours en cours trois ans plus tard, le 19 mars 1998, ce qui eut pour effet de mettre fin aux poursuites.
B. Nicolas et F. Roncaglia écrivirent ensemble un livre sur Gilbert Bourdin publié par TF1 Editions. Ils sont condamnés par le Tribunal de Grande Instance de Nanterre, le 17 novembre 1995 pour y avoir bafoué la présomption d'innocence de Gilbert Bourdin.
Selon Gilbert Bourdin, les accusations de viols sont de la calomnie. Selon eux, F. Roncaglia ne connaissait pas la date des viols et se contredit dans ses déclarations devant le juge : 9 ans, 14 ans, puis 16 ans, et ne connaissait pas l'existence des tatouages qui couvraient le corps de Gilbert Bourdin. Selon le Mandarom, plus de 350 femmes témoignent pour démentir ce qu'elles considèrent être des accusations mensongères (voir dossier de la défense)[3].
Enterrement
Suite à son décès, une vive résistance populaire et administrative empêcha celui-ci d'être enterré dans un cimetière de la région ou au Mandarom. Les autorités eurent recours à la force publique et à des entrepreneurs pour imposer un enterrement dans un ossuaire désaffecté et réputé illégal en raison de la proximité d'une rivière. Le tombeau fut scellé d'une dalle de béton armé de sorte qu'il soit inviolable.
Lien externe
- Curriculum Vitae créé par Gilbert Bourdin sur lui-même sur le site du Mandarom
- Florence a vécu vingt ans l'enfer de la secte
Notes et références
- (en) David G. Bromley (dir), Teaching New Religious Movements, American Academy of Religion Book, 2007, p. 145.
- (en) James R. Lewis (dir), Jesper Aagaard Petersen (dir), Controversial New Religions, Oxford University Press, 2004, p. 217.
- Pour en finir avec la calomnie des " viols " sur le site de l'aumisme
Catégories :- Chef religieux
- Naissance en 1923
- Décès en 1998
- Affaire autour de la pédophilie
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